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Théo Balalas, la crème du PS : Marseille 73, la ratonnade oubliée

Publie le vendredi 27 novembre 2009 par Open-Publishing

En 1973 à Marseille. Le racisme est dans l’air du temps. Sur les murs de la ville, les slogans "Mort aux Arabes" se multiplient. Le 14 août, Ahcène, dix-huit ans, est tué dans la rue par un homme qui ne le connaissait même pas. Dans les jours qui suivent, les actes de violence vont croissant.

Un chauffeur de bus est assassiné, la presse locale souffle sur les braises, les agressions se poursuivent jusqu’au point d’orgue, un attentat perpétré contre le consulat algérien.

La bombe tue quatre personnes et en blesse une trentaine d’autres. Le meurtrier d’Ahcène, finalement jugé, ne sera condamné qu’à cinq ans de prison avec sursis.

Aucun autre assassinat ne sera élucidé. Morad Aït-Habbouche et Slimane Zheghibour ont mené l’enquête sur cette « ratonnade » oubliée. Des victimes, des policiers et des magistrats narrent ces mois de folie raciste.

Vendredi 27 Novembre Canalplus 22h40


de Xavier Monnier

Ex-OAS, ancien FN, le cadre du PS marseillais soutient Ségolène.

C’est une histoire qui se passe en Provence, au pays des santons, où les couleurs politiques ne sont jamais très tranchées. Prenez Théo Balalas, le président de la commission des adhésions de la puissante fédération socialiste des Bouches-du-Rhône et tout nouveau soutient de Ségolène Royal (il soutient Désirs d’avenir son site de campagne).

L’homme est affable, limite mielleux, à 71 printemps. « Une crème » assurent en chœur permanents de la fédé et journalistes locaux. Ce proche de Jean-Noël Guérini, président du conseil général et vrai patron des socialistes marseillais, ne manque d’ailleurs pas de sollicitude. Chaque été, « Théo » envoie une carte postale au siège des roses phocéens. Souvent une vue de Berchtesgaden : ce merveilleux emplacement n’est autre que le nid d’aigle d’Hitler, là où le Furher se brûla la cervelle. Une charmante attention guidée sans doute par son goût pour l’histoire… sauf que, selon un militant local, « Balalas pue l’OAS à plein nez ».

Candidat du FN et correspondont de Minute

Théodore Balalas a bien frayé avec les partisans de l’Algérie française. Son activisme lui a même valu un passage à la prison de la Santé, à Paris. La cabane n’a pas calmé ses ardeurs : de retour en Provence en 1972, il est la cheville ouvrière de l’antenne marseillaise du Front National, dont il défend les couleurs lors des législatives de 1973.

« Balalas Théodore, commerçant, Front national, 1,9%, 926 voix », décrit alors le ministère de l’Intérieur. L’honorable correspondant de Minute ira chercher fortune ailleurs, au PS. Un virage effectué, selon l’intéressé, sur les bases de son anti-gaullisme. Fidèle navette entre Defferre, l’omnipotent maire marseillais, et le FN, il continue à jouer les intermédiaires entre le PS local et l’extrême droite au début des années 90. Avant d’accéder au poste sensible de responsable des adhésions socialiste, fauteuil qu’il occupe toujours. L’homme est fidèle à ses amours passés. Son nom figure encore dans la liste des membres de l’Adimad, joyeuse association de nostalgiques dont le fait de gloire, l’année dernière, fut la pose d’une stèle commémorative des combattants de l’Algérie française, au cimetière de Marignane.

De nature discrète, Balalas n’est que récemment entré dans la lumière médiatique. Le journaliste Frédéric-Joël Guilledoux avait pourtant évoqué son parcours dans son livre, Le Pen en Provence (Fayard 2004). A la faveur de la dernière campagne d’adhésion socialiste, « Théo » est apparu. Les médias locaux ont relayé son enthousiasme. « On était à 6 700 membres en décembre 2005, on pourrait bien dépasser les 9 000 d’ici la fin de l’année », s’est-il réjoui. Contacté par Bakchich, il ne nous a pas rappelé.

Sûr que Ségolène, favorite de la fédération socialiste des Bouches-du-Rhône, s’empressera de remercier ce militant de la première heure.

http://www.bakchich.info/Theo-Balalas-la-creme-du-PS,00194.html


Connaissez-vous Théo Balalas ?

Théo Balalas : 71 ans, vétéran de l’OAS,

cofondateur du FRONT NATIONAL à Marseille

(1972).

Théo Balalas s’exile 4 ans dans l’Espagne

franquiste. S’est fait connaître en participant à la

création d’Ordre Nouveau (groupuscule néo-

nazi).

Théo Balalas s’occupe aujourd’hui d’encarter les

nouveaux adhérents du PARTI SOCIALISTE des

Bouches-du-Rhône.

GRANDES SOLDES DE L’ETE AU PS : pour 20€ seulement ! la carte au parti.

Théo Balalas, président depuis 10 ans de la Commission des adhésions à la Fédération PS des Bouches-du-Rhône : un poste hautement stratégique compte tenu du poids que pèse le départment dans les instances nationales du parti et sa longue histoire de tripatou-fripouilleries clientélistes.

Théo Balalas soutient à fond la candidate Royal


Été 1973 à Marseille : Un Devoir de Mémoire

C’est l’Été Meurtrier,
C’est l’Été d’une presse déchaînée
Appelant à la Haine,
Soufflant sur les Braises du Racisme anti-Arabe.
C’est l’Été qui a vu de nombreux Algériens tomber sous les balles d’Assassins
Jamais retrouvés pour la plupart,
Jamais jugés.

C’est l’Été des enquêtes policières bâclées,
C’est l’Été des Affaires étouffées,
C’est l’Été de la Clémence des Jurys,
C’est l’Été de l’Impunité
Pour les Assassins d’Algériens.

Morts dans l’Anonymat Absolu,
Leurs premières sépultures
Sont les rues de Marseille,
Rougies de leur sang,
Rouges de la Honte
De ceux qui étaient chargés de leur sécurité.
C’est l’Été des « ratonnades » oubliées de Marseille

Ami lecteur, je livre à ta mémoire le récit ci dessous qui relate un épisode des plus sombres de notre Histoire.
Si les Palestiniens ont connu un Septembre Noir en 1970, les Algériens de Marseille ont connu à leur tour un mois d’Aout noir en 1973.
Cet été là a vu les chaussées de Marseille se couvrir du sang rouge de victimes innocentes de la barbarie parce que tout simplement elles étaient algériennes.

Pour tous leurs efforts,
Je rends un vibrant hommage à tous ces Français, ces Algériens, et ces Franco-Algériens qui ont consacré des jours, des heures, parcouru des kilomètres à travers toute la France à la recherche de témoins, de parents, ,à recouper des faits, pour nous apporter la vérité historique sur des supports écrits et des supports audio-visuels.
Je garde d’ailleurs jalousement une cassette vidéo de l’émission exposée ci-dessous.
Mais sans attendre laissons parler ces témoins , ces chroniqueurs de l’époque, ces historiens, ces cinéastes et ces journalistes.

Marseille 73 La ratonnade oubliée
Réalisé par : Morad Aït-Habbouche, Slimane Zheghibour, Hervé Corbière
Diffusé par la Chaîne Planète Mercredi 29 juillet 2009 21h15 à 22h10 Durée : 55 minutes
et Programmée pour le 18 Août 2009 à 14h35.
Projection cinématographique le 12 Juin 2009 à Montpellier
au cinéma Utopia-Montpellier avec le concours de l’ISCRA (Institut Social et Coopératif de Recherche Appliquée ) :

Avec la participation de :
Anne Fredon, journaliste-enquêtrice.
Jean-Philippe Séchaud in "Mémoires d’Algérie, année de l’Algérie", Mémoire Dess, 2003.
Le Journal Libération

1973 à Marseille. ; 1973, année raciste
Le 14 août, Ahcène, 18 ans, est tué dans la rue par un homme qui ne le connaissait même pas après une ratonnade en règle.
En l’espace d’un mois, 8 travailleurs immigrés seront assassinés dans le cadre d’une véritable campagne de ratonnade.
L’un de ces immigrés sera abattu par un commando comprenant en son sein un gardien de la paix marseillais pied noir.
Fort opportunément, il décédera en détention, annulant ainsi le procès que tout le monde attendait".
Le meurtrier d’Ahcène jugé, sera finalement condamné , tenez vous bien, à cinq ans de prison avec sursis.
C’est la peine encourue pour un vol de scooter
Aucun autre assassinat ne sera élucidé.
.

Et c’est la cohorte des enquêtes bâclées, des affaires classées sans suite.
L’irresponsabilité et la clémence des jurys sont érigées en système de justice rendue.
On assassine des Algériens comme on écrase des mouches.

Le 25 août 1973, à bord le bus 72, Salah Bougrine, un déséquilibré algérien abat le chauffeur de bus.
Le lendemain, le journal Le Méridional publie un éditorial par la voix de Gabriel Domenech, l’éditorialiste du Méridional, qui restera dans les annales :
« Nous en avons assez ! Assez des voleurs algériens, assez des casseurs algériens, assez des fanfarons algériens, assez des trublions algériens, assez des syphilitiques algériens, assez des violeurs algériens, assez des proxénètes algériens, assez des fous algériens, assez des tueurs algériens. »
C’est le signal à l’Escalade :

Dans les jours qui suivent, les actes de violence vont croissant.
Un adolescent algérien de 16 ans est tué à coups de revolver,
Deux jours après, un manœuvre algérien est frappé à mort en allant à son travail,
Un autre compatriote, est retrouvé gisant sur le quai du Port.
Enfin, le 14 décembre de cette même année, une bombe explose au consulat d’Algérie, tuant quatre personnes

En conclusion :
L’une des questions qui se posent, vous l’avez compris
Mais qui sont ces Assassins ?
Comme on ne les a jamais retrouvés, si ce n’est celui qui bénéficia de la clémence sans commune mesure d’un jury à la dévotion de l’extrême droite, et le policier décédé plus tard "opportunément" , on ne le saura sans doute jamais.
Des anciens de l’OAS d’Algérie « venus terminer le travail » ?.
Probable mais pas seulement !
Des policiers et quelques esprits faibles travaillés par l’extrême droite ?
Pour sûr, un policier pied noir a dument été identifié !
Mais il y a avant tout, l’écrasante responsabilité de la presse locale dans ces meurtres.
Par ses excès, elle est l’Ordonnatrice de ces assassinats à plus d’un titre !

Mais sachez les amis que parmi ceux qui ont soufflé sur les braises et sont de ce fait ,en quelque sorte, les commanditaires de ces crimes figure , outre le Journal le Méridional, un responsable actuel du Parti Socialiste chargé du recrutement (sic) pardon des adhésions à la Fédération du PS des Bouches du Rhône.
Ce triste sire répond au nom de Théodore Balalas dit Théo Balalas.
Portrait :
Ancien OAS, ancien militant FN avec lequel il n’a jamais rompu , Théo Balalas a d’abord travaillé pour Gaston Deferre l’Historique Maire de Marseille.
Théo Balalas a mené une campagne électorale très active pour Ségolène Royal aux dernières élections présidentielles française auprès de son mentor Jean-Noël Gerini Président Socialiste du Conseil Général des Bouches du Rhône.
Il aurait, dit on, rejoint le Parti Socialiste pour assouvir sa haine du Général De Gaule et des gaullistes qui lui ont succédé à la tête de l’État.
Décidément le PS n’hésite pas à recruter dans les marigots de l’extrême droite.
Et comme dit le proverbe « Qui s’assemble, se Ressemble ».
Contrairement aux gaullistes et aux communistes, les Socialistes français n’ont jamais été les amis du Monde Arabe en général et du Maghreb en particulier.

Pour finir je vais vous citer les noms de quelques victimes algériennes assassinées gratuitement depuis 1971 sur le territoire Français.
Avec quelques dates de leur assassinat pour certains d’entre eux.
Source : Document Vidéo Planète diffusé sous Marseille 73 La ratonnade oubliée
Voir aussi le lien ci-dessous :
http://infokiosques.net/spip.php?article677
puis aller sur le lien « Lire la Brochure »

Nos Martyrs de Marseille et d’ailleurs n’avaient pas le CRIF Tout Puissant pour voler à leur secours.
Car le CRIF réserve ses atermoiements anti-racistes à d’autres victimes.
Décidément le CRIF est un spécialiste, et c’est un euphémisme, de « l’humanisme à géométrie variable ».

Pour terminer,
Remercions chaleureusement au passage deux avocats de la cause : Gisèle Halimi et Ben Abdallah
ainsi que Maurice Rajsfus, président de l’Observatoire des Libertés Publiques pour ses témoignages

A nos martyrs,
Allah Yarhamhoum,
Victimes du Racisme anti-algérien
Amer Saadi (Mars1971),
Abdelhamid Djefaflia (Mars1971),
Abdelkader Laïb (Mars1971)
Mohamed Diab (Nov 1972)
Ahcène Idjeri (Eté 1973),
Abdallah El Majeri,
Rachid Mouka,
Abdel Wahab Hemaham
Saïd Wanallah
Hamou MBARKI,
Lounès El Hadj (28 Aout 1973)
Reski Ahmed
Rabah Mouzali
...et bien d’autres hélas

Wa Salamou 3Alaykoum
Abderrahmane

à Meylan le 17 Août 2009

http://algerie.xooit.com/t6553-NOUS-LES-GNOUS.htm?start=20


1973, Marseille, la ratonnade oubliée

Eté 1973 à Marseille. Sur les murs de la ville, les slogans « Mort aux Arabes » se multiplient. Le 14 août, Ahcène, dix-huit ans, est tué dans la rue par un homme qui ne le connaissait même pas. Dans les jours qui suivent, les actes de violence vont croissant. Le 25 aoraton2.1259324722.JPGût 1973, à Marseille, le meurtre d’un conducteur de bus par un immigré algérien fait les gros titres des quotidiens. L’éditorial de Gabriel Domenech dans Le Méridional (à lire sur ce site) met le feu aux poudres en appelant à la vengeance. Pendant plusieurs mois, des meurtres vont être commis dans tout le sud de la France. Une seule et même cible : des Arabes…

Ce climat de haine xénophobe aboutit le 12 décembre 1973 à son paroxysme avec l’attentat du Consulat algérien (capture d’écan ci-dessus), rue Dieudé à Marseille. (Voir sur le site de l’Ina, le reportage de l’époque). La bombe déposée dans le hall du consulat devait faire quatre morts et une trentaine de blessés (dont douze graves) parmi les personnes qui attendaient leur tour de passage. Cet attentat, venant après d’autres (contre le siège d’Air Algérie ou celui de l’Amicale des Algériens) a suscité une grande émotion… parmi les Algériens de Marseille. Le lendemain, plus de 3.000 d’entre eux allaient manifester. Lire d’Yves Gastaut, « La Flambée raciste de 1973, en France ».

Bilan de cet vague meurtrière : 50 victimes. Le meurtrier d’Ahcène, finalement jugé, ne sera condamné qu’à cinq ans de prison avec sursis. Aucun autre assassinat ne sera élucidé.

Cela fait plus de 30 ans que ces évènements ont eu lieu. Qui s’en souvient ? Aujourd’hui, après plusieurs années d’attente, les archives judiciaires sont enfin ouvertes… Les réalisateurs, Morad Aït Habbouche et Hervé Corbière, sont revenus sur les lieux pour tenter de comprendre comment les agresseurs ont pu agir en toute impunité. Un long travail de recherche pour aboutir aux témoignages exceptionnels de familles de victimes, anciens policiers, ou d’hommes politiques.
A voir ce soir sur Canal+, à 22h40.

http://veilleur.blog.lemonde.fr/2009/11/27/1973-marseille-la-ratonnade-oubliee/