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Sous la farce électorale au Honduras, la répression…

Publie le lundi 30 novembre 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

de Cathy Ceibe

Les putschistes célèbrent la grande participation des Honduriens aux élections générales ou Le Conservateur Lobo est élu à la Présidence. (Pour la résistance et le président Zelaya, la victoire est Dans le camp de l’abstention.)

Le Monde Allait voir Ce qu’il Allait voir. Au Honduras, grands médias et autorités de fait, les questions du coup d’État du 28 juin, s’étaient juré de faire de ce 29 novembre, jour d’élections générales, « Une grande fête civique » ou le peuple hondurien donnerait Une « Leçon transcendantale » A la « communauté » internationale.

Dimanche soir, après des heures d’atermoiements, le Tribunal électoral suprême UNE ANNONCE UN Taux de participation 61,3%, du jamais vu au Honduras depuis le retour de la « démocratie » en 1981, octroyant, avec 52% des suffrages, UNE Victoire en trompe-l’œil au conservateur Porfirio « Pepe » Lobo. ((Trop gros. Le président déchu, Manuel Zelaya, depuis l’Ambassade du Brésil OU IL EST consigne, un CES chiffres réfutent, en avançant abstention, une de plus de 60%, Faisons la fondation de la démocratie l’estimant de son côté à 52,4%.))

((Signe aussi du refus d’autorisation de cette mascarade électorale, plus de 100 000 votes nuls et blancs, Ont Été passés à la trappe.))

« Nous avons obtenu Victoire Une, Une défaite de La Dictature été, la résistance populaire contre l’Une oppression » Triomphe, fel VALOIR de l’ONU, Manuel Zelaya.

Quoi qu’il en soit, ((en ce « jour de fête civique », près Ont Été 40 personnes arrêtées, un Estimé Bertha Oliva, présidente du Cofadh, le Comité des familles des disparus et DÉTENUS, Qui a dénonce « les abus des Autorités de facto contre la population QUI RESISTE Et qui persiste à Dénoncer les droits violes ».))

Dans les rues de Tegucigalpa, le quadrillage Était assuré par des pick-up, bourrés de militaires, mitraillettes à la main. Même ambiance jusque Dans l’enceinte des bureaux de vote, quasi déserts de l’ONU Kennedy, San Francisco, ou encore à Hato del Medio.

Á la sortie des centres scolaires, Dans les stands des Partis libéral et national, les deux formations principales, les militants s’affairaient à Recenser les électeurs Qui manquaient à l’appel. Ce que les invités Elevés au rang d’observateurs internationaux, tout ce que le continent compte de réactionnaire, le mien fait ONT DE NE PAS voir.

Á Pedragal, haut lieu de la Résistance, Fausto Arrozola A ETE arrêté sous nos yeux, alors criait Qu’il Dans un mégaphone « La libération du Président Zelaya ».
« Le seul danger que Je Représente Est de vouloir réveiller les consciences avec des mots », at-il Clamé avant d’être par Ceinture Une douzaine de militaires et policiers. « On va S’occuper de lui », a eux lâché l’ONU.

((Selon un fonctionnaire du Gouvernement de la direction exécutive des impôts, les effectifs de l’État Ont Été Pries de Se rendre aux urnes.)) « On nous un SEL Comprendre les cahiers Que d’émargements Seraient vérifiés », at-il dit sous couvert d’anonymat.

((En province, la répression, UNE Particulièrement Visé Les groupes et organisations de l’opposition Comme à Santa Elena, ou 25 personnes Ont fui vers le Salvador Parce Que Leur communauté ethnique, Qui Compte déjà Douze prisonniers politiques, participe activement au front de Résistance.))

Le siège de l’ONG Red Comal à Siguatepeque (ouest) de l’ONU fait l’objet d’Militaire Une descente.

« Ces élections démontrent surtout des actes répressifs contre Une partie de la population Tandis que le Gouvernement de facto s’appuie sur l’autre bord pour se Consolider », ONU INDIQUE Reina Rivera, Directrice du Comité de recherche et de promotion des droits de l ’Homme (CIPRODEH).

((A San Pedro Sula, la capitale industrielle, près de 2.000 manifestants, s’oppose à la « farce électorale », Ont réprimés Été violemment.))

En ce « jour de fête civique », le nouveau président à ses suppositions parlé de « Gouvernement d’un ex-Unité Nationale ». Une unité qui n’a jamais Semble aussi éloignée.

Http://www.humanite.fr/Sous-la-farc...

Messages

  • Finalement l’Huma "exalte" l’abstention... est que va écrire la même chose pour les régionale ???

    Totale solidarité aux "compañeros de Honduras" !!!

    RF

    • Roberto, passé minuit ... et encore au turbin à pareille heure ?!!!!!!!!!!!!!!!!!

      Ainsi s’auto-exploiteur, n’aide guere la révolution ;-) si j’en crois tes fulgurances « théoriques et » pratiques ... ... ... Comme Celle de cette nuit que je viens de lire, de toi, instant l’A.

      Trêve de plaisanterie ...
      Il ya, en effet, problème technique de l’ONU une Régler RAPIDEMENT EN CE QUI Concerne les articles Qui sont vers Envoyés Bellaciao.
      Pour des raisons techniques très visiblement, les mots s’inversent, ou des majuscules se Forment sans raison. [Comme tu pourras le constater sur ce texte aussi.]

      Faudrait voir ça assez RAPIDEMENT, calmement mais, Ô Furioso ! ;-).

      Par avance : merci "Frère de classe ».

  • Comment faire passer un coup d’état pour une décision démocratique ?

    Ou comment l’opinion publique est manipulée par les médias...

    Misère...


    Honduras : le Congrès vote contre le retour de Zelaya

    Rédaction en ligne

    jeudi 03 décembre 2009, 07:25
    Le Congrès du Honduras a voté mercredi, à une très large majorité, contre le retour au pouvoir du président déchu Manuel Zelaya, chassé par un coup d’Etat le 28 juin dernier.
    Un accord conclu fin octobre entre M. Zelaya et celui qui l’avait remplacé à la tête du pays à la faveur du coup d’Etat, Roberto Micheletti, prévoyait de soumettre au Congrès la question du retour du président déchu jusqu’à la fin de son mandat, le 27 janvier prochain.

    Alors que 65 votes étaient nécessaires pour assurer le rétablissement dans ses fonctions de Manuel Zelaya, seuls neuf députés ont voté en ce sens.

    Ce vote confirme la destitution de M. Zelaya, décidée par un décret voté le 28 juin par le Congrès quelques heures après l’arrestation de Manuel Zelaya et son envoi en exil.

    Le Parti national (PN, droite), qui a remporté dimanche les législatives et dont le candidat Porfirio Lobo a été élu à la présidence de la République, avait indiqué durant la session parlementaire qu’il approuvait “la ratification” du décret destituant M. Zelaya. M. Micheletti avait réussi à repousser cet examen par le Congrès après la date de la présidentielle.

    Le nouveau président entrera en fonction le 27 janvier. En attendant, M. Micheletti, qui avait quitté la tête de l’Etat le temps de l’élection, doit revenir au pouvoir mercredi.

    Manuel Zelaya a appelé la communauté internationale à ne pas reconnaître la présidentielle organisée dimanche dans son pays, dénonçant “un scrutin illégitime et illégal imposé par la dictature militaire avec le soutien des Etats-Unis”. Il avait appelé au boycott de l’élection.

    La communauté internationale est divisée sur la légitimité de la présidentielle de dimanche.

    Les Etats-Unis et l’Union européenne y voient un premier pas pour sortir de la crise, mais la majorité des pays latino-américains, Brésil et Venezuela en tête, refusent d’en reconnaître les résultats.

    L’Espagne, dont la position sur l’Amérique latine est écoutée, “ne reconnaît pas les élections mais ne les ignore pas pour autant”, selon son ministre des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos.

    AFP

    http://www.lesoir.be/actualite/monde/2009-12-03/honduras-le-congres-vote-contre-le-retour-de-zelaya-741410.shtml


    Honduras : le congrès refuse le retour de Zelaya

    AP

    Mis en ligne le 03/12/2009
    Après un débat qui a duré dix heures, l’assemblée dominée par le parti Libéral (gauche) de Zelaya a voté par 111 voix contre 14 contre son retour au pouvoir, pour qu’il achève son mandat, jusqu’au 27 janvier prochain.

    Les députés honduriens ont voté massivement contre la réinstallation du président déchu Manuel Zelaya, insensibles aux pressions des puissances régionales. Après un débat qui a duré dix heures, l’assemblée dominée par le parti Libéral (gauche) de Zelaya a voté par 111 voix contre 14 contre son retour au pouvoir, pour qu’il achève son mandat, jusqu’au 27 janvier prochain.

    C’est ce que demandaient Washington et plusieurs pays de la région, mais Zelaya lui-même a décliné l’offre, depuis son refuge à l’ambassade du Brésil à Tegucigalpa. Il demande pourtant aux pays étrangers de ne pas reconnaître les élections organisées par les putchistes, qui ont porté au pouvoir le nouveau président Lobo, du parti National, conservateur.

    Les uns après les autres, les députés ont déclaré mercredi qu’ils avaient eu raison en votant l’expulsion du président déchu, après qu’il ait ignoré un avis de la Cour suprème lui interdisant de se représenter. L’ancien président voulait organiser un referendum pour passer outre.

    http://www.lalibre.be/actu/international/article/546901/honduras-le-congres-refuse-le-retour-de-zelaya.html