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Régionales 2010. La FASE soutient la liste NPA-Alter Ekolos-Objecteurs en Auvergne

Publie le dimanche 24 janvier 2010 par Open-Publishing
20 commentaires

Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique

RESOLUTION DE L’ASSEMBLEE GENERALE DE LA FASE
DES 23/24 JANVIER 2010 SUR LES ELECTIONS RÉGIONALES

Dès sa création, la Fédération a affirmé comme l’un de ses objectifs l’unité la plus large de la gauche de transformation sociale et écologique lors des élections. Si cette question n’épuise pas, loin s’en faut, la question centrale de la création d’une nouvelle force politique de transformation sociale et écologique, cette unité est à nos yeux une condition pour résorber le fossé existant entre la colère sociale et l’expression politique. Seule cette unité-là, ouverte à la multitude des mouvements sociaux, peut permettre de contester efficacement et durablement la domination du social-libéralisme sur la gauche, elle est déterminante pour résister aux régressions sociales et démocratiques aujourd’hui mises en œuvre par Sarkozy et son gouvernement et pour qu’émerge un autre projet politique, alternatif au capitalisme.

Dans la perspective des élections régionales de mars 2010, la FASE s’est donc donné comme objectif la convergence de toute la gauche de transformation sociale et écologique.

Ainsi, dès l’été, nous avons répondu positivement à toutes les propositions qui allaient dans le sens de cette unité :

dès le mois d’août 2009, accord pour participer aux rencontres nationales initiées par le PCF sur le contenu des programmes pour les régions ;

participation à toutes les rencontres initiées par le NPA, qui invitait toutes les forces de la gauche de gauche pour aller plus loin dans la constitution de listes communes ;

ces rencontres ont débouché sur une déclaration commune, le 28 septembre 2009, affirmant : « Les forces qui composent la gauche antilibérale ont le devoir de tout faire pour battre la droite et offrir une autre voie, un débouché politique qui permette de mettre en œuvre un programme traduisant dans les régions les exigences populaires issues des mobilisations » ;

la décision du PCF de participer aux régionales dans un large rassemblement indépendant du PS dans la plupart des régions nous a, cet automne, donné espoir.

L’obstacle principal à l’unité large a résidé dans les rapports entre le PCF et le NPA.

Lorsque le NPA a annoncé qu’il n’envisageait aucune perspective de participation aux exécutifs avec le reste de la gauche et qu’il en faisait un point de rupture, nous avons travaillé à des propositions précisant les conditions de notre participation à des exécutifs : qu’aucune caution ne soit apportée à des majorités tournant le dos aux exigences défendues pendant la campagne ; que les points essentiels de notre programme puissent être mis en œuvre, ce qui supposait que le rapport de force permette effectivement de les appliquer et excluait toute participation du Modem ; enfin, nous avons proposé de laisser la liberté à chacune des forces d’apprécier la réalisation ou non des conditions posées et de décider de manière autonome de participer ou non à l’exécutif. Notre volonté s’est heurtée sur ce point à un refus de la direction nationale du NPA. Nous n’en avons pas moins continué à œuvrer pour que des listes allant du PCF au NPA voient le jour là où c’était possible. Nous avons également travaillé à des listes avec le NPA et d’autres composantes là ou le PCF avait décidé d’être avec le PS au premier tour.

Il faut bien sûr se réjouir qu’une unité large de la gauche de transformation allant, pour le dire vite, « du NPA au PCF », ait pu être réalisée dans certaines régions : un rassemblement de la gauche de transformation sociale et écologique aussi large, dans des élections de ce niveau, c’est un fait inédit ! Cela rend d’autant plus déplorable et condamnable l’attitude du Front de gauche dans un certain nombre de régions où les positions du NPA auraient dû permettre un tel accord unitaire large. Même si l’absence de dynamique unitaire nationale pèsera sans doute négativement sur ces campagnes, les scores électoraux des listes de large unité seront regardés attentivement par tou-te-s. Il va de soi que la FASE apporte son soutien le plus vigoureux à ces listes, qui tracent un chemin porteur d’espoir, et dont les résultats auront un impact important pour les perspectives de rassemblement de la gauche de rupture. Ces exemples, sans doute trop rares, montrent ce qu’il était possible de faire. Pourquoi ce qui a été possible par exemple dans le Languedoc-Roussillon, dans le Limousin et dans les Pays de la Loire n’aurait-il pas pu l’être ailleurs, dans d’autres régions, dans toutes les régions, au niveau national ?

En Auvergne par exemple, où au-delà de telle ou telle maladresse, la responsabilité de la division revient actuellement bel et bien au PCF, qui a refusé aussi bien le NPA que des militant-e-s Alter-Ekolo. Des membres d’Alter-Ekolo ont donc choisi de faire liste commune avec le NPA. Parce que c’est cette liste NPA/Alter-Ekolo qui est porteuse d’une démarche unitaire, la FASE nationalement lui apporte son soutien. Cette liste vient d’ailleurs de lancer un appel à l’unification avec la liste du Front de gauche, appel auquel nous apportons tout notre appui !Il aurait dû être bien plus facile de réaliser l’unité des forces de la gauche de transformation sociale et écologique ayant choisi l’autonomie vis-à-vis du PS au premier tour lorsque les structures régionales du PCF ont fait le choix inverse. La FASE apporte bien entendu son soutien aux listes régionales pour lesquelles cela a été possible, comme en Champagne-Ardenne. Là aussi, la réussite de ces listes est porteuse d’une dynamique positive. Mais il faut bien constater que le NPA a eu des positionnements politiques et/ou des attitudes hégémoniques qui ont, dans bien des régions, empêché cette unité… quand le PG ne s’y est pas mis lui aussi ! La FASE apporte également son soutien aux listes qui, comme en Lorraine, se constituent dans l’indépendance vis-à-vis du PS et dans une démarche unitaire quand le PCF s’éloigne de la première condition et le NPA de la seconde.

Parallèlement à la continuation de ce travail unitaire en direction du NPA, nous avons poursuivi les rencontres avec le Front de gauche pour que se constituent des listes dénommées « Ensemble » et sous titrées « Pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes », qui auraient dû être composées des partis du Front de gauche, de la FASE, des Alternatifs, du PCOF, du M’PEP, du MCQP, de République et Socialisme et d’acteurs du mouvement social. La déclaration du Front de gauche du 28 octobre 2009 avait ouvert la voie à de telles possibilités.

A deux mois des élections le nom des listes « Ensemble » a souvent été ignoré ou minoré, il n’y a pas de réel protocole et le programme n’est toujours pas adopté. Ce n’est pas une liste porteuse de dynamique unitaire qui se présente aux élections dans de nombreuses régions, mais un front réduit pour l’essentiel au PCF ou au Front de gauche. Les communistes unitaires, la FASE, les unitaires du NPA, les militant-e-s des quartiers populaires et bien d’autres ont trop souvent été écarté-e-s ou relégué-e-s à des rôles qui ne permettent pas de faire vivre la diversité de listes de large rassemblement.

Malgré tous nos efforts, pour diverses raisons, il n’a pas été possible d’empêcher que le cartel électoral de partis que constitue Front de gauche cherche à marginaliser les forces et les militant-e-s qui n’entrent pas dans la sphère de la politique classique. La démarche « ENSEMBLE, pour des régions à gauche, solidaires, écologiques et citoyennes » est ainsi devenue, de fait, dans bien des régions, un slogan électoral du Front de gauche.

Force est de constater, et nous le regrettons, qu’il n’y a pas d’accord national « Ensemble » dont la FASE pourrait être partie prenante. Non seulement parce qu’il n’y a rien de conclu, mais aussi et surtout parce que la réalité des listes régionales contredit frontalement l’existence d’un tel accord national. Quelles que soient les disparités régionales, il ne sera donc pas possible d’utiliser le nom de la FASE sur du matériel national.

Ce constat ne doit bien sûr pas entraver l’action des camarades de la FASE impliqué-e-s dans des listes régionales « Ensemble », comme en Alsace et dans le Nord-Pas-de-Calais, qui sont la réalité de l’unité qui était possible dans ces régions, et que nous soutenons donc pleinement.

Personne ne pourra nier que l’effet d’ensemble des situations régionales est à la confusion. Au niveau national, aucune démarche d’élargissement unitaire significative n’est lisible : les listes d’unité large sont trop peu nombreuses, les listes qui représentent réellement le cadre « Ensemble » également, chaque force (NPA compris) se retrouve dans des alliances à géométrie trop variable pour qu’une cohérence générale se dégage à une large échelle.

A ce jour, il n’y a que dans les régions Languedoc-Roussillon, Limousin, Pays de la Loire, Alsace, Nord-Pas-de-Calais, Lorraine, Champagne-Ardenne et Auvergne que le nom de la FASE peut être utilisé. Dans d’autres régions, les coordinations régionales de la FASE pourront décider, en fonction de l’évolution des situations, de figurer sur une liste.

Bien entendu, nous devons continuer jusqu’au bout, jusqu’au dépôt des listes, à œuvrer pour que l’unité la plus large possible dans chaque région puisse se réaliser. Car sans des sursauts majeurs d’ici là, la gauche de transformation aura échoué une fois de plus à dégager une perspective d’ensemble et à rouvrir l’espoir. Par ses divisions et par la concurrence en son sein, elle aura favorisé le recentrage de la gauche, le renforcement du bipartisme, l’abstention populaire et le désinvestissement de la politique.

La déception générale ne doit pourtant pas masquer que les processus de décomposition/recomposition à gauche sont en grande accélération. La diversité des attitudes et des choix au sein du NPA, du PCF, du PG et de GU est réelle. La pression unitaire a produit dans un certain nombre de régions des résultats significatifs. L’existence de listes unitaires larges, du PCF au NPA, est un phénomène inédit et porteur d’espoir. D’autres rassemblements régionaux sont également aptes à produire des effets marquants.

La préparation de ces élections régionales aura aussi été l’occasion de nouveaux rapprochements entre des forces et des militant-e-s, aussi bien aux niveaux local, départemental, régional que national. Il faut bien entendu chercher les modalités pour conserver ces liens, les renforcer et faire progresser à toutes les échelles le rassemblement de la gauche de transformation.

Car plus que jamais, nous devons continuer à créer au quotidien les conditions pour que se constitue une force politique large, rassemblant les diverses traditions et courants qui veulent une alternative au système capitaliste et indépendante des politiques sociales-libérales et écolos-libérales, ce qui ne pourra se faire de manière efficace qu’en changeant les rapports entre le social et le politique.

Messages

  • On en a ras la casquette des égos surdimensionnés et de leur obscène lutte des places.

  • j’ai du mal à voir la cohérence politique de la FASE ! En Basse-Normandie, l’accord entre le NPA et le Parti De Gauche de Mélanchon me semble clair ! n’est-ce pas la FASE qui a cru naïvement que le PCF voulait jouer le jeu de l’unité à gauche de la gauche ??? quel bilan aujourd’hui ??? qui a des arrières pensées ??? arrêtons de faire semblant de croire que le PCF voulait intégrer comme il se doit d’autres forces ! certes, au NPA, nombre de militants(tes) et pas uniquement les anciens de la LCR, ont besoin d’apprendre à partager des idées alternatives !!! mais dans un cadre clair ! quel est le bilan de PIQUET et de ses amis(ies) ???? alors tant mieux si la FASE rejoint la dynamique alternative en Auvergne et maintenant créons des comités de soutien le plus large possible, le plus participatif et imiginatif possible, dynamisons dans les quartiers cette campagne, n’oublions pas LE LOGEMENT, car là il y a une multitude de réponses à apporter à la misère sociale qui s’y installe !!!
    militant de la CSF, je sais de quoi je parle !!!

  • L’obstacle principal à l’unité large a résidé dans les rapports entre le PCF et le NPA.

    Non, pas dans les rapports (on n’est plus au 20ème siècle avec la guéguerre staliniens/gauchistes).

    Mais plutôt dans la différence de stratégie : gauche plurielle ou indépendance vis à vis du PS ?

    Ou encore : des élus pour épauler le PS avec l’espoir de le tirer à gauche, ou des élus pour constituer dans les régions une opposition de gauche anticapitaliste au PS ?

    Ou encore : des élus pour voter un budget qui multiplie les cadeaux aux entreprises (en échange de quelques concessions), ou des élus pour s’opposer à ce budget et alerter la population sur ce qu’on fait de ses impôts ?

    Chico

  • « En Auvergne par exemple, où au-delà de telle ou telle maladresse, la responsabilité de la division revient actuellement bel et bien au PCF… »

    Ne serait-ce pas plutôt la volonté (contrariée) du bon docteur Lafont d’être LA tête de liste régionale qui a plombé l’union ? Considérer que 15 % à Clermont pour des municipales était LE sésame incontournable pour justifier cette demande dénote une méconnaissance (ou une suffisance ?) au moins sur deux points :
     Clermont, ville importante certes,
    ne constitue pas cependant le centre de gravité de l’électorat auvergnat majoritairement rural ;
     la mobilisation sur des élections régionales et le taux de participation ne sont pas comparables avec des municipales.

    La première règle de qui se voudrait acteur politique : assumer ses actes.

    • Clermont, ville importante certes, ne constitue pas cependant le centre de gravité de l’électorat auvergnat majoritairement rural ;

      ah !

      Considérer que 15 % à Clermont pour des municipales était LE sésame incontournable pour justifier cette demande dénote une méconnaissance (ou une suffisance ?)

      Proportion des gens qui habitent dans les villes et dans les campagnes ?

      bien que l’agriculture soit un des endroits de France où elle a une des plus grande proportion elle ne concerne que 6.5% des emplois (un peu plus de 30 000), on repassera pour la ruralité, certainement plus importante qu’ailleurs mais très minoritaire.

      1 400 000 habitants et l’aglomération de Clermont Ferrand doit faire dans les 400 à 500 000 habitants, St Etienne, etc, complètent.

      je dirai à vue de nez que la ruralité doit occuper 20% à 30%, à vérifier...

      Pour ce qui est de la question des élections, Lafont est certes une tête dure (même pour le NPA) mais je ne vois aucun fait ni argument levé dans ton intervention.

      Pour le reste, les ambitions , pareil... arguments ?

    • Rural : par opposition à urbain, pas plus, pas moins. Rural = agricole, raccourci un peu court, non ?

      Région Auvergne : 1 003 018 électeurs inscrits en juin 2009
      dont :
      Clermont : 72 025 électeurs inscrits en juin 2009

      C’est plus clair comme ça ?

      Pour le reste : au 1er janvier 2007, 523 000 chefs d’exploitation ou d’entreprise agricole sont recensés en France.

      En Auvergne : 4 751 employeurs et 33 989 employés dans le secteur agricole.

      C’est bien de savoir de quoi on parle, non ?

    • Désolé, mais l’Auvergne compte certes un monde rural plus important que d’autres régions mais malgré tout minoritaire (c’est toi qui construit un raisonnement là dessus pour tacler le NPA et Lafont).

      Tu me cites les 4751 employeurs et les 33 989 employés du secteur agricole, ça fait beaucoup ainsi mais à relativiser par rapport aux 80 000 entreprises de cette région.

      Ce que je veux dire, et pas pour polémiquer, c’est que le développement, même en Auvergne, du monde urbain et peri-urbain, est devenu dominant en France, partout, même en Auvergne. Sans parler de ceux qui s’installent en campagne et bossent en agglomération.

      Pour ce qui est de la question politique, il faut bien que quelqu’un vienne de quelque part et que Lafont soit de Clermont ne constitue pas un argument, ni de près, ni de loin, pour disqualifier une orientation politique.

      Par contre, de plaquer les bons résultats électoraux locaux en croyant qu’ils puissent s’appliquer à la région ressort d’une hypothèse à confirmer.

      Mais au fond, il s’agit surtout de discuter politiques et orientations à mener dans le cadre d’une campagne électorale.

      Et il faut donc s’interroger sur la place des élections dans l’édifice institutionnel .

      Je pense que la gauche pêche beaucoup par des illusions sur les possibilités de transformations, voir de simples réformes, en s’imaginant qu’elles soient atteignables en mettant au centre et au coeur d’une politique la conquête de places électives.

      Les places électives n’ont d’efficacité que si, en dehors du système électoral existe une classe populaire organisée et puissante, puissante indépendamment du processus électoral (qui ne devient alors qu’une des extensions du mouvement populaire).

      Et donc toutes les questions tournent autour de la reconstruction des organisations de masse de la classe populaire, indépendantes de l’état et de ses institutions.

      Et c’est là que le NPA ne va pas jusqu’au bout de se logique, mais il y va quand même un peu plus loin que d’autres (du moins il essaye).

    • Précisions sur les Municipales à Clermont

      15,34% c’est au 2e tour, après que Godard (PS) ait refusé l’union c’était 13.81% au 1er tour

      la liste était une alliance LCR+CUAL+AlterEkolo

      son succès repose aussi sur le soutien de PRS à cette liste.

      Depuis PRS a créé le PG et donc est dans le front de gauche, la plupart des militants des collectifs ont rejoint soit le PG soit GU. Il ne reste donc que LCR+AlterEkolo et ce ne sont pas les quelques décroissants qui s’y sont adjoint qui vont changer les choses.

      Hors AlterEkolo qui tantôt se revendiquent de la FASE, tantôt veulent garder leur autonomie, il n’y a plus personne qui se revendique de la FASE en Auvergne. Et ce ne sont pas les 2 Alternatifs qui sont eux aussi tantôt dans la FASE, tantôt Non, qui là aussi vont changer les choses.
      Et les communistes unitaires sont dans le front de gauche.

      La prise de position de la FASE ne s’appuie donc sur aucune réalité en Auvergne. Point final.

      Gérard

    • Nous avons donc pas mal de choses en commun.
      Concernant la ruralité je vous encourage vivement à aller jeter un œil sur un rapport de l’IGAS passé inaperçu ou presque.
      Ce qui éclairera peut-être mon propos initial.
      Par contre, pour Laffont, je maintiens mon propos en le clarifiant : fort de ses 15 % aux municipales, il pensait pouvoir s’imposer en tête de liste régionale.

  • En Basse-Normandie, nous étions arrivés à un bon accord programmatique tripartite FASE-NPA-PG accepté par les trois organisations le 12 décembre jusqu’à un coup de théâtre de la délégation FASE le 19 décembre. En opposition avec le NPA sur la tête de liste Calvados que les deux organisations revendiquaient, les réprésentants de la FASE ont quitté la table des négociations.

    Le PG a tenté une mission de conciliation et de reprise des discussions en proposant une nouvelle rencontre à FASE et NPA le 29 décembre. La FASE a fait savoir qu’aucun de ses militants n’était disponible pendant les fêtes et remettait alors en cause le cadrage programmatique en demandant une réouverture des discussions en janvier.

    Entre temps de nombreuses tractations parallèles et en sous-main avaient lieu pour court-circuiter le cadre unitaire laborieusement mis en place. Ces manoeuvres n’avaient comme objectif que d’isoler le NPA afin de légitimer l’argument selon lequel ses militants sont et demeurent sectaires. Le PG ne s’est pas prêté à ces manoeuvres...

    Nous avons lancé les rencontres unitaires dès le 5 septembre. Rediscuter en janvier signifiait ne pas mener campagne à moins de considérer que les deux semaines de campagne officielle sont suffisantes. Qui plus est, impérativement, les listes complétes doivent être déposées au plus tard le 15 février à midi en Préfecture de Région.

    Le PG a considéré qu’il n’était que trop largement temps de prendre une décision. Les têtes de listes ont été désignées, la composition des listes restant volontairement ouverte.

    A aucun moment la FASE a été exclue des discussions. Elle a quitté les négociations et n’a jamais repris rapidement un cycle normal d’échanges.

    Aujourd’hui figurent sur nos listes des militants NPA et PG, certes, mais aussi des militants syndicaux, associatifs et écologistes connus n’étant pas membres de ces deux organisations.

    Nous regrettons profondément le départ de la FASE du cadre unitaire et que nous n’avons pas compris encore la remise en cause du cadrage programmatique pourtant acquis.

    Quand certains commentateurs évoquent les egos, peut-être n’ont-ils pas tout-à-fait tort.

    Jean-Claude Marie
    PG61

  • Info choc ! Une région va donc forcément basculer clairement à gauche ! Hin hin hin…

  • Faire 3% ce n’est pas pitoyable, ce qui est pitoyable c’est d’accepter les pires compromissions au nom de l’unité mais en fait pour de basses questions de confort personnel et de petites carrières.