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TF 1 casse du professeur

Publie le mercredi 9 décembre 2009 par Open-Publishing
7 commentaires

Hier sur l’immonde JT de TF1, reportage pour casser du professeur fonctionnaire : ils seraient, selon un institut "indépendant" (de quoi ?) plus souvent malades que les professeurs du privé.
De plus, même les professeurs remplaçants seraient souvent malades.

Et si les professeurs du privé, qui ne font presque jamais grève, n’étaient pas tout simplement plus soumis, soumis jusqu’à l’indécence ?

Messages

  • C’est pas compliqué, l’éducation nationale, on ne peut pas y faire d’ouverture des capitaux alors on va carrément tout détruire.
    Pour tout détruire on commence par salir ceux qui y travaillent. On avait fait ça pour la sidérurgie (trop payés à rien foutre à l’époque, ceux de Neuves Maison près de Nancy) un jour ça a été le tour de Kleber (40% du personnel soi-disant en maladie le lundi matin, sans se demander comment l’usine pouvait encore tourner) juste avant de fermer. La routine.....
    http://npa-commercy.over-blog.com

  • On peut répondre encore une fois ( c’est la 2ème attaque depuis juin 2008).
    On peut se demander comment un rapport confidentiel demandé par le gouvernement devient "non confidentiel"...On peut se demander pourquoi "ils" reparlent de ça alors que ce rapport est déjà ancien.

    On peut se demander comment il se fait que l’état soit obligé de faire une étude : dans la fonction publique, en 2 secondes on connaît le pourcentage d’absences et pourquoi on est absent.

    On peut donner des réponses ( si besoin est ...) 78% de cette population est féminine . Dès qu’une jeune instit (prof des écoles) a fini ses études, a fait une ou deux années sur le tas, il lui arrive de vouloir avoir ses propres enfants ... Après une ou deux répétitions, elle attend un bébé...

    Il lui arrive d’être absente car elle préfère accoucher dans une clinique (l’ingrââte !) et de désirer se remettre de ses émotions de nouvelle maman quelque temps ( temps peut-être nécessaire pour que maman et enfant soient présentés l’un à l’autre...)

    Il se trouve que ces congés pour maternité sont comptés dans les temps ....d’absence .
    11 jours / an pour un prof ....18 pour un flic, etc etc ....il y en a qui n’ont rien a foutre...

    j’arrête , je suis fatigué...

  • salir les salaries est typique d’une politique de droite ...les mettre en concurence fait parti de notre fameuse europe............

    • Un prof du public plus souvent absent qu’un prof du privé ?

      Sans doute, sûrement, c’est normal !

      Pourquoi ?

      Tout simplement parce que les conditions d’exercice du métier d’enseignant sont totalement différentes entre le public et le privé.

      Comment est-ce possible ?

      Parce que l’Éducation Nationale est un service public implanté sur tout le territoire national et qu’à ce titre le service rendu doit être le même pour l’ensemble de la population.

      Dans l’enseignement privé, il n’y a pas de ZEP (Zone d’Éducation Prioritaire) et encore moins d’Établissements Sensibles ou Violence.

      Dans les établissements scolaires de ces secteurs, les conditions de travail peuvent y être très difficiles. Il faut plusieurs années d’expérience pour y être efficace.

      Pour y travailler, il vaut mieux être en forme physiquement et nerveusement, sinon au moindre problème de santé, on a tendance à accuser davantage le coup.

      Quand un enseignant de ce type d’établissement doit être remplacé, il arrive bien souvent que le remplaçant, non formé au nouveau public scolaire et découvrant un monde totalement différent, éprouve quelques difficultés à y travailler.

      C’est ainsi qu’il n’est pas rare de voir le remplaçant du remplaçant du remplaçant être un salarié précaire (vacataire) de droit privé travailler à côté de fonctionnaires de l’EN.

      Le nombre de salariés précaires dans l’EN augmente considérablement puisque un départ sur deux à la retraite n’est plus remplacé, on ne trouve pratiquement plus d’enseignants pour asurer les remplacements.

      Ainsi, dans quelques temps, le nombre de salariés précaires qui enseignent sera aussi important que le nombre de fonctionnaires et grâce à l’appui de statistiques volontairement tordues, le gouvernement pourra exiger une remise en cause du statut de l’école publique selon le bon vieux mensonge qui consiste à faire croire à la population que le privé c’est toujours plus performant et moins coûteux que le public.

      La preuve, les enseignants du public sont plus malades que ceux du privé.

      Un peu à l’image de ce qui a été fait pour France-télécom ou plus actuel encore La Poste. Et là, on a l’union sacré entre les libéraux décomplexés et les sociaux-libéraux. Souvenons-nous des privatisations de la gauche plurielle et des déclarations en off de S. Royal sur le travail des enseignants.

      Désolé d’avoir été long, mais il faut expliquer un minimum les manip. du sarkozysme qui n’ont qu’un but, détricoter le système social français.

      Jak