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mais où vont toutes ces armes ? vers la poudrière du Moyen Orient !

Publie le mardi 9 février 2010 par Open-Publishing
6 commentaires

L’industrie française de l’armement ignore la crise. En 2009, les exportations d’armes ont augmenté de 21% et les commandes pour l’armée française ont bondi de 123%.

Les exportations d’armement des industries françaises ont fortement progressé l’an dernier, avec une hausse de 21% des prises de commandes à près de 8 milliards d’euros, a annoncé lundi la Direction générale de l’Armement (DGA).

"Nous renouons avec les chiffres des années 2000 malgré la crise", s’est félicité le directeur général de l’armement Laurent Collet-Billon. Les prises de commandes ont atteint 7,95 milliards d’euros en 2009 contre 6,58 milliards un an plus tôt, a annoncé dans un communiqué la DGA, qui dépend du ministère français de la Défense. Le bilan compte notamment la vente de quatre sous-marins d’attaque Scorpène au Brésil, qui avait été annoncée fin 2008.

La France est au 4ème rang mondial des exportateurs d’armes, derrière les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Russie, et devant Israël, selon un rapport du ministère de la Défense publié l’an dernier. Mais elle peine à maintenir son rang, s’inquiétait alors ce rapport. L’objectif de la France est d’atteindre les 10 milliards d’euros d’exporations à moyen terme.

Par ailleurs, les commandes d’équipements du gouvernement français à l’industrie ont plus que doublé (+123%) en 2009 à 19,3 milliards d’euros. Elles comptent en particulier la commande de 60 avions de combat Rafale à Dassault Aviation et de trois frégates multi-mission (FREMM) à DCNS.

Rafale

Les avions de combat Rafale de Dassault Aviation n’ont, en revanche, jusqu’à présent jamais été exportés. La France attend "sereinement" une décision du gouvernement brésilien, qui doit trancher entre l’avion tricolore, le F/A-18 Super Hornet de l’Américain Boeing et le Gripen NG du suédois Saab, a indiqué le directeur international de la DGA, Jacques de Lajugie. Le Rafale fait aussi l’objet d’une négociation avec les Emirats arabes unis.

M. Collet-Billon a par ailleurs souhaité que l’appel d’offre pour la fourniture d’avions ravitailleurs aux Etats-Unis soit "moins orienté". Le groupe américain Northrop Grumman et son partenaire européen EADS se sont dit insatisfaits du projet actuel d’appel d’offres, jugeant que ses termes favorisent leur rival Boeing.

Ce contrat géant de 35 milliards de dollars portant sur 179 avions avait été attribué par le Pentagone en février 2008 à l’alliance Northrop Grumman/EADS, mais Boeing avait contesté la décision et déposé un recours auprès de la Cour des comptes américaine (GAO), qui avait tranché en sa faveur, recommandant une réouverture de la compétition.

http://www.e24.fr/economie/france/article179035.ece/Les-ventes-d-armes-explosent-en-2009.html

Messages

  • L’industrie française de l’armement ignore la crise. En 2009, les exportations d’armes ont augmenté de 21% et les commandes pour l’armée française ont bondi de 123% (.....voir le lien)

  • Je tremblais que Dassault ne finisse par dormir sous les ponts avec la crise.

    Me voilà rassuré.

    M. Dassault, une petite déclaration peut-être ?

    "Y’a bon la Sarkozie, miam !"

    A la rédaction du Figaro, ce soir c’est champagne.

    • Le quotidien arabophone AlQuds AlArabi a indiqué que des navires de guerre israéliens sont arrivés lundi dans la région du Golfe, pour y effectuer des manœuvres conjointes avec la Vème flotte américaine stationnée au Bahreïn.

      Citant des sources israéliennes, le journal affirme que l’un des deux navires est le destroyer Hervah qui a une longueur de 85,6 mètres, une largeur de 11,8 mètres, et pèse 700 tonnes. Son équipage est formé de 74 officiers et marins. Il transporte à bord 16 missiles antichars « Harpoon » et Gabriel, ainsi que 64 missiles anti aérien Barak. Il porte également un artilleur, une unité de torpilleurs, un hélicoptère et un navire auxiliaire.

      Jeudi dernier, les deux navires avaient traversé le canal de Suez, grâce à des mesures de sécurité très strictes, prises par les Égyptiens, lesquels ont dépêché leurs navires de guerre pour les escorter. Les autorités maritimes égyptiennes ont aussi interdit d’accès les ferries et les bateaux de pêche.

      Selon le quotidien israélien Yédiot Aharonot, des sous-marins devraient également traverser la Mer rouge en direction du Golfe, sachant que l’un d’entre eux, celui transportant des têtes nucléaires et baptisé Dolphine l’avait déjà fait, ainsi que le destroyer Eilat et trois bateaux de guerre.

    • Les Etats-Unis entendent stocker, après leur retrait d’Irak, un nombre de leurs équipements et armes en Palestine occupée, c’est ce qu’a révélé, jeudi le journal israélien, The Jerusalem Post, dans un article intitulé : Washington donnerait à "Israël" ses armes en Irak.

      Citant des responsables israéliens, le journal a rapporté qu’"Israël" n’a pas l’intention d’utiliser cet arsenal américain, sauf en cas d’urgence, avançant comme exemple la guerre israélienne contre le Liban en 2006.

      Selon cette même source, des responsables militaires du Pentagone ont effectué une visite secrète en "Israël", et se sont notamment entretenus, avec de hauts dirigeants israéliens sur la possibilité de stocker une partie des munitions américaines en "Israël", et ce, après le retrait américain prévu d’Irak.

      Il s’agit de munitions, de véhicules blindés, de l’artillerie et d’armes capables d’intercepter les missiles et les roquettes, a affirmé un haut responsable israélien, cité par Jérusalem Post.

      Notons que ces informations convergent avec un article publié en janvier par l’hebdomadaire Américain Defense News. Selon cet article, rédigé par Barbara Opall-Rome, correspondante Israélienne du magazine, l’armée américaine doublera, à $800 millions, la valeur de ses équipements militaires d’urgence stockée en "Israel".
      L’accord, qui selon un haut responsable du Pentagone reflète l’engagement continu de l’administration Obama envers la sécurité d’"Israël", a été signé par le Brigadier General, Ofer Wolf, chargé du département de la technologie et de la logistique dans l’armée israélienne, et par l’Amiral Andy Brown, directeur de la logistique du Commandement US en Europe.

      Barbara Opall-Rome a ajouté que c’est la phase finale d’un processus qui a commencé depuis une année pour déterminer le type et la quantité d’armes et de munitions Américaines à stocker en "Israël", tout en permettant aux alliés des Américains de se servir de cet arsenal en cas d’urgence.

      Les stocks israéliens en munitions aériennes et d’artillerie ont été épuisés pendant la guerre israélienne contre le Liban en 2006, atteignant des niveaux dangereusement bas, selon l’armée israélienne.

      vive l eprix nobel de la guerre !!! et surtout danger iran !!!!!!!!!