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Emploi des personnes handicapées

Publie le samedi 26 décembre 2009 par Open-Publishing
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Emploi des personnes handicapées :

Travailleurs handicapés : malgré le couperet du 1er janvier les travailleurs handicapés restent les derniers embauchés et les premiers licenciés et la situation des travailleurs handicapes sans papiers victimes d’un accident du travail est désastreuse digne du 19 eme siècle

Victimes de la crise

La loi toujours pas appliquée à ce jour

Cinq ans après la loi sur le handicap, l’égalité d’accès à l’emploi n’apparaît toujours pas. En effet selon la loi, toute entreprise d’au moins 20 salariés doit employer à temps plein ou à temps partiel, 6 % de travailleurs handicapés. Or les entreprises n’embauchent toujours pas 6 % de travailleurs handicapés, le taux d’emploi est de 2,8 % selon une étude récente de la Dare et les PME vont se voir sanctionner plus lourdement à partir de 2010.En effet à partir de janvier 2010 il est prévu de multiplier par 2,5 les pénalités pour les PME de plus de 20 salariés notamment qui celles qui n’ont pas mené d’action en faveur de l’insertion des personnes handicapées (Quota de 6% de l’effectif). C’est ainsi que depuis le 12 novembre 2009 le CGPME (c’est le MEDEF des petites et moyennes entreprises) appelle sur son site à signer une pétition intitulée "Halte aux pénalités financières ! Mobilisons-nous pour la liberté d’embauche !".car cet organisme refuse d’appliquer la loi sous en disant que celle-ci fragilise les PME... toujours la même chanson : ce n’est pas à nous de payer par contre nous voudrions bien des subventions.

Rappelons , que cette réforme initiée en 2005 verra réellement sa portée qu’en 2010, avec un coût financier du non-respect de l’obligation d’emploi plus important pour les employeurs. car à compter du 1er janvier 2010, une sanction a porté la contribution annuelle sur trois ans t en une majoration de la contribution financière (1 500 fois le SMIC horaire par unité manquante soit à ce jour 13 230 € par unité manquante).

Cette loi a été votée sous Chirac.

Il est bon de le rappeler.

À ce jour seulement une entreprise sur deux a atteint le seuil de 6 %. L’employeur dispose de plusieurs dispositifs pour remplir ses obligations en matière d’embauche de travailleurs handicapés. En pratique, on constate que la plupart des entreprises se contentent de verser la contribution à l’AGEFIPH ou Passent des contrats de fourniture, pour faire baisser les amendes ; les grandes entreprises font baisser les amendes car elles passent des accords ou sous-traitent avec des centres de travail pour personnes handicapées (Esat)

De plus ce sont les personnes handicapées les plus diplômées qui trouvent plus facilement du travail alors que le manque de qualification est un problème majeur du fait que beaucoup d’enfants handicapés n’ont pas trouvé leur place dans le système scolaire actuel. Rappelons que 83 % des personnes handicapées ont une qualification inférieure au BEP.

La 13e semaine pour l’emploi de personnes handicapées qui vient de débuter va-t-elle aboutir à la sensibilisation des entreprises et modifier 
les mentalités et le regard porté sur le handicap.

Une société qui fabrique du handicap en rendant la situation désastreuse pour les travailleurs handicapés

Rappelons que des entreprises parmi de grands groupes embauchent leur propres salariés rendus handicapés par un accident du travail ou une maladie professionnelle : handicap fabriqué par le travail ; de ce fait elle applique le taux de 6%.

Rappelons que la société ,ne se contente pas de rejeter les personnes handicapées elle les fabrique par le travail ,les guerres , les famines

Les mauvaises conditions de santé ,la prison où la santé mentale est altérée

Et pour des travailleurs sans papiers la situation est désastreuse
C’est le cas en Espagne où l’on apprend sur le site rue 89

Selon un article de Elodie Cuzin

« son employeur sans papier perd un bras l’employeur le jette

Une situation digne du le XIXe siècle

« l ’employeur affirme ne pas le connaître. Quand : la police a découvert le bras sectionné de son ancien employé sans-papiers lgar, un Bolivien de 33 ans, IL prend son poste à la machine à pétrir le pain d’une boulangerie industrielle près de Valence, à l’Est de l’Espagne. . Les syndicats espagnols dénoncent le grand nombre d’accidents du travail mortels. »

« Selon le syndicat Commissions Ouvrières (CC.OO), ses employeurs « ont forcé l’accidenté à nier qu’il s’agissait d’un accident du travail lorsqu’ils le transportaient dans leur camionnette de livraison, avant de l’obliger à descendre à 100 mètres de l’hôpital ».

« Après avoir nettoyé la machine, l’entreprise a continué le travail »
Deux morts par semaine dans l’agroalimentaire »

Les syndicats de travailleurs dénoncent régulièrement le nombre d’accidents mortels du travail en Espagne. « 

En une seule semaine du mois de mai, six ouvriers de la construction ont perdu la vie, soit 62 victimes depuis le début de l’année.

Les travailleurs handicapés restent les derniers embauchés et les premiers licenciés

Enfin si les travailleurs restent les derniers embauchés il restent les derniers embauchés et les premiers embauchés c’est le l cas à Nantes par exemple "Notre boulot nous a toujours tirés vers le haut. Si on le perd, on devient quoi ?"Selon un article du journal le monde du 9 décembre de Yan Gauchard

« On y apprend que la société Earta, entreprise d’entretien d’espaces verts, est frappée par la crise. Dans une entreprise sur
Trente licenciements, touchant 23 salariés handicapés, sont annoncés sur un effectif de 96 personnes. La société Notre boulot nous a toujours tirés vers le haut. Si on le perd, on devient quoi ? » « Victime d’un accident vasculaire cérébral en 1995, Guy Douaud, ancien ouvrier pâtissier, a repris pied deux ans plus tard lorsqu’il a intégré Earta (entreprise adaptée de réinsertion des traumatisés crâniens), dans la banlieue de Nantes. Fondé par le professeur de médecine Jean-François Mathé, ce projet social menace de voler en éclats. Trente licenciements, touchant 23 salariés handicapés, sont annoncés sur un effectif de 96 personnes. La société, spécialisée dans le conditionnement et l’entretien d’espaces verts, affiche près de 200 000 euros de pertes » »

Il ajoute la Régression est insupportable ;

« " Les salariés redoutent le scénario d’un dépôt de bilan avec reprise de l’activité sous le statut d’établissement et service d’aide par le travail (ESAT). "Dans la structure actuelle, les salaires des personnes handicapées sont financés à 55 % par l’Etat, relève Mme Martin. Dans les ESAT, tous les postes, même administratifs, sont pris en charge à 100 %. Cette option signifierait une régression insupportable pour les personnes handicapées. Car en ESAT, le travailleur handicapé n’est pas reconnu comme salarié." « r »

Martine Lozano militante associative

Source

Viva magazine
Mutualité française
Article repris sur rue 89
Et article du monde

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