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...pour ne pas se joindre aux dindons de la farce...

Publie le samedi 23 janvier 2010 par Open-Publishing

Par Ali Fkir, membre du Comité National d’Annahj Addimocrati, 22/1/2010

Le camarade Abdellah El Harif, directeur du journal "ANNAHJ ADDIMOCRATI" (la Voie démocratique) vient de recevoir un "appel" à l’organisation d’un "dialogue national élargi" relatif au rôle et à l’avenir des moyens d’information/communication... Le dit appel a été adressé au camarade par les "présidents des groupes parlementaires" du PI (dont le patron est les premier ministre actuel du Maroc), de l’USFP, du PPS, du MP, du RNI ( qui participent depuis 12 ans au gouvernement) et du PAM, le dernier rejeton du makhzen (enfanté en 2009 et devenu aujourd’hui le 1er parti "fort" du pays !!!).

ANNAHJ ADDIMOCRATI a rejeté "l’invitation". Pourquoi ?

 Actuellement la presse non partisane est victime de persécution makhzenienne et de tracas administratifs. Or, nous constatons que le gouvernent à qui incombe la responsabilité d’assurer le droit inaliénables des citoyen-nes à l’information est, juridiquement et politiquement, responsable aujourd’hui des graves atteintes à ce droit en instaurant sur le terrain la censure, et en réprimant des journalistes non inféodés au makhzen ou aux dits partis.

Le PAM étant le "premier parti du Maroc", et qui préside en outre la "2ème chambre", n’a jamais manifesté son opposition à la politique de bâillonnement suivie par le gouvernement.

 Le gouvernement des 5 premiers partis a toujours cadenassé les moyens d’information/communication publics devant ANNAHJ ADDIMOCRATI, et cela malgré que ces moyens soient financés par l’argent du peuple marocain.

 Ces parlementaires, toutes tendances confondues, n’ont aucune légitimité populaire pour qu’ANNAHJ ADDIMOCRATI discute avec eux sur le rôle et l’avenir des mass médias. Ils sont le produit "d’élections" boycottées par le peuple, élections où l’administration et l’argent (achats de voix) étaient le seul réel "électeur".

 Ces parlementaires ainsi que leur partis ne sont pas fiables. Ils n’ont aucune crédibilité sérieuse. Tout le monde sait que l’élaboration des "politiques stratégiques" étatiques est du ressort du palais et de son entourage "privé".

Le rôle des partis parlementaires se limitent essentiellement à l’applaudissement des décisions royales.

Les parlementaires ont-ils un jour dénoncé la répression qui s’abat sur la presse ?.

 d’aucuns se précipitent pour s’engager aveuglement dans des opérations de diversion, opérations initiées par des services spéciaux liés au centre makhzenien de décisions (Sahara, régionalisation, remaniement du gouvernement...). Ces messieurs ne font que jouer (honteusement) le rôle de piètres acteurs.

ANNAHJ ADDIMOCRATI a son agenda, et ce ne sont pas les tentatives de diversion makhzeniennes qui vont le détourner de sa VOIE de combat conséquent.

Comme il avait décliné hier l’invitation de Moatassim (conseiller du roi) à participer au "dialogue" sur le Sahara Occidental, ANNAHJ ADDIMOCRATI refuse aujourd’hui de se joindre aux dindons de la farce pour cautionner en fait la politique de censure dont est victime la presse, et la répression qui s’abat sur des journalistes qui essaient de faire honnêtement leur travail.

ANNAHJ ADDIMOCRATI, avance, lentement certes, mais sûrement.