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cftd et soces dems unis dans la casse des services publics

Publie le dimanche 26 septembre 2004 par Open-Publishing
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Notons que cet article ne vient pour une fois pas de nous mais d’un collectif de jeunes chercheur

Et voici l’article

Chérèque n’est pas un simple "jaune" mais un véritable représentant des intérêts patronaux, un réel exécutant de la politique du capital financier. Aujourd’hui Nicole Notat "gagne bien sa vie" avec sa boîte privée Vigeo,

Voire la poubelle internet de la tsarine notat c’est édifiant nda

http://www.vigeo.com/

"Agence européenne de notation sociale" en travaillant pour les multinationales dans le domaine, notamment, de l’ "éthique des affaires". La ligne de Chérèque répond à la même "conception du syndicalisme". Une "conception" qui correspond à la politique antipopulaire du Parti Socialiste et la séconde activement. Mais on aurait dû s’en apercevoir bien avant et, surtout, agir en conséquence. Par exemple, lorsque le gouvernement Jospin a préparé, par sa loi du 1er août 2001 (LOLF) et avec de vastes complicités syndicales, la casse de la fonction publique que la droite mène à terme actuellement.

"DROITE" ET "GAUCHE" DANS LA CASSE DE LA FONCTION PUBLIQUE

A présent, le ministre de la Fonction Publique de "droite" parle ouvertement d’une vaste réduction du nombre des fonctionnaires (qui, manifestement, seront remplacées par des contractuels de plus en plus précaires). Mais comment a-t-on préparé une telle politique ? Il paraît évident que la LOLF, loi organique des finances du 1er août 2001, élaborée et promulguée donc sous Lionel Jospin, a été le véritable feu vert à cette politique de casse de la fonction publique. L’un des principaux auteurs de cette loi, Anne-Marie LEROY, conseillère d’Etat qui fut conseillère pour la fonction publique dans le Cabinet de Lionel Jospin, nous l’explique assez ouvertement dans Cadres-CFDT d’octobre 2003 .

1. Ce que fait la "droite"

"jeudi 23 septembre 2004, 19h10 Renaud Dutreil souhaite réduire fortement les embauches de fonctionnaires

PARIS (AP) - Le ministre de la Fonction publique Renaud Dutreil souhaite que l’Etat embauche seulement "40.000 fonctionnaires par an" ces dix prochaines années contre 77.000 actuellement de façon à réduire les effectifs de la fonction publique d’Etat."

Telle est l’info qu’on vient de voir passer. Mais comment a-t-on préparé la mise en place d’une telle politique ?

2. Ce qu’avait préparé, et commencé, la "gauche"

C’est bien la loi du 1er octobre 2001 (LOLF) qui a planifié une telle opération et lui a donné le feu vert. La conseillère pour la fonction publique et la réforme de l’Etat de Lionel Jospin, Anne-Marie Leroy, ne s’en cache pas vraiment dans son article paru dans Cadres - CFDT d’octobre 2003 et qui mérite d’être lu très en détail :

http://www.cadres-plus.net/pdf_lire.php?num=463

où on constatera d’emblée que les extraits suivants sont cités à côté du texte :

" La gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences ne se construit pas sur des corps statutaires, mais sur des filières de métiers, et la structure actuelle des corps des ministères ne correspond que rarement à celle des métiers qui y sont exercés."

Le statut des fonctionnaires dérange donc...

" La demande prévisible d’une plus grande capacité à encourager et à remercier les agents, y compris celle de sanctionner les abus, n’est guère compatible avec un système de promotion et de discipline centralisé, dans lequel les décisions reviennent à des acteurs, administratifs et syndicaux, plus soucieux de gérer leurs relations et l’équilibre de leur rapport de forces que d’assurer la motivation et l’efficacité des équipes de terrain."

Lire : Tout le pouvour aux "chefs" locaux !

" Reconnaissons que dans ce tableau la France a du mal à passer pour un exemple de modernité, avec ses corps multiples à gestion ministérielle, ses emplois à la discrétion du gouvernement, les carrières de ses cadres dépendant de réseaux divers ou gérées par des chefs de corps en fonction de logiques de territoires..."

Autrement dit, la France doit cesser d’être une "exception" par rapport au "système américain"...

Cet article d’Anne-Marie Leroy, intitulé :

" Une révolution peut en cacher une autre
La LOLF et la gestion de la Fonction Publique"

commence d’emblée par :

"La loi organique du 1er août 2001 n’est pas une réforme budgétaire : c’est une révolution de la gestion publique dans son ensemble."

Tout un programme. Et c’est vrai que ça va très loin, car le transfert de responsabilités aux "chefs" locaux dits "de terrain" oblige à leur confier également la gestion des personnels et à établir des budgets par projet au lieu d’un budget recurrent de l’Etat. Pour des raisons évidentes, ces "chefs", gestionnaires locaux des projets, préfèrent des personnels précaires dépourvus de tout statut et de toute indépendance et le plus mal payés possible à des fonctionnaires qui ont des droits et qu’on doit payer décemment. Ce n’est pas sorcier.

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