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Quel parti est la maladie infantile de l’unité à gauche ? (PC OU PG ?)

Publie le mercredi 9 décembre 2009 par Open-Publishing
17 commentaires

Le théme de l’unité est d’une actualité brulante parce qu’elle represente un formidable espoir pour toute la classe populaire de ce pays, même si cette classe populaire doit attendre la fin des négociations entre les diverses composantes pour pouvoir se déterminer.

Cet espoir stimule également les differents partis concernés je ne parle évidemment pas des Etats Majors mais des militants qui travaillent dans l’ombre depuis tant d’années au contact de la misére, de la précarité et des difficultés des salariés et qui desespérent un peu du grand soir.

On l’ a bien compris réussir cette unité est trés compliqué.De par leurs histoires
et leurs programmes les différentes composantes de cette éventuelle unité sont devant des compromis à faire et pour certains d’entre eux l’habitude n’est pas aux compromis.

Si les différentes directions sont dans le débat et la défiance, chacun voulant mener la danse sans étre sous évalué, les militants se rencontrent souvent et sont finalement trés proches.

Toutes les formations semblent d’accord sur un programme commun : barrage absolu à la droite,radicalité par rapport aux socios démocrates et convergences des luttes.
La balle est donc dans le camp du NPA qui s’est prononcé sur les trois propositions.
36% pour la A 28.5 pour la B 31.5 pour la C autant dire que rien n’est joué et donc rien ne devrait étre decidé car il y a beaucoup d’incertitudes .

Choisir les positions A ou B c’est l’assurance de ne réaliser aucune unité les conditions n’étant pas acceptable par les pseudos futurs ex partenaires.
La position C (même si elle n’est pas idéale) est la seule qui puisse donner deux issues, les deux autres condamnant à un certain isolement doublé d’un effet diviseur. Elle a un double avantage celui de donner une image d’ouverture et également de redonner espoir aux classes populaires bien qu’elle ne soit pas garante de l’unité aux yeux des autres composantes .

Ouverture : si les partenaires potentiels n’acceptent pas cette proposition, ce sont eux qui passent pour les diviseurs vu les efforts du NPA accomplis pour rejoindre l’unité.Le PC ne veut pas du NPA à contrario de ses militants et notre envie de réussir l’unité les embéte, quoiqu’il advienne notre positionnement ne les satisfera pas.

Espoir : la classe ouvriére est perdue et cherche un espoir , cette unité représente le seul espoir et le NPA devra expliquer sa position de façon très claire au sujet des exécutifs.
Si un bloc homogéne se forme il peut créer la surprise et pourquoi pas passer devant le PS et alors dicter ses conditions.

Un succés dans les urnes, même si ce n’est qu’une étape, encourage fortement les luttes mieux il les conditionne et quel est l’intérêt de partir seul chacun de son coté et de faire entre 2 et 5 % pour ne peser sur rien.

Donc une occasion énorme se présente, le capitalisme est devenu vraiment ultra violent et il faut parer au plus pressé en réalisant cette unité.
Même imparfaite elle représente enfin un espoir pour les classes populaires, cette occasion ne se représentera peut être jamais et les travailleurs en ont assez d’attendre inlassablement le grand soir.

Comme le dit Bensaid dans une interview( malheureusement peu diffusée) : « Avant nous avions une religion de l’Histoire qui nous disait : il y aura une lutte finale et nous la gagnerons nécessairement.Aujourd’hui il faut nous débarasser des fétiches de cette religion de l’Histoire, accepter l’incertitude et adopter une politique profane comme art stratégique"

Messages

  • Merci camarade pour tes analyses. Mais pourrais tu nous dire où trouver l’interview (malheureusment peu diffusée) de Daniel Bensaïd ?

    "Comme le dit Bensaid dans une interview( malheureusement peu diffusée) : « Avant nous avions une religion de l’Histoire qui nous disait : il y aura une lutte finale et nous la gagnerons nécessairement. Aujourd’hui il faut nous débarasser des fétiches de cette religion de l’Histoire, accepter l’incertitude et adopter une politique profane comme art stratégique"

    Tu fais référence à la fois au livre de Lénine et aux positionnements des 3 motions A, B, et C. Les 2 premières sont pour moi gauchistes et la 3° pourrait être soupçonnée d’opporunisme en minimisant les diffèrences entre le NPA et le FDG (il y a de sérieuses divergences programmatiques et les compromissions de ses élus régionaux avec un PS social libéral complètement intégré dans le système sont indéniables)

    Une "motion de synthèse" sera présentée au CPN dimanche. Elle se fera autour de la motion A, mais comment la réaliser sans insulter la moton B, qui tient comme la prunelle de ses yeux à un programme anticapitaliste ferme et la motion C qui propose de n’avancer aucun préalable au FDG pour siéger ou pas dans les exécutifs ?
    Il faudrait déjà que la A renonce aussi à imposer au FDG sa stratégie sur les exécutifs et que la C reconnaisse que les divergences programmatiques avec le FDG ne sont pas minimes, puisqu’elle veut travailler avec le PS, dixit MG Buffet.
    Il faudra que la motion B fasse une concession de taille : accepter d’éventuelles fusions techniques avec les listes du PS et d’EE si les conditons sont réalisées (pas de Modem et un PS qui ne sera pas en mesure d’imposer un accord de gestion avant de fusionner)

    Si (avec des si !) cette motion de synthèse des 3 motions voit le jour, en fait elle ne pourra que proposer un "accord tecnique" de 1° tour au FDG.

    Il y a sans doute des régions où le FDG réfléchirait à 2 fois avant de la refuser, pour des raisons électorales (En Aquitaine, le PC n’avait pas franchi la barre des 5% en 2004, et dans certains cas, afin de peser sur la configuration des alliances du PS entre les 2 tours, la barre des 10% devient incontournable)

    Quant au livre de Lénine, La Maladie Infantile (1920), ses conseils au PC britaniique sur la tactique électorale serait encore utiles aujourd’hui.

    Guillot

  • J’estime que l’article de Sicko, de raccourcis en prophéties, est représentatif d’un certain confusionnisme ne profitant qu’aux composantes les plus droitières d’une éventuelle unité à gauche :

     D’abord, le camarade Sicko nous présente le PCF et le PdG comme des partis tout neufs, comptables d’aucune pratique politique réellement existante ! Mais camarade Sicko, PCF et PdG sont aujourd’hui dans les exécutifs régionaux, de concert avec le PS et les Verts. Y pratiquent-ils oui ou non une politique favorable aux couches populaires et donc en rupture avec le libéralisme de droite ou de gauche ? Ou au contraire cautionnent-ils (voire pratiquent-ils) une politique de compromis avec les intérêts bourgeois ? Pour nous, le bilan n’est pas "globalement positif", contrairement à celui que tirent Buffet/Mélenchon. C’est là une divergence réelle car révélatrice. Se taire sur cette question me paraît éminemment dangereux.

     Deuxièmement, l’affirmation selon laquelle les masses populaires attendent impatiemment l’unité reste malheureusement à démontrer. Les "masses" gardent chevillé au corps et aux tripes un souvenir mitigé de l’unité réalisée par la gauche plurielle. Certains secteurs vivent même très mal le genre "d’unité" syndicale réalisée au premier semestre, sous l’approbation sans faille du Front de Gauche, avec les résultats nullissimes que l’on sait.

     Certes l’aspitaion à l’unité est un sentiment sain. Mais si on ne veut pas, édifié par toutes les leçons de l’histoire, que cette unité se transforme en machine de guerre contre les travailleurs, il faut la féconder d’un contenu.
    Or, c’est ce contenu qui fait divergence, la question des gouvernements régionaux n’étant qu’une conséquence. Le Front de Gauche n’est pas favorable à une utilisation 100 % publique des fonds publics en région. Le Front de gauche ne veut pas arrêter le financement sans condition des entreprises, etc.
    Est-ce qu’au nom de l’unité, il nous faut de fait souscrire à une politique qui n’engendrera que nouvelles désillussions, de l’écoeurement, de l’apathie.
    Qui peut oublier que, malgré 20 régions gouvernées par la gauche plurielle, Sarkozy l’a emporté en 2007 sur un programme de... rupture !

    Alors nous savons bien que le PCF et son partenaire PDG ne rompront pas avec le PS. Nous savons bien que comme dans de nombreuses villes, ils se rendront aux exécutifs, fusse avec le Modem (Lille, Grenoble, Toulouse..).
    Ils ne veulent pas rompre parce qu’ils croient pouvoir tirer "à gauche" ce parti, et aussi parce qu’ils ont besoin du pouvoir, des réseaux que leur procurent leurs positions institutionnelles.
    Le NPA doit expliquer le sens de sa bataille unitaire et la poursuivre, car j’estime qu’à ce jour il l’a fait de manière brouillonne et obscure.

  • Bravo l’artiste !

    Ce texte de Bensaïd "malheureusement peu diffusé" ne ferait-il pas l’objet d’une tentative de dissimulation de la part des méchants sectaires anti-unitaires qui ne trouvent pas positif le bilan des régions gérées par la gauche et voient mal l’intérêt de s’allier à ceux qui s’apprêtent à gérer de nouveau ces régions aux côtés du PS et, malgré leurs dénégations actuelles, du Modem ? Ce "malheureusement peu diffusé" témoigne d’un art consommé de l’implicite !

    Comme est admirable cette façon d’enrôler implicitement Bensaïd, à l’aide d’une citation qui ne dit rien sur le débat interne du NPA (et pour cause : elle est bien antérieure) dans la cohorte de ceux qui vraisemblablement attendent le retour de l’imam caché, chantre de la République, de la Laïcité et de l’Unité sans rivages, parti fonder la Gauche Unitaire.

    Pour un peu on ferait dire à Bensaïd que la participation à l’expérience de centre gauche en Italie sous l’égide de Prodi a représenté l’alpha et l’oméga de la politique profane enfin libérée de la religion de l’histoire et de ses dogmes. Chapeau !

    • laissons Bensaïd de côté...

      Il s’agit d’un extrait d’un livre de politique marxiste visant à revenir aux originaux et à en finir avec un "marxisme" fossilisé et scientiste (version social-démocrate ou stalinienne) où les "lois de l’histoire" devaient mener de façon mécanique à la victoire du socialisme.

      Donc aucun rapport avec un texte lié à une question de tactique électorale.

      Pour en revenir aux régionales, nous verrons ce que sera la proposition de synthése au NPA et ce qu’il en adviendra.

      Pour ce qui me concerne NPA ayant voté A, je persiste à dire que toutes garanties doivent être données par nos éventuels futurs alliés.

      En ce sens, je comprends l’impatience des B d’en finir avec les interminables "négociations" avec des partenaires peu fiables.

      Dont la direction du PC, qui demeure de toute évidence sur une ligne de "gauche plurielle" rééquilibrée par un meilleur rapport de force électoral avec le PS.

      On a déjà donné après 81 et avec Jospin...

      Ce qui est en cause, ce n’est pas que le PC et le PG aillent aux éxécutifs (c’est leur problème), c’est que le NPA puissent passer une alliance avec des forces qui iront aux éxécutifs.

      Car ce qui est en jeu, ce sont les principes fondateurs du NPA et le fait que les travailleurs et exploités qui appouvent le programme et l’orientation du NPA ne comprendraient pas (à juste titre) que nous passions des alliances dans ces circonstances.

      C’est la divergence majeure avec nos camarades C.

      Car enfin... Ce ne serait pas sorcier que PC et PG déclarent par exemple en Poitou Charente qu’ils n’iront pas dans un éxecutif dirigé par Royal...
      Même pas... la messe est dite...

      Paco NPA

    • PACO

      Moi auissi, j’ai voté A, mais en pensant B et C (j’aurai pu m’abstenir).
      Alors, la fusion technique ou démocratique proposée au 2° tour, n’est pas aussi une alliance de circonstance ?

      Je connais la réponse faite par le PC Aquitain (et ailleurs aussi) aux propositions unitaires des camarades défendant la motion C (les 2 positions A et C ont été présentées lundi soir en rencontre unitaire régionle : les listes de rassemblement ne devront pas être un cartel d’organisation .
      Et alors, c’est quoi la fusiion démocratique et technique au 2° tour ?

      Devrons nous attendre qu’un 3° "larron" (JLM) joue les entremetteurs ou les marieurs entre le PC et le NPA en proposant un accord technique de 1° tour ?
      Après tout, ausi bien le PC avec ses partenaires du FDG que le NPA son dans la mouîse en ce moment.

      Cordialement

      Guillot NPA

    • Le bouquin de Bensaid quoique complexe est parfois lumineux (même pour moi !) la phrase citée ne concerne évidemment pas la stratégie sur ces élections mais au contraire l’ensemble d’une politique à repenser, une autre façon de mobiliser les classes populaires méprisées et de chasser ce capitalisme ultra violent.

      J’ ai voté C et je suis assez d’accord avec l’analyse de SICKO ( sur la prise de risque à prendre maintenant)mais j’étais assez proche de la A et je comprends les camarades de la B qui au demeurant risquent finalement d’avoir raison.

      De tout évidence le positionnement du NPA enquiquine le PG et surtout le PC attachés pour des raisons de survie .......financiére au PS.
      Se détacher du PS les contraindrait à une prise de risque qu’ils ne veulent absolument pas prendre, trop attachés à leurs postes d’élus,les abandonner les obligerais à se remette en cause or ce n’est pas le genre de la maison !

      Le PC finalement ce n’est plus que l’aile gauche du PS et celui ci a aussi besoin d’eux.

      Voir le NPA s’accrocher ainsi les a surpris et je pense maintenant que quelque soit le positionnement du NPA ils n’en voudront pas car se trame le troisième tour où on sait déjà que ce Front De Gauche ira à la soupe avec socialos et consorts.

      Pourtant même les militants du PC et du PG (entre autres) nous approuvent alors banco camarades militants : VOTEZ NPA c’est tout de même ce qu’il y a de plus cohérent.

    • Voir le NPA s’accrocher ainsi les a surpris et je pense maintenant que quelque soit le positionnement du NPA ils n’en voudront pas car se trame le troisième tour où on sait déjà que ce Front De Gauche ira à la soupe avec socialos et consorts.

      Camarade, j’avoue que je ne comprends pas comment, en faisant cette analyse (que je partage), on peut voter pour l’orientation C.

      Chico

    • Cher PACO

      J’ai voté C parce que c’est le moment ou JAMAIS.

      Si nous ne réalisons pas l’unité à cette occasion nous ne la réaliserons jamais.
      Nous allons tous traîner cette division pendant des années au plus grand profit de la droite qui , malgré ses petites différences réalise l’unité au moment des élections et gagne toujours, c’est juste leur cohésion qui les rends gagnants.

      Alors oui , notre force c’est notre cohérence notre authenticité mais si les élections ne sont qu’une étape il faut essayer de remporter cette étape parce qu’en réalisant moins de 5% nous avons peu de chance de "peser" sur le système.

      Les travailleurs saluent cette cohérence mais sont ils prêts à attendre encore et encore inlassablement le grand soir, tentons cette diversion, prendre des risques c’est le leitmotiv de tous les révolutionnaires même si ce risque là est assez peu dans notre tempéramment.

      Il faut savoir en effet si les élections servent à renforcer et à mobiliser les luttes des travailleurs.
      Au delà des résultats électoraux,la moindre éclaircie même la plus petite des victoires ou satisfactions sert les luttes et les encourage, c’est l’effet "booster".

      Puisque le titre de l’article fait référence à Lénine et à " LA MALADIE INFANTILE" il annonce trés clairement qu’il ne faut pas hésiter à rentrer dans les systèmes les plus conservateurs(parlements) pour enfin incliner les choses en notre faveur,leur pourrir la vie en qq sorte et s’imposer.

      Je ne me suis jamais fait aucune illusion sur le PC et encore moins sur l’opportunisme de Mélenchon mais le NPA doit s’immiscer dans cette gauche radicale(!) pour imposer ses idées, son programme, être l’empêcheur de tourner en rond, infiltrer le système pour la victoire du plus grand nombre.

  • Donc je ne suis pas le seul schirophrène à voter A en pensant C et B.

    Sauf que la mauvaise foi du FDG atteind des sommets, alors que faire ?

    Contourner le débats foireux sur les exécutifs et poser comme base d’accord :

    Pas de solidarité politique ni de gestion avec le PS.

    Au Front de gauche d’assumer publiquement sa solidarité politique et gestionnaire avec le PS.

    • C’est vrai que la phrase de BENSAID ne concerne pas ses élections mais mieux encore elle conditionne ce qu’il faudra peut être repenser en terme politique pour redonner aux classes populaires l’espoir de chasser ce capitalisme ultra violent et de donner enfin le pouvoir aux travailleurs.

      On était beaucoup à étre partagé sur les positions.

      J’ai voté C et en ce sens l’analyse de SICKO me convient bien car il y a urgence à construire une alternative même si elle risque d’étre bancale mais la position A n’était pas mal non plus mais plus distante et je pense qu’il y a 25 ans j’aurais voté B.

      Ne nous faisons pas d’illusion, depuis le début le PC ne veut pas de nous et c’est trés bon de les pousser un peu pour voir jusqu’ou ils vont aller dans l’explication pour nous bouter.Quelque soit la position choisie ils trouveront un pretexte pour ne pas faire route avec nous , faisons en des vilains petits canards.

      C’est vrai aussi que dans les manifs on est d’ accord avec les militants PG et PC, mais le PC a trop à perdre financiérement pour lacher le PS, il n’est plus que son aile gauche , sa légitmité ! auprés des classes populaires.

    • Ben, pas de solidarité de gestion ou pas de participation aux exécutifs, cela revient au même ! Faut pas se tromper : ce n’est pas une question de formulation ou d’habilité à contourner telle ou telle difficulté, mais un problème de fond. Dans les institution, on est soit dans la majo, soit dans l’opposition, mais on ne peut en aucun cas être des deux côtés...

    • A queu super succès de pousser le PC dans ses retranchements !

      la preuve ?

      Les adhérents du PC ont voté à 90% pour l’alliance au 1er ou au second tour pour des exécutifs avec les libéraux (en langage décodé : Politique au service du capital)....

      Et donc pour convaincre les militants du PC c’est raté, ce que c’est que jouer le sommet contre la base...

      Mais plus encore, en dehors du PC est-ce que les plus larges masses viennent tout à coup de découvrir l’âme noire du PC ?

      Que nenni, les tractations sordides s’étant déroulé dans des caves de couvents, en latin ingouchien, dans l’obscurité, avec des charabias creux et longs comme des péniches, les travailleurs n’ont aucune connaissance, ni de près ni de loin de ce qui se passe.

      10 contre un que même en ayant fait toutes les contorsions possibles le NPA sera pris encore pour le vilain qui veut pas la grande zunité, celle qui baise avec une foi biblique les travailleurs depuis des dizaines d’années.

      Mieux les stratèges du NPA sont tellement bons qu’à force de démasquer le PC et le PdG sur leurs noirs desseins que c’est une autre scission devant qui arrive, trop fort.

      Ne faudrait-il pas revenir aux fondamentaux, s’adresser aux prolétaires modernes, avant de s’adresser aux nomenclaturistes, et à la gauche formol ?

      je vous jure qu’en choisissant la liberté et le grand large c’est encore mieux après pour négocier...

    • Lénine conseillait un "front unique électoral" !

      Puisqu’au départ il était question de la Maladie Infantile de Lénine, voici ce qu’il conseillait à ses camarades communistes britaniques en 1920, en matière d’alliance électorale. Et personne ne me convaincra du contraire, la motion B est gauchiste, et la motion A maneuvrière et sectaire, puisqu’elle propose encore au FDG de renoncer à sa stratégie de collaboration de classe, en le "sommant" en quelque sorte de choisir entre le NPA et le PS !

      "Je serai plus précis. Les communistes anglais doivent, à mon avis, rassembler leurs quatre partis et groupes (tous très faibles, certains même tout à fait faibles) en un seul parti communiste sur la base des principes de la III° Internationale et de la participation obligatoire au parlement. Le Parti communiste propose aux Henderson et aux Snowden un "compromis", un accord électoral : nous marchons ensemble contre la coalition de Lloyd George et des conservateurs ; nous partageons des sièges parlementaires proportionnellement au nombre de voix données par les ouvriers soit au Labour Party, soit aux communistes (non aux élections, mais dans un vote spécial) ; nous gardons, pour notre part, la plus entière liberté de propagande, d’agitation, d’action politique. Sans cette dernière condition, impossible de faire bloc, évidemment, car ce serait une trahison : les communistes anglais doivent exiger et s’assurer absolument la plus entière liberté de dénoncer les Henderson et les Snowden comme l’ont fait (quinze ans durant, de 1903à 1917) les bolcheviks russes à l’égard des Henderson et des Snowden russes, c’est-à-dire des mencheviks."
      (source : La Maladie Infantile, chapitre IX : Le communisme de gauche en Angleterre)
      Guillot

      Guillot

    • Lénine recommanderait donc de refaire la gauche plurielle ?

      Apres une pareille exégése des textes sacrés plus besoin de prendre du recul et d’analyser les conditions politiques de 2009,suffit de toujours refaire l’expérience magnifique du gouvernement jospin buffet.

      Lénine s’est beaucoup contredit .

      alors réflechissons par nous mêmes .

    • Lénine recommanderait donc de refaire la gauche plurielle ?

      Est que moi ne j’arrive pas a lire le française... ;-) ???

      Provoc ou bêtise ???

      Lenine parle de quatre parti COMMUNISTES anglaise et en aucun moment ne parle des social-démocrates...!!!!!

      "alors réfléchissons par nous mêmes..." ;-)

      RF