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Ile de France - Huchon (PS) propose des "métros de nuit" pour complaire aux "professionnels de la nuit"

Publie le vendredi 5 février 2010 par Open-Publishing
10 commentaires

Au PS, on nage en plein gros DELIRE. Ca devient surréaliste...Le pire c’est les élu-e-s du PC qui cautionne et approuvent cela. En compagnie d’un ex de l’UMP..."Les professionnels de la nui".. Rien que le mot amuse non ? Qu’en termes choisis ces choses là sont dites...


Le président PS sortant de la région Ile-de-France a promis des métros non-stop les nuits de samedi à dimanche, et dès 4h en semaine, au cours d’une rencontre avec des professionnels de la nuit.

Le président PS sortant de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, et ses proches ont promis des métros non-stop les nuits de samedi à dimanche, et dès 4h en semaine, jeudi 4 février dans la soirée à Paris, au cours d’une rencontre avec des professionnels de la nuit.

Jean-Paul Huchon, sa tête de liste à Paris, Anne Hidalgo, et son colistier transfuge de l’UMP, Jean-Luc Romero, ont écouté les plaintes de patrons de discothèques, lors d’une étape inhabituelle de campagne pour les élections régionales (une boîte de nuit dans le centre de Paris),

Principal problème : les plaintes des riverains en raison du bruit proposer des fêtards noctambules qui fument dehors depuis l’interdiction de fumer dans les lieux publics.

"Avec les terrasses, j’avais prévenu qu’il y aurait des problèmes de voisinage", a déclaré Tony Gomez, patron du Queen sur les Champs-Elysées, avant de lancer, goguenard : "Le bruit devient gênant à partir du moment où le m2 devient cher".

"Un diagnostic bruit"

Un participant a proposé un "diagnostic bruit" par les agences immobilières au moment de l’achat d’un appartement.

Dans un communiqué de presse, plusieurs associations professionnelles avaient déjà alerté l’Etat et le maire PS de Paris "face à l’imminence de fermeture administrative" de lieux nocturnes.

En réponse, Anne Hidalgo et Jean-Paul Huchon et Romero ont suggéré l’ouverture des métros dès 4h du matin en semaine (contre 5h30 actuellement) et des métros non-stop dans la nuit du samedi au dimanche.
Jean-Paul Huchon a aussi envisagé que le Conseil régional subventionne l’isolation de certains lieux nocturnes.

Ils ont souhaité que la nuit à Paris soit aussi intéressante qu’à Barcelone, Berlin ou Londres.

(Nouvelobs.com)

http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/politique/20100205.OBS5957/huchon_promet_des_metros_des_4h_du_matin.html

Messages

  • ile de france !!
    pour raison perso j’i du predre le train de banlieue à partir de gare du nord une nuit , dernier train à 0h49 , avant dernier parti en avance au nez des travailleurs exténués qui couraient en espérant rentrer se reposer ,
    3/4 d’heure d’attente plus tard le dernier train parti en retard !!
    je n’ai pas cotoyé beaucoup de fêtards dans ce train mais de pauvres gens qui n’ont pas d’autres moyens de transport , épuisés ; Une france qui se couche tard pour bosser, gagner une misère mais qui ne fainéante pas pour autant au lit le matin ,
    alors privilégier paris c’et bien mais la banlieue , plus pauvre c’est aussi l’df ,des trains sales , pas à l’heure réservés aux travailleurs de misère
    quand je vois les candidats aux élections il y a de quoi gerber

  • « Le pire c’est les élu-e-s du PC qui cautionne et approuvent cela ».

    Plus un mensonge est gros, plus il a de la chance d’être cru ? Les petits procès de petits militants du café du commerce finissent toujours au niveau où ils ont commencé : en bas...
    Ces propositions de JPH n’ont jamais été discutées : mais quand on veut marquer au fer rouge les élu/e/s du PC ou du groupe CACRPG, on invente ; comme ça l’auteur du message évitera de dialoguer. Et de rassembler.

    • arrête de prendre les gens pour des cons ça devient lourd

      ian brossat est un des principaux instigateurs de cette croisade tout à fait né-cess-aire, c’est écrit dans son blog (et dans toute la presse i l a même eu sa petite tribune dans le monde) et il a même obtenu un budget de trente mille euros pour ça

      alors bon....

      il est plus chef du groupe pcf à la mairie de paris celui là peut être ?


      Les Nuits Parisiennes ne sont pas un cauchemar

      A la lecture des nombreuses réactions suscitées par mon dernier post sur les Nuits Parisiennes, je me dois de répondre à tous – à ceux qui s’inquiètent, à ceux qui s’emportent, comme à ceux qui abondent dans mon sens. Parce qu’à tout prendre, si j’ai proposé au Conseil de Paris la tenue d’Etats Généraux de la Nuit Parisienne, c’est aussi pour cela : pour tenter d’apporter une réponse à tous, aux riverains comme aux autres. A aucun moment, je n’ai « pris le parti » des fêtards et des noctambules. Cela n’a rien à voir. Je refuse seulement le prêt à penser qui fait de l’activité des uns, le cauchemar de la nuit des autres.

      Contrairement à ce que certains commentaires laissent croire, je ne suis pas particulièrement un homme de la nuit (même s’il m’arrive d’aller dîner ou boire un verre à l’occasion). J’aime profiter d’un sommeil réparateur. Il m’arrive parfois d’être réveillé par le bruit de ma rue ou de mon quartier, ce qui ne me réjouit pas. Mais cela ne m’empêche pas – justement – de me battre pour ceux qui n’ont pas le même mode de vie que moi. Ni de croire qu’on puisse trouver une solution juste et équilibrée. Je ne crois pas à la loi de la jungle. On ne résoudra rien en criant toujours plus fort, les uns à leur fenêtre, les autres à la terrasse d’un café. Il faut à la fois des règles claires et un dialogue ouvert à tous – ce qui n’est pas le cas en l’état actuel des choses.

      Je suis convaincu qu’il faut défendre les Nuits Parisiennes et je refuse que Paris se transforme en ville morte ou en ville musée. La ville est vivante, de nuit comme de jour. La nuit n’est pas le territoire de mystérieux rentiers égocentriques, gueulards et imbibés, ni d’un lobby tout aussi mystérieux de vendeurs d’alcools et de trafiquants en tout genre. La nuit appartient à tout le monde, y compris à de nombreux artistes, à de très nombreux travailleurs et précaires. A ceux qui sont debout, comme à ceux qui dorment. Des lois et des règlementations s’appliquent la nuit comme le jour, et garantissent tout autant l’ordre public, la sécurité de chacun ou le respect de tous. Et je me battrai contre les préjugés et les peurs, comme contre l’irrespect, les excès ou les incivilités.

      Oui, le sommeil est un droit. Mais pas au prix du droit de créer, de se détendre, ou de profiter de ses loisirs. On retrouve ici une difficulté et un paradoxe théorique qu’il appartient à la loi et à la politique de résoudre et de défendre. C’est le paradoxe de la liberté et de l’égalité de tous : jusqu’à quel point sommes-nous libres ? Jusqu’à quel point l’égalité est-elle juste ? Nous vivons en société, nous vivons dans une ville terriblement dense comme le rappelle un commentaire. On ne peut ni laisser tout dire ou tout faire, ni reprocher au reste du monde de ne pas vivre comme nous. Sinon, c’est bien connu, les autres, ce sont toujours des assistés, des gosses de riches, des vieux réactionnaires ou des bonnets de nuit. Au choix.

      La culture existe de nuit comme de jour. Elle a besoin de l’un comme de l’autre. Le théâtre, la musique, la danse ont une expression nocturne privilégiée – ou du moins, vespérale. La vie artistique parisienne s’est construite dans le foisonnement ou la liberté de sa nuit. Certes, le surréalisme ou l’existentialisme, mais pas seulement. Il faut non seulement l’autoriser mais l’encourager. Le problème, aujourd’hui, c’est que les réglementations en vigueur sont le résultat d’un empilement de textes qui les rendent impraticables. Le problème, aujourd’hui, c’est qu’on préfère souvent fermer des établissements plutôt que de les aider à se mettre aux normes. Le problème, aujourd’hui, c’est que confronté à des nuisances nocturnes parfois insupportables, la seule solution proposée, c’est la fermeture administrative ou l’achat de bouchons pour les oreilles.

      Ce que j’attends et que j’espère des Etats Généraux de la Nuit Parisienne, c’est un cessez-le-feu. C’est l’arrêt d’une guerre imbécile qui dresse les Parisiens les uns contre les autres. D’autres villes dans le monde ont réussi cet amalgame du sommeil et de la fête, de la culture et du repos. Sans pour autant devenir des parcs d’attractions pour touristes.

      En nous mettant tous autour d’une table, je veux que soient garanties et organisés les droits de tous : de ceux qui dorment, de ceux qui sortent, de ceux qui travaillent, de ceux qui créent. Et en l’occurrence, je n’abandonnerai personne.

      http://ianbrossat.typepad.fr/le_blog_de_ian_brossat_pr/2010/01/les-nuits-parisiennes-ne-sont-pas-un-cauchemar.html

  • voir la gauche négocier plus de travail mal payé pour les conducteurs de métro et les jeunes qui se font exploiter dans ce genre d’établissements (dont nul n’a besoin qu’on lui rappelle comme ils sont nécessaires à la santé publique) et leur proposer de financer leur business est tout à fait savoureux...

    si besoin, encore une raison de leur dire merde aux régionales !

  • il faut être ni parisien , ni jeune pour être contre cette proposition

    et on peut faire confiance au conducteurs du métro pour obtenir les primes qui vont bien.