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Communiqué NPA : résultats consultation

Publie le lundi 7 décembre 2009 par Open-Publishing
13 commentaires

Communiqué du Nouveau Parti Anticapitaliste.

Sur la consultation au sein du NPA sur les régionales.
La consultation des membres du NPA s’est achevé dimanche 6 décembre. Près de 4500 militants s’y sont exprimés sur 8000 membres recensés à ce jour. La prise de cartes se poursuit.
En ce qui concerne cette consultation, trois positions dites A, B et C étaient soumises au vote.
La position A a réuni 36,3% des suffrages exprimés, la position B 28,5%, la position C 31,5%.
Le Conseil Politique National du 13 décembre définira à partir de ces résultats la position nationale du NPA qui sera présent dans toutes les régions soit par le biais de listes NPA ouvertes à des partenaires locaux, soit en soutien à des listes unitaires plus larges.

Le 7 décembre 2009.

Messages

  • le détail des propositions, A, B et C ici http://www.npa2009.org/content/cons...

    La position majoritaire :
    Position A

    Sur la politique du NPA pour les élections régionales des 13 et 20 mars 2010

    Texte présenté par : Myriam Duboz, Catherine Faivre d’Arcier, Anne Leclerc, Yvan Lemaître, Galia, Trépère, Ingrid Hayes, Fredéric Borras, Sandra Demarcq, Olivier Besancenot, Basile Pot, Myriam Martin, Béatrice Walylo, Coralie Wawrzyniak , Gérard Nicol, Alain Castan, Alain Pojolat, Pierre Baton, Christine Poupin, Guillaume Liegard, Vanina Giudicelli, Pierre-François Grond. Texte présenté à partir de la position 1 exprimée au CPN de novembre et par les camarades qui ont présenté la position 5.

    1/La démarche unitaire que nous avons engagée pour les élections régionales de mars 2010 est fondée sur la nécessité d’offrir des perspectives politiques d’ensemble, sur le terrain des luttes comme des élections, dans un contexte marqué par la brutalité de la crise du capitalisme et de l’offensive, des attaques de la droite et du patronat. Cette démarche se décline en trois exigences : unité, radicalité, indépendance. Unité en recherchant sincèrement un rassemblement autour de mesures d’urgence et pas sur l’intégralité de notre programme et de notre stratégie, radicalité autour d’une plateforme programmatique, indépendance par rapport au social-libéralisme, à la gauche de gestion, d’adaptation qu’incarnent principalement le Parti socialiste et Europe Ecologie. Et cela dans l’objectif de porter avec plus de force les exigences des classes populaires face à la crise pour aider à la convergence des luttes et la préparation d’une riposte du monde du travail. Nous revendiquons la continuité de la déclaration unitaire que nous avons signée le 28 septembre.

    2/ Quatre mois de discussion nationale, dans un cadre initié par le NPA, n’ont pas permis d’obtenir un accord national. Les conditions politiques imposées par le Front de Gauche, dans lequel le PCF a joué un rôle décisif, sont incompatibles avec l’orientation du NPA. Car elles visent à constituer des listes qui se situent d’emblée dans une perspective de gestion des régions avec le PS, et Europe Ecologie, de constitution de majorité régionale de toute la gauche. Or, l’antilibéralisme et le libéralisme, sur chacun des choix concrets à opérer, ne peuvent pas se marier. De ce point de vue, le PCF est cohérent : il se situe, malgré une généralisation de listes autonomes, dans la continuité de la politique menée depuis au moins 2004 puisqu’il participe aux exécutifs régionaux dans 16 régions et qu’il vote en ce moment, comme depuis six ans, les budgets régionaux pour 2010. Les dirigeants du PCF ont multiplié les déclarations hostiles au NPA, les gestes visant à l’écarter du cadre unitaire. Soutenus par les dirigeants du PG, ils ont tourné le dos à un accord malgré les concessions politiques que nous avons faites afin d’en réunir les conditions.

    3/ Le NPA ne renonce ni à sa politique, ni à son engagement unitaire. Sans s’en satisfaire, il prend acte de l’exclusive du Front de gauche qui refuse de discuter nos amendements les considérant comme l’expression d’un désaccord stratégique. Tout en continuant à militer pour l’unité la plus large sur le terrain des luttes et des mobilisations, le NPA poursuit désormais sa politique de rassemblement dans les régions, dans la continuité de nos propositions nationales, en direction des forces de l’arc unitaire, des groupes locaux, des militants attachés aux axes suivants :

     la défense d’un programme de rupture anticapitaliste et écologique. Les régionales auront un double enjeu, local et national. Il s’agira de battre la droite, de contrer son offensive politique réactionnaire. Mais il faut aussi que les politiques de droite et patronale soient battues et que, en lien avec les mobilisations populaires, des mesures d’urgence sociales, démocratiques et écologiques radicales inédites soient mises en oeuvre. Nous ne voulons pas d’une alternance sans changement, nous ne voulons pas gérer le système en nous contentant de le tempérer sur le plan social et écologique. Nous voulons changer les rapports de force, donner confiance aux travailleurs, en leur force, légitimer leur refus de payer les frais de la crise dont seules les classes capitalistes sont responsables. Nous voulons défendre un programme radical permettant de donner des réponses à celles et ceux qui souffrent des conséquences de la crise économique, celles et ceux qui sont inquiets de l’avenir de l’humanité confrontée à une crise écologique d’une gravité exceptionnelle. Nous voulons la rupture, pour en finir avec le chômage et les licenciements, contre les privatisations, pour la mise en place d’un grand service public bancaire, pour la défense du pouvoir d’achat, la réduction du temps de travail, le droit à la sécurité sociale et à la retraite, pour la reconversion écologique, la mise en place d’un grand service public de l’énergie, pour le droit à l’éducation pour tous, contre toutes les formes de discrimination et d’oppression.

     des mesures régionales incarnant à cette échelle cette politique de rupture. Nous proposons quelques mesures, sur lesquelles nous ferons campagne et que nous voulons porter dans les conseils régionauxen nous appuyant sur la population :

    . les transports gratuits et 100 % publics,

    . le refus des subventions au patronat et la récupération des aides versées aux entreprises qui licencient,

    . un service public de la formation professionnelle et l’arrêt du financement de la formation contrôlée par le MEDEF,

    . l’arrêt des fonds publics pour les lycées privés,

    . le refus de la précarité pour les personnels des régions…

     un positionnement contre la droite UMP qui cherche à récupérer de nouvelles régions comme levier pour mener une politique encore plus réactionnaire. La réforme territoriale engagée par Sarkozy n’a d’autre objectif que de renforcer le contrôle de l’Etat sur les régions tout en les mettant en concurrence pour mieux attaquer les droits des salariés pour le compte du patronat. Nous défendons la mise en place d’une réelle démocratie directe permettant à la population d’exercer son contrôle à tous les niveaux de la vie économique et sociale.

     l’indépendance de nos listes qui présentent une alternative globale aux politiques menées, qui tourne le dos aux politiques gestionnaires qui ont été menées par les majorités régionales sortantes ce qui implique de refuser toute majorité de gestion avec le PS et Europe Ecologie. Dans les réunions nationales unitaires, le NPA a fait des propositions de compromis concernant les exécutifs : « tout dépend des rapports de force politiques et sociaux, mais nous considérons que ces rapports de force ne permettent pas de participer à des gouvernements régionaux dont la politique est dominée par le PS et Europe Ecologie ».

     la possibilité de représenter, le cas échéant, nos électeurs et nos électrices dans le cadre de fusions démocratiques avec les forces de gauche et écologiste sur une seule base : le rejet de la droite et sans accord de gestion. De telles fusions démocratiques, que permet la loi dans le cas où nos listes dépasseraient les 5%, ne pourraient se concevoir qu’avec des listes de gauche sans accord avec le MODEM.

    4/ Le NPA souhaite être présent à ces élections régionales dans les 21 régions métropolitaines, si possible dans des cadres unitaires. Il se situera en solidarité avec les listes anticapitalistes qui pourraient se présenter en Corse et dans les collectivités d’outre-mer, fidèle à son principe d’autodétermination.

    La présence du NPA se matérialisera sous la forme de listes unitaires régionales constituées sur les bases mentionnées ci-dessus, ou de listes NPA ouvertes à celles et ceux en accord avec notre orientation.

  • La motion B étant beaucoup plus dure que la position majoritaire (la A) sur la stratégie des alliances, (entre autre) il est évident qu’un second tour ne sert à rien.

    On voit mal des partisans de la motion B votant pour la C.

    La B peut faire avec la A mais sûrement pas avec la C....

  • 100% des militants (A+B+C) pensent qu’il ne faut pas faire partie des exécutifs dominés par le PS ou EE.

    65% des militants (A+B) pensent qu’il n’est pas possible de faire liste commune avec des partis qui sont prêts à gérer les exécutifs en alliance avec le PS.

    Chico

  • il faut peut-etre que le CPN vote entre la A et la C pour les departager, ou qu’il fasse un mix entre la A et la C......trop de democratie dans ce parti !!!!

  • Ce qui est nouveau c’est le surgissement brutal et très puissant d’une gauche dans le NPA.

    Le fait qu’elle soit surgie en mettant en avant des éléments de stratégie est important et nouveau dans un parti qui laissait de côté cette question.

    Contrairement à certaines allégations cette gauche est très unitaire sur la question du terrain des grandes batailles mais pense que de la façon électoraliste dont se sont posées les questions d’alliance l’affaire était d’une façon certaine mal barrée.

    En plus le NPA est tombé sur des partis de gauche crispés, n’ayant pas bougé d’un millimètre et refusant toujours de rompre avec la gestion libérale qui a fait ce mal immense au peuple et aux travailleurs.

    Demain dans les batailles sociales et écolos au concret et au réel.

  • La position A a réuni 36,3% des suffrages exprimés, la position B 28,5%, la position C 31,5%.

    Quand on additionne les trois on n’obtient pas 100%

  • comment comprendre tout ce charabia ....les travailleurs qui lisent ce compte rendu touffu ,répétitif et ambigu...ne peuvent s’y retrouver. ...le capitalisme et la droite ,sont plus unis que ceux de gauche et c’est pourquoi que les 4% du NPA ,divisé,ésseulé la plus part du temps...ne fera pas obstacle au CAPITAL....et la Droite ,avec l’abstention de ceux qui sont paumés avec nos divisions de gauche pure, parfaite....les fera gagner....encore et encore !!!!

    • les 4% du NPA ...ne fera pas obstacle au CAPITAL....

      C’est indéniable. Mais la gauche plurielle sous domination PS n’a pas fait (et ne fera pas) mieux. Au contraire, elle lui a fait (et fera) des cadeaux (voir par exemple les dernières décisions du CR Rhône-Alpes qui finance Euronews). Bref, il faut reconstruire les outils dans l’indépendance vis à vis de ceux qui gèrent gentiment le capitalisme.

      Chico

    • c’est pourquoi que les 4% du NPA ,divisé,ésseulé la plus part du temps...ne fera pas obstacle au CAPITAL....et la Droite ,avec l’abstention de ceux qui sont paumés avec nos divisions de gauche pure, parfaite....les fera gagner....encore et encore !!!!

      Ce n’est pas simple car la gauche à 51% a fait activement le travail du capital, montrant en cela que faire un score ne signifie pas grand chose.

      Pour des révolutionnaires faire une alliance politique avec des gens qui sont au maximum réformistes dans les mots mais font activement la politique du Capital dans les actes en engraissant le privé avec le fric public, c’est à dire je nomme le PCF, le PS, EE, et le PdG , c’est une impossibilité.

      Les alliances ne peuvent se faire que sur des batailles concrètes et réelles.

      Là ce n’est pas le cas.

      Pour ce qui est du NPA, paradoxalement de perdre son temps à négocier des alliances avec les partis qui soutiennent les patrons et jettent à pleines brassées du peu de fric des régions pour des interets privés, leur a fait perdre du temps et surtout du crédit.

      Le mal est fait en grande partie maintenant pour cette séquence électorale peut-être.

  • le PC a obtenu se qu’il voulait.........j’avais voté C dans l’espoir d’unité, je suis nouveau en politique et plein d’illusion. Je ne comprenais pas pourquoi le PC ne voulait pas s’engager sur un programme, mais seulement aller aux excecutifs. Déja, lors des europeennes, j’avais trouvé ça degueulase de la part du front de gauche de passer leur temps à recouvrir nos affiches (region niçoise).

    Bien, maintenant nous n’avons plus qu’a faire une bonne campagne NPA au premier tour ,et aller a la plage pour le deuxieme.......