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Je voudrai être noir ! (videos)

Publie le jeudi 17 décembre 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

de Sergio

Depuis l’élection de Barack Obama à la tête des États-Unis, il me revient en mémoire cette chanson de Nino Ferrer « Je voudrai être noir… », ainsi que le discours ardent de Martin Luter King « I have a dream… » pour les droits civiques des noirs, et les nombreuses victoires du colosse noir,
*Mohamed Ali Clay (Cassius Clay).
*On ne peut évidemment oublier l’exacerbation du combat politico-religieux de Malcom X (Malcom Little) par les autorités étasuniennes, mais à mon sens il est semblable au combat de Mohammed Ali Clay.

En ce qui concerne les deux derniers, la religion revêtait une dimension politique.

Pour Martin Luter King cela se traduisit par une marche sans fin à travers tout le pays, et tout particulièrement dans les États ultra-ségrégationnistes du sud, un grand nombre de meetings, autant de prêches et de discours enflammés ; pour le second ce fut de longues séances d’entraînement, un grand nombre de combats et une succession d’adversaires s’écroulant comme des mouches sous les coups de massette du colosse, une longue série de KO, toujours invaincu, il haranguait les foules venu le voir et défiait le monde entier un poing levé.

Ces deux là ont gagné leurs combats, quand est-il du premier ?

Le dénominateur commun qui relie ces parcours, c’est l’hétérogénéité entre le religieux et le politique, qu’on peut traduire par politico-religieux.

Nous poursuivrons ce récit avec le point du vue de Michael Moore sur cette question. (ses détracteurs lui reprochent une approche réductrice voir manichéenne ; vous pouvez consulter à ce sujet la note N° 1, « esprits à deux cases », à la fin de cet article)

Ceux qui reprochent à Michael Moore sa terminologie moralisante et religieuse (1) quand par exemple au cours du dernier film-documentaire qu’il a produit et réalisé, « Capitalism : A Love Story », à un moment il fait dire au curé de sa paroisse, celui-là même qui l’a marié, que le capitalisme est « le mal absolu », ou que l’ultralibéralisme s’est accaparé de la liturgie, aspect ô combien symbolique, pour travestir l’idéologie ultralibérale (il n’est que de compter les signes religieux prônant le sacralisation de *Wall Street), ceux-là, réagissent comme beaucoup de "critiques" autoproclamés (les ultra-libéraux en redemandent), ne dépoussièrant que la surface des choses (la forme) se gardant bien d’aborder les problèmes de fond ! (2)
*nous demeurons dans le cercle liturgique dévoyé, et le taureau installé à l’entrée de Wall Street est la représentation matérielle du fameux « veau d’or » ; la boucle est bouclée ! Le capitalisme est le mal absolu…

Il me revient en mémoire, un scénarii paru dans l’une des nouvelles de SF du maître incontesté du genre, Isaac Asimov, où le héros de cet incroyable récit s’éveil (3) dans ce qui pourrait être la cuisine d’un appartement, sur une planète totalement inconnue où les habitants ont un aspect atroce et un comportement extrêmement cruel (il sera témoin malgré lui de scènes épouvantables), et pour finir ces aborigènes utilisent un langage incompréhensible et qui échappe entièrement à son intellection.

Une question s’impose alors : « pourra-t-il s’en sortir indemne ? »

Il ne parle ni ne comprend leur mode de communication, n’a aucune notion de l’aspect physique qu’il peut avoir (correspond t-il bien à celui qu’il leur voit ?) Par contre, il sait que s’il commet la moindre faute, celle-ci lui sera fatale !

Que peut-il espérer d’un environnement aussi hostile ?

C’est à peu près se qu’éprouvent nos amis "clandestins" dans la France de Sarkozy.

Dans la dernière note de l’article intitulé « Le bordel prend une ampleur très inquiétante, et rien ni personne ne semble pouvoir l’endiguer ! » paru sur ce site (« Bellaciao » est malheureusement le seul site (et je le déplore), qui remplit à merveille les conditions indispensables à la liberté d’expression), (4) je vous invitai à suivre le développement économique et les conséquences sociales des réformes (le clan sarkozy qualifie cette opération de "modernisation" de la France), d’autre part je vous pose cette question : « Pourquoi l’adaptation du modèle économique ultralibéral passe t-il pour une modernisation, alors qu’il est on ne peut plus obsolète voir criminel ? »

Tout d’abord, pour éliminer les sujets parasitant gravement l’espace médiatique, ceci dans le vain espoir de nous faire oublier que ce qui nous préoccupent réellement c’est :

a) le pouvoir d’achat,
b) le chômage,
c) la sécurité (malgré d’inutiles manipulations statistiques),
d) l’extension de la misère, etc.

Il n’était nullement besoin de réaliser un sondage pour ça, tout le monde s’en doutait…

Le "roi républicain" en a fait une spécialité, priorité « aux effets d’annonce » dont il abreuve les médias inféodés, et que ses portes paroles reprennent sans coup férir. (5)

Le plus racoleur de tous ces projets c’est sans conteste « l’emprunt sarkozy ». Pourquoi ?

a) Dans un premier temps, les banquiers vont se goinfrer en commissions (des dizaines voir des centaines de millions d’euros, ils n’ont pas encore pu en chiffré le montant exact des commissions ; ils s’agit pour eux *d’une double récompense, l’argent des contribuables attribué généreusement par le "roi républicain" aux banquiers et sociétés financières pour renflouer leurs caisses vides, suite aux résultats désastreux et aux spéculations irresponsables liés à une avidité démesurée ; et à cause de cette inconséquence, s’ensuit une seconde inconséquence « l’emprunt sarkozy » récompensant une seconde fois les fautifs en leur attribuant des commissions mirobolantes ( ces commissions qu’ils ne manquerons pas de s’attribuer, grâce aux inévitables transactions sur les circuits financiers).
*comme d’autres subissent la double peine !

b) le chef socialiste, Hollande, l’a souligné assez justement, « l’emprunt sarkozy » sera avant tout un impôt supplémentaire pour une majorité de Françaises et de Français ; les socialistes ont tout de même un soucis dans cette affaire, car comment vont-ils s’y prendre pour justifier le fait que Rocard, socialiste itou, a cautionné moralement cette opération financière ? le PS va t-il lui demandé des comptes ? Ah, schizophrénie quand tu nous tiens !

c) de pseudo-cadeaux à des catégories sociales, Bachelot s’est empressé d’entamer le jeu de dupes des fausses donations (en cette période de "fêtes", c’est normal puisqu’elle joue à fond la carte de l’émoi que cela provoquera), lorsqu’une catégorie sociale apparemment bénéficiera de ces fausses donations mais réelles entourloupes, elles ne seront en rien comparables aux largesses prodiguée par le "roi républicain", comme le bouclier fiscal, la baisse de TVA pour les bistrotiers et gargotiers, etc.
Il faut avoir en tête qu’à part de réels cadeaux pour les banquiers et aux amis du clan sarkozy, les autres catégories sociales bénéficiaires de ces fausses largesses auront à les rembourser, et comme le disait Hollande, cet emprunt est en réalité un nouvel impôt pour le peuple français, et il sera le seul mis à contribution quand arrivera le moment de le rembourser. Ce que Sarkozy s’abstient de dire bien sûr.

Ceci dit, nous pouvons passer aux choses sérieuses...

Il s’agit de l’examen, par la chambre des représentants, du plus vaste projet de réforme du système financier étasunien « Réforme de Wall Street et loi de protection des consommateurs » depuis le « New Deal » du président Roosevelt en 1933. (5)

Pour l’occasion, un conseil de surveillance sera spécialement créé, dépossédant la réserve fédérale (Fed) d’une partie de ses prérogatives. Les deux organismes qui auront le plus à perdre si cette réforme arrive à son terme, sont l’agence de régulation des banques (FDIC) et le contrôleur des marché (SEC) tous deux alliés naturels des banques et du marché.

Rappels des actions ou des réformes entreprises depuis l’élection par le gouvernement de Barak Obama :

Obama s’est attaché à obtenir une couverture sociale pour, plus ou moins, une quarantaine de millions de bénéficiaires qui en étaient totalement dépourvus (sont projet est passé in extremis, moyennant d’inévitables tractations et*compromis dont profiteront pleinement les assurances privées).
*en réalité un rapport de force entre le gouvernement Obama et le puissant lobby des assurances privées en faveur d’icelui.

Il a obtenu et reçu le prix Nobel de la paix (par anticipation ?), alors que dans le même temps il prévoyait d’envoyer de nouvelles troupes (27.000 hommes supplémentaires) sur le terrain des opérations (en Afghanistan et au Pakistan) en précisant qu’il souhaitait voir se multiplier les opérations spéciales (c’est-à-dire au Pakistan ainsi que sur la frontière commune entre l’Iran et l’Afghanistan), etc. ; lors de la remise de ce prix il prononça un discours dans lequel, pour justifier les décisions citées plus haut, il eut cette répartie : « Si tu veux la paix, prépare la guerre ! », un classique du genre, mais pris à contre-emploi pour l’occasion.

Actuellement il s’attellerait à la réforme (en profondeur) des circuits financiers (?)

Tous cela laisse quelque peu dubitatif.

Reprenons :

La veille où le projet de loi était examiné par chambre des représentants, sa présidente, Nancy Pelosi, s’adressant aux acteurs de la Bourse de New York, déclarait : « La fête est finie ! »

Les sociétés, banques d’affaires et de dépôts, organismes de crédit et hedge funds, devront pour la première fois, dûment s’inscrirent à la SEC (l’organisme de contrôle des marchés).
Ce conseil sera en droit de récuser certains produits financiers jugés comme susceptibles de générer un risque systémique. Ma zette, rien que ça ! C’est d’un flou...

Les organismes d’un certain volume (?) devraient alimenter un fonds de 150 milliards de dollars (102,5 milliards d’euros) destinés à assumer les coûts du dépôt de bilan de l’un des leurs, au cas ou.

Avant d’accorder un prêt, l’organisme de crédit devra d’abord vérifier préalablement que l’emprunteur est bien solvable. C’est un minimum, essayer d’emprunter du fric si vous n’êtes pas solvable ! (6)

Mais il faut relativisé ce beau projet car, la Maison Blanche souhaitait que les intervenants des marchés soient tous soumis aux régulations concernant les produits hautement spéculatifs dits "dérivés", et qui représentent Six cent mille milliards (600.000 mille milliards de dollars) dans le monde et qu’ils soient régulés.

Et bien, c’est raté !

Le très puissant lobby qui protègent tous ces groupes financiers (Boeing, General Electric, celui-là même qui porta le pêt auprès du Conseil d’État dans la magouille sarkosienne qui profita au "frère" Bouygues, le fils du père, au prétexte de « patriotisme économique » mais en réalité il s’agit de favoritisme au profit de l’un des membres du clan sarkozy , Coca-Cola, etc.) est parvenu à faire voter un amendement protégeant la plupart de ces géants de la finance et tous les autres acteurs de tel les hedge funds en particulier, leur évitant les désagréments d’un contrôle sur leurs activités des produits hautement spéculatifs dits dérivés.

Comme il était écrit en début de sujet, l’un des instigateurs du texte (le démocrate Barney Franck, représentant du Massachusetts) à fait voté un texte "aux avancées historiques", car elle mettrait fin aux renflouements des banques et organismes financiers (c’est à dire les banquiers et les gérants de sociétés de crédit sans scrupules !) avec le fric des contribuables étasuniens.
L’argent des contribuables étasuniens ne serait plus mis à contribution pour sauver le système (c’est évidemment un gros baratin, mais plus c’est gros mieux ça passe !) et nous verront si à la prochaine crise majeure (cela risque de se produire très rapidement), comme ils n’ont pas modifié le système spéculatif et utilisent la même martingale "gagnante", et n’ont rien d’autre à proposer, alors ils serrent les fesses et prient leurs dieux l’argent, le pognon, le fric, la fraîche, le flouze, la tune, l’oseille, etc.

Nous verrons bien si ces bonnes résolutions et ce projet de lois (la régulation financière) seront vaincre l’injustice et assurer un meilleur partage des richesses ; j’ai comme un doute !

Pourquoi écrire que ce système est obsolète voir criminel ?

La réponse est fort simple, le "roi républicain" s’invente une commission économique bidon (Stiglitz) et y invite de grands économistes dont le prix Nobel (Stiglitz), et tente de faire accroire qu’il est gravement préoccupé par les problèmes qu’engendre la "crise" économique (en réalité une crise systémique majeure) dont de nombreux Français souffrent ; rien n’est plus faux !

Nous avons un prix Nobel (c’est le seul l’unique prix Nobel d’économie français ! ), bien de chez nous, mais dont Sarkozy évite de parler ou d’inviter à ses pseudo-commissions pour lui demander un avis éclairé.

Ce prix Nobel, n’est ni un gauchiste, ni un révolutionnaire, mais un libéral bon teint.
Alors pourquoi cet ostracisme envers ce monsieur de 98 ans, toujours bon pied bon oeil ?
Parce que ce prix Nobel d’économie n’est pas orthodoxe, il n’hurle pas avec les loups !

Ils ne sera jamais l’invité des Calvi et autres Demorand, nouveaux chiens de garde de la pensée unique, lieux d’échanges conventionnels, lieux d’aisance, d’insignifiance, en dessous de tout.

Par conséquent, il n’exposera pas ses belles théories et ne prodiguera pas de sages conseils.

Il avait pourtant prédit le krach boursier, et les conséquences désastreuses sur le chômage, mais en sarkosie, on aime pas les gens clairvoyants surtout s’ils sont réellement compétents.

L’économie est trop sérieuse pour la confier aux gens de la sorte ; le "roi républicain" entouré de faux conseillers mais vrais filous, seront beaucoup plus efficaces que ces rustauds qui veulent en imposer ; et entre gens du même monde on se comprend tellement mieux !

Et pourquoi ce monsieur Allais, Maurice Allais, aurait-il raison envers et contre tous ?

Parce qu’il nous met en garde contre de nouvelles hausses du chômage, contre l’effondrement total de notre industrie (du moins ce qu’il en reste) ; il prédit même, que toute notre industrie filera à l’extérieur !

Mais le "roi républicain" s’en contrefout, n’a-t-il pas prévu un plan B au cas ou tout ça finirait mal pour lui et son clan ?

N’a-t-il pas dit que les politiques ont fait n’importe quoi en privatisant à tort et à travers ? Sacrifiant l’intérêt général aux intérêts particuliers (certainement ces mêmes fraudeurs, qui planquent leur oseille ; près de 30 à 40 milliards, estimation basse, s’évadent vers des paradis fiscaux, une paille !)

Le G20, dont notre "trublion national" est si fier de poser sur les photos (entre deux coups de fil importants, ce qui permet d’exposer les montres de prix qu’il s’est offert ; « si t’est riche et que ça ne se voit pas, à quoi ça sert ? »), a accélérer la libéralisation du commerce international, ce qui eu pour conséquence directe l’accélération exponentielle du nombre de chômeurs.

Après cela il nous fera un grand numéro de « patriotisme économique » en faveur de son "frère" Bouygues (en France), de l’homme de clan Bolloré (en Afrique) et consorts ; ces obligés touchent les retours sur investissement, et le tour est joué !

Si vous voulez avoir une idée précise de l’état de décomposition dans lequel baigne la France, je vous invite à comparer *les courbes de chômage, la notre en la comparant à celles de nos partenaires, et tout particulièrement à celle de nos voisins allemands, (le partenaire privilégié par excellence puisque lors de la présidence tournante française, Sarkozy projetait de lui faire porter une partie du fardeau de son incompétence économique, mais Angela Merkel ne s’est pas laissé duper).
Vous ne serez pas surpris de constater que nous sommes en très mauvaise posture malgré les déclarations rassurantes du clan sarkozy et des portes paroles à sa botte ; en très mauvais état financier donc, mais cela n’empêche pas notre "roi républicain" de fanfaronner et de multiplier les folles dépenses, 172% d’augmentation par-ci, le budget de l’Elysée qui explose par-là, etc., etc.

Au moment de l’élection de sarkozy, la dette de la France flirtait avec les 64%, deux ans et demi après elle sera de 84% (elle atteindra 254 milliards d’euros fin 2010, soit 37 milliards de plus) et le déficit public se creusera de 8,2 % du PIB cette année et de 8,5 % du PIB l’année prochaine du jamais vu ! La crise a bon dos.

Il serait grand temps, bien sûr, de nous passer de Sarkozy, la France n’a plus le moyen de ses ambitions !

Nous devons envisager sérieusement la redistribution des richesses que nous produisons, les ultras-friqués nous coûtent les yeux de la tête, il faut s’en débarrasser au plus vite !

Les capitalismes sont à l’agonie, tant que la bête ne crèvera pas définitivement, elle causera encore beaucoup de dégâts, il faut limiter la casse et s’en débarrasser à jamais ! « morte la bête, mort le venin ! »

Comme le suggérait fortement Michael Moore, rendez-nous l’argent que vous nous avez volé !

*( à ce sujet vous pouvez consulter les chiffres que donne le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII), ainsi que le hors-série n° 82 «  Alternatives Economiques  », l’explosion du chômage, le recul du PIB le plus important qu’est enregistré la France depuis la création des comptes nationaux, l’explosion des inégalités, etc.)

NOTES

(1) J’ai lu quelque part qu’un vilain reprochait à certains penseurs (déficients selon lui ?) de réfléchir avec un esprit à deux cases (le bien contre le mal, etc.) ce qui laisserait supposer que d’autres disposeraient de trois cases voir plus, ou seulement d’une case... Mais l’essentiel n’est-il pas l’usage que l’on fait des cases dont on dispose ? Les ordinateurs les plus performant fonctionnent en binaire, non ? Il ne viendrait à l’idée de qui que ce soit de le leur reprocher.

(2) ce sujet serait beaucoup trop long à développer dans le contexte de cet article et requerrait un article à lui seul. A ce sujet, dans son dernier ouvrage, «  Après la démocratie  », Emmanuel Todd traite du sujet : « …en perte de vitesse, pour ne pas dire la quasi disparition des pratiques religieuses dans nos sociétés dites "modernes"… » mais le sujet est pour le moins incomplet car il omet (volontairement ou involontairement ?) d’aborder la question de la « transformation des symboles liturgiques au service de la doctrine ultralibérale » que Michael Moore dénonce explicitement, lui, dans son film-documentaire, « Capitalism : A Love Story ».

(3) la vie ne serait-elle qu’un rêve ?

(4) à ceux qui me reprochent de trop "parler", un peu comme l’a formulé Michel Onfray quand il écrit : « ...un discours n’est inutile que s’il mène à l’action... »
a) A ceux-là (pas Michel Onfray) je réponds qu’il est bien difficile d’agir sans formuler l’objet de sa révolte !
b) pour élaborer clairement une opinion, on est dans l’obligation de se bien documenter et de s’informer du mieux possible sur le sujet qui nous préoccupe afin de le mieux défendre. sergio (que se soit énoncé dans un style ancien ou en verlan, tous les langages sont valables ; personnellement, l’argot me convient aussi bien) Vous pouvez (re)lire «  le théâtre et son double  » d’Antonin Artaud dit « Momo ».
c) vos insultes et votre condescendance ne m’atteignent pas.

(5) L’emprunt sarkozy à côté de ça, c’est de la petite bière ! Une minable opération financière étatique, profitant prioritairement aux banquiers, organismes financiers et aux amis du clan sarkozy. Le « plan de relance » a bon dos !

(6) cela éviterait par exemple les combines financières dont l’ancien patron du Medef Seillière via le hedge funds qu’il contrôlait s’était fait la spécialité, le fameux LBO ou effet levier financier.



Messages

  • b onjour, je vous fais observer que je ne rêve pas d’un monde où l’on puisse comparer un être humain à un ordinateur CQFD

  • Merci pour cet article très instructif, mais je pense que le salue ne viendra pas de la façon que tu l’espère (dégager sarko) mais plutot d’un contexte international différent, nous assistons à un changement d’axe ... patience, le temps nous éclairera comme il l’a toujours fait

  • Vous écrivez : bonjour, je vous fais observer que je ne rêve pas d’un monde où l’on puisse comparer un être humain à un ordinateur CQFD

    Moi non plus Sylvette, mais il faut se rendre à l’évidence, les ordinateurs et le langage machine dit binaire furent créés par l’homme ; il ne me semble pas avoir fait allusion aux systèmes bioniques.

    Vous écrivez : Qu’il est DUR de vouloir coûte que coûte faire l’économie de lire "Le Capital" et ses textes annexes, lire Lénine (Impérialisme stade suprême du Capitalisme") ... Il suffirait peut être alors de dire "je voudrai être Rouge" ?

    Ma couleur préférée c’est le noir, on ne se refait pas.

    Vous écrivez : Merci pour cet article très instructif, mais je pense que le salut ne viendra pas de la façon que tu l’espère (dégager sarko) mais plutôt d’un contexte international différent, nous assistons à un changement d’axe ... patience, le temps nous éclairera comme il l’a toujours fait.

    je suis extrêmement patient, d’autres le seront moins… nous verrons bien.

    Vous écrivez : Je ne comprends pas bien l’analogie que tu propose entre Malcolm X, Luther King et Ali, et la situation actuelle, en particulier en France.
    Pour ce qui est du début de ton texte, toute analogie entre la France et les Etats-Unis pour ce qui est de la place de la religion dans les combats d’émancipation me paraît complètement décalée. Les Eglises ont toujours -peut-être malheureusement, mais ce n’est pas mon propos- joué un rôle dans le combat des Afro-Américains, depuis l’esclavage lui-même où les Africains et leurs descendant ont su se réapproprier le culte chrétien pour y insuffler la transmission par bribes de culture et rites africains, mais aussi de l’espoir de la fin de l’esclavage et du retour en Afrique (spécifiquement avec l’utilisation forcenée du mythe de Moïse et de la "Terre Promise").
    En France et dans ses (ex-)colonies, il en a presque toujours été autrement, et en particulier dans les luttes de l’immigration en métropole (même si la religion peut y avoir une place, mais jamais centrale).
    Enfin, comparer Malcolm X et Muhammad Ali, ça tient pas des masses. Ali était un sublime boxeur, il a contribué comme bien d’autres à la popularisation de la lutte des Afro-Américains et pris des décisions courageuses, mais c’était un sportif pas un militant, et encore moins l’animateur d’un courant de pensée ; il n’avait ni théorie, ni bases politique, et s’est laissé berné par la Nation Of Islam, tout en ne soutenant pas Malcolm X au plus fort de la tourmente. Malcolm lui était un militant, un leader et un intellectuel avec des idées en mouvement, en construction perpétuelle, avec un programme, une volonté d’unité du mouvement noir...

    Je ne fais pas de lien entre les Etats-Unis et la France, juste une digression, les combats de Malcom X, Martin Luther King et Mohamed Ali Clay, sont a replacés dans leur contexte historique ; d’autre part, j’ai souligné que le dénominateur commun qui reliait ces parcours, était à l’évidence une hétérogénéité entre la religion et la politique ; lorsque Michael Moore précise dans son dernier film-documentaire que les idéologues ultra-libéraux ont travesti les symboles religieux à leurs théories, sous-entendu dorénavant elle revêt un caractère universel, et rien de plus…

    Lorsque tu précises quelle fut l’exacte implication des Afro-Etatsuniens dans les combats qu’ils menèrent pour obtenir leur émancipation est fort juste ; d’ailleurs on a pu le constater à d’autres périodes de l’histoire de l’humanité où des évènements similaires eurent lieu ; pour ne prendre qu’un exemple, remémorons nous la conquête de la « Nouvelle Inde » par les Conquistadors espagnols.

    Bien qu’ayant subit toutes sortes de sévices et d’humiliations (entre autre la privation de culte), les Amérindiens, bien que réduits et soumis à l’esclavage, continuèrent malgré le risque encouru (la peine de mort) leurs cérémonies et pratiques religieuses, plus discrètement il est vrai mais au sein même des églises que les Espagnols les obligèrent à ériger ; ils avaient parsemé les édifices espagnoles de signes et de symboles qu’eux seuls connaissaient puisque les Espagnols ignoraient (méprisaient) leur culture, et de cette manière purent contournés l’interdiction.

    Mohamed Ali Clay, déclare très clairement qu’il souhaite renoué avec ses racines africaines et la religion se révélait un moyen d’y parvenir.

    Et pour clore provisoirement ce chapitre, je ne veux pas faire d’amalgames entre l’immigration et l’insécurité (tu as noté que j’évoquais le manque de sécurité, sécurité de l’emploi, sécurité contre les bavures, etc.) comme c’est le cas actuellement pour les dirigeants de l’UMP ainsi qu’au plus haut niveau de l’Etat français ; cette période est nauséabonde et les attiseurs de haines injustifiées sont des criminelles. Et je réédite mon souhait « je voudrai être noir ! »
    sergio