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C’est quoi tous ces sigles dans ou avec le « Front de gauche » ?

Publie le vendredi 29 janvier 2010 par Open-Publishing
13 commentaires

C’est quoi tous ces sigles dans ou avec le « Front de gauche » ?

http://vivelepcf.over-blog.fr/

Comment s’y retrouver ?

Parfois, nous recevons, par mail, des appels à manifester signés d’une quarantaine d’organisations de « gauche », dont nous ne connaissons pas la plupart et qu’on ne voit pas ensuite sur les lieux. Souvent, plus il y a de sigles, moins il y a de monde…

Actuellement dans le « Front de gauche » pour les élections régionales, beaucoup de camarades se demandent ce que sont ces formations, ces groupes à qui on laisse un espace pour mettre leur logo et des places, souvent éligibles sur les listes.

On peut se demander si cela vaut vraiment la peine de détailler tout ça.

Les lettres valsent si vite, même si la mode est au « E » de « écologie » et que le « U » de unitaire est revendiqué par une multitude de groupes comme le « A » de « alter » ou le « G » de gauche ».

On dirait que beaucoup ont intégré le principe de décision des CUAL. Vous vous souvenez : les « Collectifs unitaires antilibéraux » de 2006. Il y régnait la règle dite du « double consensus » : un candidat devait avoir été adoubé par les simples adhérents d’une part mais aussi, d’autre part, à l’unanimité, par les organisations qu’elles comptent 50 ou 130.000 membres.

Pour être plus influents et plus « unitaires », le mieux est de commencer par s’éclater en maintes organisations.

Un tel système attire aussi des groupes et groupuscules jusqu’alors isolés mais qui peuvent trouver l’opportunité d’une visibilité voire de bonnes places.

Car visiblement, pour les initiateurs du Front de gauche, un peu de volontarisme n’est pas de trop pour montrer qu’il est rassembleur et unitaire.

Parfois, pour se repérer, il est plus aisé de suivre la trajectoire d’une personne à travers ses changements d’étiquettes.

La tête de liste du Front de gauche à Paris, Eric Coquerel, après avoir, selon lui, flirté avec la LCR, s’est retrouvé jusqu’en 2002 au MRC de Chevènement puis au MARS, puis au MARS-GR, puis maintenant au PG. (Si on commence à expliciter aussi tous les acronymes obsolètes, on n’a pas fini !)

Donc, dans le Front de gauche, et encore ce n’est pas partout pareil, on peut signaler entre autres :

Le PG, « Parti de gauche » de Mélenchon (ex-PS, mitterrandien, ex-OCI,), créé fin 2008 à partir principalement du courant PRS du PS, rejoint par quelques autres dont des ex-Verts (ex : Martine Billard, ex-Verte, députée depuis 2002, présentée par le PS, ex-maoïste).

La GU, « gauche unitaire » unit quelques dizaines d’anciens de la LCR. Dans la plupart des régions, on ne trouve même pas de candidats pour ce « troisième partenaire » du Front. Il sert ouvertement de produit d’appel pour racoler les membres et électeurs du NPA. Son dirigeant, Christian Piquet (ex-LCR, fraction « droitière », ex OCR,…) a dû être embauché par un député PCF au Parlement européen après son départ et son licenciement de la LCR. Il est tête de liste du Front en Midi-Pyrénées.

Outre ces deux partenaires nationaux (sauf dans les régions où les candidats PCF sont sur les listes d’union de la gauche dès le 1er tour), on trouve, selon les cas (cités sans ordre d’importance) :

Les « alternatifs », « Rouge et Vert », sont le vestige recomposé de l’union des années 80, dans l’AREV, des restes du PSU avec les comités Juquin, ceux-ci alors précurseurs des slogans pour le dépassement et de l’élimination du PCF. En 2007, ils se rangent derrière Bové qui a rejoint, comme on sait, Cohn-Bendit.

Le PCOF, « Parti communiste des ouvriers de France », issu d’une scission en 1979 du PCMLF, maoïste, dont il a toujours partagé l’anticommunisme. Le PCOF représente le résidu de la tendance albanaise « Enver Hodja » du maoïsme groupusculaire, reconverti maintenant dans la recherche de positions institutionnelles.

Le MPEP se présente comme un « Mouvement politique d’éducation populaire ». Il est issu d’une scission d’ATTAC menée par Jacques Nikonoff, après les accusations de fraudes dans le vote interne portées contre lui. A la tête d’ATTAC précédemment, Nikonoff avait déjà essayé d’en faire un tremplin électoral aux européennes de 2004 malgré le refus de l’immense majorité des adhérents. Auparavant, Nikonoff s’était fait connaître dans le PCF en tentant dans les années 80 de faire perdre au Parti le canton de La Courneuve. Dans les années 90, il est réintégré par Robert Hue qui le propulse aussi sec à la direction nationale pour être un élément actif de sa « Mutation » du PCF. Après l’effondrement de ses espoirs en 2002, il retourne ses ambitions vers ATTAC.

« République et socialisme » est groupuscule issu de la dernière scission en date (2009) du MRC de Chevènement animé par des ex PS et CFDT.

La FASE, « fédération pour une alternative sociale et écologique », est une sorte de club où se rencontrent divers groupuscules (une dizaine qu’on vous passe) en redéfinition permanente, des personnalités en attente d’opportunité électorale (Clémentine Autain, ex-adjointe de Delanoë jusqu’en 2008), des courants de partis dont principalement les « refondateurs » du PCF. Depuis 15 ans, ceux-ci (ex : Braouezec) prônent le dépassement de la « forme parti » et la disparition du PCF mais ils y conservent leurs places (même si Gatignon et Perreux ont fait le pas de rejoindre la liste d’Europe-écologie pour ces régionales). La FASE, c’est une sorte de CUAL dans le CUAL, relèvent certains spécialistes.

Au moins en Ile-de-France, on trouve aussi « Alternative citoyenne », avec notamment Claire Villiers, élue conseillère régionale en 2004 grâce à la préfiguration du Front de gauche, la « Gauche populaire et citoyenne ». Ancienne syndicaliste CFDT (puis rattachée à la FSU), elle s’est fait remarquer, si l’on peut dire, par sa solidarité sans faille, comme vice-présidente du Conseil régional, aux choix socio-libéraux du président PS Jean-Paul Huchon.

On pourrait citer encore pas mal d’autres groupes locaux ou à prétention nationale, par exemple les Alterekolos (avec un K !) ou les groupes d’« objecteurs de croissance » ou « décroissants » dont on peut railler le message en disant qu’ils expliquent aux travailleurs comment se passer, au nom de la préservation de la planète, de ce dont le profit capitaliste les prive…

A l’exception du PG, qui annonçait 2000 adhérents à sa création, maintenant 5000, pour la plupart issus du PS, dont un certains nombre d’élus, la plupart de ces groupes se gardent bien de dénombrer leurs troupes.

L’antilibéralisme, les préoccupations sociétales, de plus en plus l’écologie, parfois ornés d’affirmations anticapitalistes constituent en gros le fond commun de cette « gauche de transformation ». Le fonctionnement en clubs, en appels, en groupes, (en CUAL !) est hérité en droite ligne de leurs origines gauchistes et sociales-démocrates.

Leur objectif commun, c’est de vouloir recomposer la « gauche », créer un pôle à gauche du PS (en fait une deuxième social-démocratie) et gagner des places institutionnelles dans ce processus, recherché de longue date par « l’autre gauche » et que l’affaiblissement et la ligne de la direction du PCF rend enfin imaginable.

Car ce qui fédère aussi la plupart des composantes de cette mouvance de « l’autre gauche », au-delà des changements de noms, c’est leur rejet permanent de tout ce que peuvent représenter le PCF, son organisation, son histoire, accessoirement de la CGT.

Quel est l’intérêt pour le PCF de servir de marche pied à ces organisations ? Communistes, nous y voyions un moyen de la poursuite de la stratégie de dilution et de disparition du PCF (voir notre analyse du Front de gauche).

Alain Bocquet, le dirigeant du PCF, a eu cette formule heureuse en 2009 : « un rassemblement de petits, cela donne un petit rassemblement ».

On pourrait dire aussi que le Front de gauche, c’est l’auberge espagnole en référence à l’expérience de la « Gauche unie » en Espagne qui s’est traduite par un échec cinglant et un coulage du PCE.

Avec un article comme celui-ci, nous entendons déjà les uns et les autres des membres de ces petits groupes dénoncer le sectarisme. Pourtant, même affaibli, le PCF représente au moins 90% du Front de gauche.

Et il ne s’agit pas de repousser les apports des uns et des autres.

Pour nous, le préalable à toute alliance est l’affirmation du PCF et des positions communistes. C’est la condition du rassemblement qui nous motive : celui qui permet de riposter à la politique au service du capital.

Parce qu’ils ont cet objectif, comme cela se manifeste localement dans les entreprises, les quartiers, les villes, les communistes et leur organisation sont toujours les moins sectaires.

Messages

  • entierement d’accord, tout ces groupuscules que 99% des electeurs lambdas ne connaissent pas, son plus un facteur de désunion que d’union. Beaucoup cherche une place (C.Autain notamment) et font comme s’il representait une force politique. Mais les plus cons c’est les partis officiel qui en discutant avec eux ,les conforte dans leur roles.

  • Quel est l’intérêt pour le PCF de servir de marche pied à ces organisations ?

    S’il le fait, c’est bien qu’il est convaincu que c’est son intérêt : ça lui permet de se donner une apparence unitaire... Effectivement certains logos ne représentent concrètement pas grand chose, mais leur présence donne une apparence de rassemblement autour du PCF et leurre une partie de l’électorat, celle qui aspire à l’unité sans trop se poser la question du contenu.

    Mais à terme, ce n’est pas forcément un bon calcul. Comme dit le proverbe maoïste, quand on crache en l’air, ça finit toujours par retomber sur la gueule...

    Chico

  • Très bonne analyse de tous ces groupes et souvent de leur opportunisme électoral mais la conclusion laisse à désirer car la gauche a besoin d’un nouveau parti à la gauche de la gauche, ce qui suppose que le PC et le PG notamment fusionnent pour créer un nouveau parti comme en Allemagne avec Die Linke mais de cette solution, le PC n’en veut pas.

    il espère que sa stratégie multi-facettes (tantôt avec le PS au premier tour dans plusieurs régions, tantôt dans le FdG classique, PC, PG, GU, tantôt dans un FdG allié au NPA ou aux Alternatifs) lui permettra de remonter son score électoral en baisse depuis la seconde guerre mondiale mais cette stratégie à 180° ne sera pas tenable longtemps...

    • Avant de nous proposer Die Linke - Tu ferais bien d’aller voir ce que cela donne en RFA - Ou ce qu’à donné Arc en ciel en Italie et son pendant en Espagne - La Bérézina - Après tu comprendra mieux les réticences d’adhérents de base du PCF - Beaucoup trop sur ce site ne sont préoccupés que de rassemblement Alors que celui-ci ne doit être que la conséquence d’un accord sur une analyse et des contenus. Hors la mode est au rassemblement hors sol, sans contenu. Hors du champ d’intervention tant des adhérents des organisations (Toutes tendances confondues) que des citoyens. Pour le moment le Front de gauche est en fait un rassemblement, sans beaucoup de contenu. Limitant son intervention à être contre Frêche, contre Sarko, O.K d’accord mais c’est plutôt court, pour ne pas dire notoirement insuffisant. Et si nous nous mobilisions POUR des objectifs. www.pcfbassin.fr

  • Oui, l’alternative pour le PCF est obtenir 1% seul ou bien 2% avec le Front de Gauche.

    Il salarie volontiers les dirigeants de certaines organisations ainsi Christian Lamotte-Picquet de la GU qui aura passé sa vie à être permanent : éditions GL (OCT), LCR maintenant secrétaire parlementaire d’un élu européen PCF...On voit l’indépendance.

    Qui est propriétaire des locaux nationaux utilisés par le PG, la FASE et la revue de Clémentine Autain ? Le PCF paraît-il...

    En fait, la direction du PCF mainitient sous perfusion des organisations (vrai aussi du MPEP) pour créer l’illusion d’un front. Cela a deux objectifs : 1°) ratisser large électoralement 2°) peser sur le PS pour obtenir des places éligibles en meilleure position lors des seconds tours.

    Jetez à nouveau un coup d’oeil aux listes Front de Gauche des européennes : des adhérents GU (dissimulant leur appartenance) ont été présentés sur le contingent PCF dans des départements où ils ne résident ni ne travaillent (ainsi dans la Manche !)

    La direction du PCF lance une souscription pour sauver le parti et l’Humanité...et utilise ses réserves financières pour toute autre chose. Les militants communistes sauront apprécier alors qu’on les appelle une fois encore au secours.

    Tout cela ressemble à une petite guerre de l’ombre conduite par des ombres.

    Au vu des dissensions et des défections nombreuses malgré les sigles nombreux en bas des appels, les listes Front de Gauche pour ces Régionales risquent bien de faire un flop etle PS jubile d’avance. Où est la cohésion politique ?

    Seules pourraient s’en tirer convenablement les listes communes NPA-PG là où elles existent (à défaut d’une unité plus large impossible à ce stade) car leur programme est clair et les axes programmatiques correspondent apparemment à l’attente de nos concitoyens et des électeurs de gauche...

    Affaire à suivre donc.

    • Jetez à nouveau un coup d’oeil aux listes Front de Gauche des européennes : des adhérents GU (dissimulant leur appartenance) ont été présentés sur le contingent PCF dans des départements où ils ne résident ni ne travaillent (ainsi dans la Manche !)

      c’est faux !!!!

      c’est mon département, je suis membre du pcf et ai participé activement à la campagne des européennes ...

    • Réponse à Astériac :

      Si, c’est vrai ce qu’écrit le petit rouge du Gévaudan pour la Manche :

      Nicolas Béniès, ex-LCR, ex-ANPAG, ex... et adhérent de la GU, résidant à Caen dans le Calvados, a été présenté dans la Manche sur le contingent PCF. Sinon alors à quel titre ?

      Il est vrai que sur les premiers documents de campagne, il était auréolé de l’appellation "représentant du mouvement social". Il est représentant de la FSU dans le Calvados. Quelle belle manipulation.

      La liste Front de Gauche de la manche a été arrangée à quelques uns qui se retrouvent à la FSU et sont encartés soit au PG, soit au PCF, soit à la GU. L’un des objectifs de cette alliance était interne au PCF. Il s’agissait pour les opposants à l’actuelle direction fédérale et aux élus d’effectuer une prise de pouvoir en s’appuyant sur une pression politique externe acquise à leur cause.

      Les mêmes ont essayé de renouveller cette tactique politicienne pour les Régionales mais ont échoué puisque les adhérents communistes de la région ont majoritairement voté pour une alliance avec le PS dès le premier tour. Et puisqu’aussi le PG a décidé d’une alliance avec le NPA.

  • Le Front de Gauche aussi.

    Merci à tous ceux qui font en sortent qu’il ne ressemble pas à un monolithe fascisant.

  • Le programme de ce front de gauche doit se résumer en quelques points forts communs à tous ceux qui sont pour faire passer l’être humain avant la finance et le mieux-être du plus grand nombre avant les privilèges de quelques clans.
    Ces élus, dans leur programme, doivent s’engager à faire rétablir la notion de crime de forfaiture, puni de prison, pour tout élu qui ne tient pas ses promesses électorales . Cette notion avait disparu, ce qui a permis toutes les trahisons .

    Et surtout inclure dans ce programme UNE GARANTIE :la publication d’une évaluation du patrimoine de chaque élu au moment de l’élection, le devoir de rendre des comptes au peuple tous les six mois (SIEGE EJECTABLE) , et la signature d’une reconnaissance de dette d’un montant prohibitif envers un organisme d’oeuvre humanitaire comme les Restos du Coeur, déposée chez plusieurs hommes de loi, à ressortir au cas où un élu aurait trahi et usé de son influence ou des informations que lui donne sa qualité d’élu pour en tirer profit pour lui-même, sa famille ou pour favoriser un membre de son clan .

    FINIE LA CONFIANCE AVEUGLE . ON VOIT Où CELA NOUS A MENES AVEC DE PRETENDUS PREMIERS MINISTRES SOCIALISTES APRES L’HONNËTE MAUROY.

    Comment savoir si ce n’est pas le simple attrait du pouvoir qui motive ce candidat, cette candidate qui se serait présenté(e) de même sous une autre étiquette s’il/elle avait trouvé un créneau à prendre ?

    On a vu le ralliement de toutes ces personnalités " de gauche" , anciens ministres, à Sarkozy pour de la verroterie, du clinquant et du "bling-bling".

    L’accès au pouvoir change la plupart des personnes les mieux intentionnées et la plupart des candidats, même de gauche et d’extrême-gauche , sont soit des enfants d’anciens ministres, soit d’une famille de diplomates, ou de financiers, ou d’intellectuels médiatisés, ou d’acteurs connus ...la plupart issus de la haute bourgeoisie .
    Combien d’entre eux ont été élevés dans des HLM sur un SMIC parental et savent de quoi ils parlent quand ils évoquent la misère avec des trémolos dans la voix , aussi sincères que Sarko à la télé ?

    Pour la plupart d’entre eux la misère n’est qu’un terme abstrait, approchée en spectateurs mais jamais vécue ou si peu, parfois le temps d’une expérience de jeunesse qu’ils savaient remédiable par un simple coup de fil à la famille .

    Combien d’entre eux, une fois élus, oseront trahir les intérêts de la haute société dont ils sont issus pour le bien du peuple, le bien du plus grand nombre, le bien de la France "d’en bas" ? Jusque-là bien peu l’on fait .

    JE VEUX DES GARANTIES . JE NE VEUX PLUS SIGNER UN CHEQUE EN BLANC A QUELQU’UN QUI FERA CE QU’IL VEUT UNE FOIS ELU ET QUI SE LAISSERA CORROMPRE.

    SINON, SARKOZY, UN DE SES COPAINS OU LE ¨MEME DEGUISE EN PERSONNE DE GAUCHE, RIEN NE CHANGERA . Sans garanties, ce n’est même pas la peine de se déplacer pour voter.

    POUR TOUTES LES ELECTIONS, REGIONALES ou PRESIDENTIELLES, IL FAUT UN PROGRAMME COMMUN SIMPLE POUR LE FRONT DE GAUCHE ET DES GARANTIES ANTI-CORRUPTION qui redonneront confiance .

  • POUR NOUS, TOUTE ALLIANCE DOIT REPOSER SUR L’AFFIRMATION DU PCF !
    erreur camarade, il faut être franc avec toi même, SUR LA DOMINATION DU PCF !
    Sauf lorsque l’on risque de perdre des conseillers, là on s’allie avec le PS dès le 1er tour ! notre auteur connait très bien les différentes composantes, c’est aussi
    le constat de la recomposition de la Gauche en ce début de siècle et le PCF ne passera pas au travers malgré des camarades comme toi qui veulent rester habillé avec les couleurs de la faucille et du marteau au pied du poteau qui porte le drapeau rouge ! bon courage et surtout n’attrape pas froid ! en attendant , tu pourrais aussi nous décrire les différentes tendances plus nombreuses que jamais qui existent au sein même du PCF = le dernier Comité National a démontré que maintenant même au sommet cela existe !

    • en attendant , tu pourrais aussi nous décrire les différentes tendances plus nombreuses que jamais qui existent au sein même du PCF

      Sans dec’.. Ca serait pas mieux une unanimité bien pensée sur des objectifs et un programme réellement en phase avec les vrais besoins des gens et de l’Avenir en général ?

      Parce que les "différentes tendances" pour elle-même ça me fait un peu penser à la "Tour de Babel".

      Ce qui m’a toujours fait respecter les révolutionnaires, ça n’est pas parce qu’ils prônaient la "Révolution" dans l’absolu, et encore moins parce qu’ils passaient leur temps à se disputer sur celle-ci ou les moyens pour la mettre en pratique.

      Je sais pas si quelqu’un ici a déjà dirigé une ou des équipes de travailleurs, mais une équipe ou ceux qui doivent mettre en pratique passent leur temps à tenter de deviner qui a tort ou raison chez ceux qui organisent c’est sûr que ça avancera pas beaucoup. Surtout quand ceux-ci se disputent entre eux le font pour des solutions, des tactiques ou des buts qui n’en sont pas pour les exécutants.

      Parce que dans toutes ces "tendances", en dehors du partage des prérogatives ou des emplâtres sur les jambes de bois, y en a t il une seule qui parle clairement d’abandonner toutes les compromissions avec les socios-démocrates, qui annonce des vraies mesures radicales pour rendre au Peuple ce qui lui appartient, (Aka le fruit de son travail), qui dénonce enfin ce système simili "démocratique" pourri et qui énonce des mesures concrètes et réalistes immédiates à mettre en oeuvre en commun accord avec le autres forces communistes ?

      Et sans prétendre à dominer le débat ?

      Le "Totalistarisme stalinien" certains croient qu’il a échoué parce qu’il était "totalitaire", c’est à dire "unanime", dans leur idée de la chose.

      Or c’est absolument faux : Il a échoué parce que justement il n’était pas "totalitaire" c’est à dire le courant de pensée d’une majorité du Peuple. Mais bien parce qu’il était appliqué d’une manière "totalitaire" à une majorité par une minorité de profiteurs.

      Et remplacer un "totalitarisme " unitaire par un "totalitarisme" bordélique, le tout toujours imposé par une minorité à une majorité, ça sera jamais à mon avis le meilleur moyen pour faire briller l’image de la vraie "démocratie".

      G.L.