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Meeting à Amiens du 04/02/2010 avec O - Besancenot
Publie le samedi 6 février 2010 par Open-PublishingAMIENS Beaucoup de monde pour Olivier Besancenot
Article du courrier picard du 5 février
Sylvain Desbureaux et Olivier Besancenot étaient hier en meeting à Amiens.
Plus de 500 personnes se sont retrouvées hier soir dans la salle Valentin-Haüy à Amiens pour le meeting organisé par le Nouveau Parti anticapitaliste avec Olivier Besancenot et Sylvain Desbureaux, tête de liste NPA aux élections régionales en Picardie.
Jean-Luc Belpaume, conseiller régional sortant, qui a intégré le NPA en décembre dernier et qui est en troisième position sur la liste « Somme », a expliqué que derrière cette réussite pour une réunion politique, il y a avait eu en amont un travail militant intense : « Nous avons distribué 35 000 tracts en 10 jours et placé 500 affiches pour annoncer notre meeting. Nous avons aussi réservé un car pour amener des militants et sympathisants de Friville-Escarbotin et Flixecourt. »
L’assistance était composée de nombreux syndicalistes, d’étudiants, de lycéens mais aussi de salariés, de chômeurs, de retraités et d’habitants du quartier.
Olivier Besancenot qui n’a pas voulu s’étendre sur la polémique née de la présence d’une candidate voilée NPA dans le Vaucluse, s’inquiète davantage, dans des propos à bâtons rompus tenus avant le meeting, de la situation économique catastrophique en Picardie. « Je ne me déplace pas beaucoup en province en ce moment, consacrant le plus gros de mon temps pour notre campagne en Ile-de-France où je suis tête de liste. Mais, dans les trois ou quatre déplacements prévus, j’ai tenu à venir ici à Amiens ». Olivier Besancenot a confié être resté à Amiens chez Sylvain Desbureaux pour être ce matin dès 8 h 30 à la cour d’Appel pour l’arrêt des Conti.
Au cours du meeting, le porte-parole du NPA a repris ses thèmes de campagne (voir son interview dans le Courrier picard du 4 février), insistant sur une autre répartition des richesses et évoquant la situation de la Picardie : « Votre région est victime de la crise du capitalisme, de la politique de Sarkozy et du pouvoir des patrons et des actionnaires qui saccagent nos vies pour préserver leurs profits et leurs dividendes ! »
JACQUES BEAL