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Les conservateurs canadiens se maintiennent dans les sondages

Publie le mercredi 30 décembre 2009 par Open-Publishing
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Les conservateurs du premier ministre Stephen Harper se maintiennent en tête des sondages en cette fin d’année 2009. On dirait un gouvernement "teflon". En effet, malgré le scandale des prisonniers afghans torturés et l’étiquette donnée au Canada à Copenhague de pays qui n’en fait pas assez pour s’attaquer aux changements climatiques et malgré le rapport disant qu’il y a autant d’enfants pauvres au Canada qu’il y a vingt ans, rien ne semble vouloir faire baisser le niveau de confiance que les Canadiens portent au gouvernement conservateur.

Bien sûr, il y a dans tout l’Occident ce courant conservateur qui sévit et qui veut que l’on voit d’abord à ses intérêts propres, ce courant du "chacun pour soi" qui fait que l’on se foue de ce que le gouvernement a pu faire à d’autres que soi-même.

En fin de compte, l’ultime critère de bien des électeurs lorsqu’ils ont à voter, c’est de savoir quel parti est le plus apte à conserver les divisions socio-économiques existant à l’intérieur du pays telles quelles.

Il y a encore trop de gens qui ont beaucoup à perdre. Et s’ils ont quelque chose à perdre, ils veulent en profiter au maximum.

"La prospérité ne se mesure pas d’après le bonheur de chacun mais d’après le malheur des autres."

- Thomas More, "L’Utopie", publiée en 1516

Aussi longtemps que cette unité de mesure de la prospérité sera en usage, les partis politiques qui prônent le "chacun pour soi" iront chercher la majorité des votes.

La déclaration universelle des droits de l’Homme qui exige un revenu suffisant afin que tous puissent vivre décemment en prend pour son rhume ainsi que les partis politiques qui cherchent à la voir appliquée, comme c’est le cas pour le parti Québec solidaire à l’échelon provincial au Québec.

Messages

  • Malheureusement, la citation de More comme quoi "La prospérité ne se mesure pas d’après le bonheur de chacun mais d’après le malheur des autres." est une tare que l’humanité porte depuis toujours et qui fait qu’on est prêt à tout pour que cette maxime demeure la réalité de notre monde : lois injustes, guerres, coupures dans les programmes sociaux nécessaires aux plus démunis, etc...

    Et de plus, que serait la prospérité sans quelqu’un à qui faire voir qu’il est un minable ? Pour que l’on puisse le qualifier de minable, il faut évidemment qu’il soit dans une situation de vie de beaucoup inférieure à celle que l’on a soi-même.

    Tous nos dirigeants politiques sont élus pour perpétuer l’injustice socio-économique. Un politicien qui se présente avec la justice socio-économique comme programme n’a aucune chance en ce monde.

    Mais comme j’ai dit à l’un de mes amis qui fait partie de la classe socio-économique défavorisée mais qui aux élections a tendance à voter pour le même parti que les nantis : "Ils doivent bien rire de toi les bourgeois à l’aise financièrement quand tu donnes ton vote au même parti qu’eux ; parce qu’eux, ils votent justement pour ce parti-là pour que toi tu restes dans ta situation financière précaire."

    En effet, il faudrait au moins que les pauvres arrêtent de voter pour les partis qui défendent les intérêts des riches. Ça serait un début.