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Affaire de Karachi : un témoin pointe le rôle particulier de Sarkozy.

Publie le mardi 17 novembre 2009 par Open-Publishing
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Interrogé dans l’affaire de Karachi, un témoin important, l’ex-directeur financier et administratif de la Direction des constructions navales (DCN), a pointé le rôle particulier joué par Nicolas Sarkozy, en sa qualité de ministre du budget dans le gouvernement Balladur, dans le cadre de la signature du contrat Agosta – la vente par la France de trois sous-marins au Pakistan en 1994.

Selon le juge Marc Trévidic, qui a interrogé Gérard-Philippe Menayas le 9 novembre 2009, ce contrat pourrait avoir un lien, direct ou indirect, avec l’attentat de Karachi, qui a coûté la vie à onze employés français de la DCN en mai 2002.

M. Menayas a également évoqué le versement de rétrocommissions en marge du contrat Agosta, notamment au profit de l’un des frères de Benazir Bhutto.

(La suite de l’article est payante...)

http://www.mediapart.fr/journal/france/161109/affaire-de-karachi-un-temoin-pointe-le-role-particulier-de-sarkozy

Messages

  • Sous l’égide d’Alliot-Marie, l’instruction judiciaire ne risque pas de prendre de la hauteur.

    Et pour cause, cette dernière était ministre de la Défense lors de l’assassinat des ouvriers de la DCN, à Karachi, le 8 mai 2002 ; elle était donc la responsable et la patronne des ouvriers, techniciens et ingénieurs de la DCN.

    La question de fond que l’instruction essaye de ne pas poser est celle-ci :

    Pourquoi, alors que la France est engagée, depuis octobre 2001, dans l’opération "Enduring Freedom", en Afghanistan, le gouvernement français continue-t-il de livrer des armes stratégiques, vente d’armes devenue illicite depuis l’embargo de 1998, au Pakistan ?

    La tension accrue, à ce moment, entre l’Inde et le Pakistan rendait le travail d’assemblage des sous-marins particulièrement dangereux à Karachi.

    De plus, la Ve et VIIe flottes américaine avaient levé leur dispositif de sécurité, dans l’Océan indien, le confiant à l’Indian Navy...

    Les signes avant-coureurs de l’attentat étaient légion et le gouvernement pakistanais avait livré quelques temps auparavant un dossier évaluant les risques.

    La responsabilité d’Alliot-Marie est engagée dans cette affaire.

    Pourquoi n’est-elle pas inquiétée ?