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REGIONALES DU 14 MARS 2010

Publie le mercredi 17 février 2010 par Open-Publishing
29 commentaires

APPEL POUR LE FRONT DE GAUCHE

Pour moi, 3 points d’accord total pour voter Front de Gauche

1 Le bilan très positif du travail des élus sortants qui se présentent actuellement sous le sigle Front de gauche.

2 Le constat juste de l’état de la situation pour la population et les salariés que fait le Front de gauche dans la crise économique et la vie quotidienne de la population.

3 Le programme du Front de Gauche qui aborde l’ensemble des questions du vivre mieux en matière d’emploi, de revenus, de logement, de santé, de culture, d’éducation élémentaire et supérieure, de recherche, de qualité de vie, de rapport de l’humain à la nature, pour la population et les salariés, y compris dans les propositions économiques concernant une sortie de crise.

Un point supplémentaire :
La participation de la population à la constitution d’un large rassemblement et d’une participation active au Front de Gauche dépend de l’horizon possible perçu par cette population.
La compréhension des causes de la crise est nécessaire et complémentaire à celle des effets de la crise qui eux sont plus évidents.

A chaque fois que l’humanité entre dans une nouvelle phase d’évolution des moyens de production, une transformation profonde de l’organisation sociale et de l’organisation du travail, de l’activité humaine, a été nécessaire. Ce fut le cas pour l’introduction de l’agriculture, puis de la mécanisation industrielle, c’est le cas aujourd’hui pour l’introduction massive de l’automatisation dans la production avec les techniques informatisées et mondialisées de production, de gestion et d’échange, de consommation.

La mesure de l’échange qui est la mesure capitaliste de la mesure de la valeur des produits du travail et du travail lui-même n’est plus adaptée aux échanges. Et sans sécurisation et développement des échanges une société est en grand danger pour sa survie.

Les grands échanges mondiaux et nationaux ont besoin d’être traités de travail à travail par contrats sécurisés pour l’emploi et la vie des salariés et de la population et pas par les bourses du capital. C’est une révolution et de la production et des mentalités qui en découle que cela représente.

Donner en particulier aux salariés et à leurs luttes sociales syndicales et politiques cet horizon de transformation, c’est parler un langage de vérité qui éclairera et permettra leur plus large participation et leur efficacité.

Notre époque est celle d’une capacité démultipliée de la production, de l’abondance, de la richesse de tous les humains à condition que cette transformation sociale soit réussie, tant par la qualité de la production que dans l’égalité de la répartition. L’opposition antilibérale AVEC LES PROPOSITIONS du FRONT DE GAUCHE, est nécessaire. Il faut se battre qu’elle réussisse à être présente au second tour dans une liste d’union de gauche recomposée (c’est possible dans la loi à condition d’obtenir les 5% au premier tour). Le premier tour du 14 MARS est donc décisif.

Le 14 mars sera important. Il ne faut pas le manquer.

Pierre Assante, responsable syndical national TOS, le 15 févr. 10

Messages

  • Le "bilan très positif" d’une "union de gauche recomposée", c’est Sarkozy président. Merci.

  • En gros donnons 5 % au front de gauche pour qu’il puisse négocier quelques vice-présidences et nous enfler comme ils l’ont fait en Bretagne de 2004 à 2010.

    Les élus de "transformation sociale" sortants partant même au 1er tour à la gamelle PS cette fois ci et pour être sur de ratisser large mettent en place une pseudo liste de Front de Gauche.

    Trente ans que ça dure les trahisons... et tu nous demande encore de baisser notre froc !

    Carland

    • Pourquoi ne pas aborder la question du Front de Gauche comme une réponse sérieuse à celle du bipolarisme politique (et aux créations permanentes "d’organisations ex nihilo" à chaque élection), qui est à mon sens une constante électorale du capitalisme politique qui vient très efficacement à la rescousse du patronat pour réorganiser sans cesse le travail et la société en général sans risque pour lui : tout changer pour que rien ne change.

      La question de la nouvelle phase de développement des forces productives traitée brièvement dans cet article me semble aussi un sujet qui demande plus qu’une réponse lapidaire, dont je respecte cependant les opinions, même sur un ton grossier et peu fraternel.

      Pierre

    • Oui, mais il le fait avec courtoisie, même si ça manque de conviction, alors tu pourrais faire un effort, non ? (plaisanterie)

      Par contre l’auteur semble être un "responsable national syndical", de quel syndicat ? On l’ignore....Mais ce qui serait intéressant, c’est qu’il nous dise en tant que "responsable syndical national" s’il est pour l’âge de la retraite à 60 ans et 37, 5ans de cotisation.....

      Jak

    • Bien d’accord avec toi Pierre, je suis consternée par ce défaitisme ambiant qui semble indiquer que pour que tout change, RIEN ne change ! et qu’il serait même inutile d’aller voter !

      http://www.agauchemaintenant.fr/

      Bien des gens se battent, pour faire connaître leur programme et sont superbement ignorés par les médias, je vous engage tous à visiter ce Site et à connaître les propositions et programmes, bien différents de ceux du PS.....et, oui, il faut permettre au Front de Gauche d’avoir le score le plus haut possible pour peser dans les négociations....c’est ça la démocratie, seul le peuple peut décider de faire bouger les lignes, ou de rester en l’état !

      Comment reprocher ensuite des alliances, quand on ne donne pas, à un Parti, la force d’être en position d’impulser des changements profonds ?

    • agauchemaintenant...

      René Revol est un militant français de gauche antilibérale maire de Grabels depuis 2008. Dans la région de Grenoble, il fut longtemps militant et dirigeant de l’Organisation communiste internationaliste (OCI) et ses diverses versions, il s’en détache ensuite pour regagner des courants dits de "l’autre gauche". Vice-président du mouvement politique Pour la république sociale, il participe à la création du Parti de gauche et devient membre du Bureau national.

      Après avoir milité pour le « non de gauche » à la constitution européenne dans la région héraultaise (où il est domicilié), il milite pour l’unité de la gauche autour de ses idéaux fondamentaux (avec en première ligne l’antilibéralisme) pour la campagne présidentielle de 2007.

      Ayant eu sa carte au Parti socialiste (PS), son engagement « très à gauche » lui a maintes fois été reproché par de nombreux dirigeants du PS, notamment par François Hollande. Cette sensibilité politique a servi à son expulsion du PS le 29 janvier 2007. Finalement, cette expulsion a été annulée.

      En mars 2008, René Revol est élu maire de Grabels en conduisant la liste "un projet pour Grabels".

      Il annonce le 7 novembre 2008 son départ du Parti socialiste et donc sa démission du Conseil national. Cette annonce fait suite au départ du Parti socialiste de Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez afin de créer le Parti de gauche, auquel il adhère.

      René Revol est candidat sur la liste du Front de gauche dans la circonscription Sud-Ouest pour les élections européennes du 7 juin 2009.

      A l’occasion des élections régionales de 2010, il mène la liste « À gauche maintenant » en région Languedoc-Roussillon[1]. Alors qu’un accord global entre le Nouveau Parti anticapitaliste et les composantes du Front de gauche a échoué, la liste conduite par René Revol fait partie des trois seules rassemblant ces organisations au premier tour.

      Dans la vie active, René Revol est professeur de sciences économiques et sociales en classe préparatoire au lycée Alphonse-Daudet de Nîmes. Il est par ailleurs auteur de plusieurs ouvrages traitant essentiellement de questions politiques, économiques et sociales. Citons, entre autres, Le Dictionnaire des sciences économiques et sociales élaboré sous sa direction, ou La Dissertation économique écrit en collaboration avec Jean Étienne.

    • Parfois ce ne sont pas les mots qui sont grossiers, c’est la réalité qui elle est grossière et vulgaire !

      Carland

    • Salut Pierre

      J’ai relu ta contribution du 17 décembre 2007 a propos de la "Question de démocratie" et je un doute... je ne comprend pas bien se que tu veux dire... Je l’impression que tu passe un énorme coup d’éponge historique pour lave le parti de tout soupçon stalinien, tu arrive carrément a "présenté" le PCF comme une "victime" des soviétique.... Et en plus tu le compare au PC italien... alors la tu a fait fort...

      Est que tu fait un blague ou tu essaie de faire du "révisionnisme historique" ?

      Roberto Ferrario

      PS : La question de Jak est légitime... tu déclare d’être un "responsable national syndical", et bien de quel syndicat ?

      PSS : être "membre" de UNATOS et "responsable national" c’est un énorme différence...


      Question de démocratie :
      Contribution de Pierre Assante

      Section du 8ème arr. de Marseille

      17 décembre 2007

      Faisons court.

      Pour répondre à des questions encore fréquentes aujourd’hui, y compris dans l’assemblée des secrétaires de section du 8 et 9 décembre : qu’est-ce qui caractérise le stalinisme ?

      Un conception déterministe de l’histoire accompagnée, paradoxalement, d’une « fin justifie les moyens » destinée à atteindre les fins « déterminées » et justifiant souvent d’autres ambitions. D’où les goulags puis les hôpitaux psychiatriques. Mettons toutefois en mémoire, et en face, les morts et destructions des guerres impérialistes, celles des politiques colonialistes, celles des répressions ouvrières et le gaspillage monumental du travail et des forces humaines en France et dans le monde aujourd’hui, que nous devrions soumettre à l’évaluation de nos concitoyens.

      Le PCF a-t-il été stalinien ?

      Tous les historiens objectifs, (De Gaule y compris, pour l’anecdote) diront que la marque première de ses choix politiques reposent sur l’humanisme, la démocratie, le poids de sa participations aux institutions pour faire peser des orientations de classe dans les politiques nationales, communales, et la combinaison de l’action dans les institutions et l’action de masse.

      Ce qui ne veut pas dire que « la fin justifie les moyens », ou à l’opposé l’illusion d’un « effet automatique et plus grand qu’en réalité de la participation aux institutions » n’aient pas marqué des moments importants de la politique du PCF. Par exemple dans une centralisation non démocratique, excessive (mais pas systématique) des décisions, plutôt qu’une cohérence basé sur le "rassemblement" des observations et des initiatives.

      Les critiques officielles ou officieuses des soviétiques dans la période stalinienne et Brejnévienne sur « la mollesse » du parti communiste français témoigne de la différence du PCF comme d’autres partis communistes, le parti italien par exemple.

      A contrario, les « réformes internes » du PCF ont plus porté sur une dissolution des principes et du vocabulaire contesté que sur une reconstruction critique (2).

      Le léninisme est-il stalinien ?

      Pour Lénine, comme pour Trotski, mais avec des analyses différentes (1), il n’y a pas une conception déterministe de l’histoire ni « une fin justifie les moyens ». Il y a un énorme affrontement déjà mondial de forces humaines s’opposant dans les idées et les faits, affrontement dans lesquels il faut faire des choix et prendre des décisions d’action, violente y compris, par nécessité quand cela le demande et non par principe.

      Nous avons eu la chance en Europe (en général), au moment du Front Populaire de 1936, puis depuis l’après guerre de 39-45, de bénéficier des retombées crées par le rapport de forces des ces monstrueuses batailles. Préserver la démocratie et la paix aujourd’hui passe par la défense de ce rapport de forces bien mis à mal par la chute des « pays de l’Est », l’adaptation du capital à la mondialisation informationnelle, le recul de l’analyse marxiste, l’intégration des élites scientifiques et gestionnaires à la « politique de l’actionnariat, de la bourse des valeurs, des grandes féodalités financières qui se partagent et privatisent le monde ».

      Mais la défense de la démocratie ne peut se contenter du maintien des institutions démocratiques en l’état. Qui n’avance pas recule. La démocratie du travail, du droit du travail, du pouvoir des producteurs sur le « que produire et comment produire », peut seule répondre à un élargissement de la démocratie et répondre aux attaques mortelles qu’elle subit aujourd’hui.

      Pierre Assante, 17 décembre 2007

      (1) relire par exemple, « matérialisme et empiriocriticisme » ou les « cahiers philosophiques » d’Oulianov, tomes 14 et 38.

      (2) La critique constructive d’un Henri Lefebvre par exemple est hélas restée dans le silence et les oubliettes, particulièrement après les évènements de 1968 et dans la période des années 70, après le départ de Waldeck Rochet, et leur suite, les années 90 de la chute des « pays socialistes » et de la reprise en mains du rapport de force aboutissant pour nous, aujourd’hui au sarkozisme.

      http://www.bdr13.pcf.fr/Contribution-de-Pierre-Assante,5333.html

    • C’est une plaisanterie ??? René Revol est candidat sur les listes FRONT DE GAUCHE ????????????????????????????

      Et ben dis donc.....

      C’est PIRE que ce que je pensais.

      Le Front de gauche c’est quoi alors, carrément le "revival" de l’OCI avec Mélenchon en nouveau "Lambert" ?????

      Et c’est ce genre de manips que P Assante nous propose de soutenir ?

      Non mais de qui se moque-t-on ?

    • Alors là je m’interroge : Le PCF a-t-il été Stalinien ? En tous cas, pendant toute la période stalinienne, le parti communiste français a hautement revendiqué le qualificatif de Stalinien. Le Stalinisme, je l’analyse comme la prise du pouvoir dans le Parti et dans la société soviétique par une caste bureaucratique qui a confiqué ce pouvoir à son profit. C’est une contre-révolution qui, si elle ne rétablit pas le capitalisme, donne un coup d’arrêt à l’évolution du régime soviétique vers le socialisme et marque un tournant contre révolutionnaire dans la politique internationale de l’URSS. Les dégâts collatéraux du Thermidor stalinien étant une politique de répression féroce en URSS, le fameux culte de la personnalité et une inféoadation des PC du monde entier qui deviennent des pions de la diplomatie du Kremlin. Il est clair que le PCF a joué ce rôle pendant de nombreuses années. Ce serait une réécriture de l’histoire (méthode stalinienne s’il en est) que de prétendre que le PCF n’a Pas été stalinien.
      À la tête du PCF, Maurice Torez sera le premier stalinien de France et suivra l’ensemble des méandres de la politique de Staline : « classe contre classe » ; défense nationale après la signature du pacte franco-soviétique ; puis stratégie d’alliance, à partir de 1934, avec la signature d’un pacte d’union nationale avec la SFIO et les radicaux menant au Front populaire. Il se porte en 1936 en première ligne pour liquider la grève générale : « Il faut savoir terminer une grève ».

      Parrallèlement, Thorez couvrira évidemment l’ensemble des crimes de Staline.

      M.K.

    • Et en même temps ont pose une question et pas de réponse...

    • REVOL est tête de liste dans le Languedoc-Roussillon,non pas du front de gauche,mais de " à gauche maintenant"qui comprend :

      NPA,front de gauche( PG,PCF,GU ),alternatifs,FASE,objecteurs de croissance,Mpep.

      Le meeting à ALES n’était pas celui du front de gauche,mais celui de " A GAUCHE MAINTENANT " avec toutes ses composantes.

      LE REBOURSIER

    • merci LE REBOURSIER de remettre un peu d’ordre dans tout ce merdier !
      fraternellement loulou34

    • Ou on trouve le "merdier" dans cet article ? dans les commentaires ? dans la liste "agauchemaintenant..." ? et je n’ose pas de pense que tu parle que est dans une parti anatomique que t’appartiens et que normalement est sur tes épaules ?

      La liste s’appelle "agauchemaintenant..." et le "front de gauche" est bel et bien un des ces composent, LE REBOURSIER a bien fait de le précisé mais le sujet est de voir que cet liste est rappresente par un membre de l’OCI et que le FG et le NPA na rient trouve d’anormal... voila ni plus ni mois... et sur ca que la "surprise" est de taille... même si cet info n’été pas nouvelle...

      Par contre sujet de l’article est bien diffèrent...

      Question secondaire mais importante... c’est la réponse a ma question a propos de l’analyse historique du PCF... et que n’arrive pas...

      Roberto Ferrario

    • Robeto, le "merdier" n’est pas dans l’article, mais dans l’amalgame qui est fait entre le front de gauche dans d’autres départements et le "terme" à gauche maintenant" du languedoc roussillon. Quand a la méluche ou autres ex OCI je ne me fais aucune illusion !!! chacun sa merde. Militant Communiste et Révolutionnaire.loulou34

  • Et bien... que voici une déception, ce genre de texte venant de vous, Pierre Assante.

    Une vraie, grosse, déception, que cet appel de dernière minute à l’électoralisme le plus bas.Avec des arguments de jus de chaussette.

    Ce n’est pas digne de vos écrits par ailleurs. C’est même en contradiction totale avec eux y compris avec ce que vous avez laissé entendre de votre position à l’égard des élections.

    Faites ce que vous voulez, vous dans l’isoloir, ça vous regarde, mais un appel public à voter, pour LE FRONT DE GAUCHE (et donc implicitement pour le PS vous le savez bien...) cet instrument d’assassinat prémédité de l’espoir communiste que vous me sembliez défendre, et bien, c’est autre chose, surtout en ces circonstances.

    Quant au "bilan très positif" c’est quoi ? une autre variante du "bilan globalement positif" ?

    Je ne vous lirai plus avec le même oeil. C’est certain.

    LL

    • à LL et à d’autres.

      Si je voulais que mon vote ait le contenu de celui du P.S., j’aurais voté pour le PS dès le premier tour, ce qui n’est pas le cas.

      Je ne prétends pas non plus que cet appel est ce qu’il y a de plus satisfaisant et gratifiant, mais c’est un appel qui répond aux conditions réelles de la société et de ses capacités actuelles de réaction au libéralisme et au bipolarisme.

      Il s’agit de prendre un chemin vers une perspective et non de construire immédiatement ce qu’on pense immédiatement nécessaire, parce que ce nécessaire n’est pas immédiatement accessible.

      Si ça l’était, ça se saurait.

      Mon analyse sur l’état des forces productives est dans mon appel.

      Je ne renie en rien mes analyses précédentes, même si je me trompe....
      Mais rien ne dit avec certitude que ce soit moi qui me trompe.

      C’est ma conviction.

      Fraternellement

      Pierre

    • C’est fou ça de poser le débat en qui se trompe ou pas ?!

      On n’est pas à l’école.

      La question n’est pas qui a raison ou tort ! A la rigueur ni vousni moi ni personne ! Vous croyez quoi ? Que l’on joue ? que l’on donne des réponses à un QCM et que "l’Histoire" (cette histoire mythique et fictionnelle que les marxiens néo staliniens - ce que je pense que vous êtes profondément, mais n’enlève rien à la qualité de certains textes) -dira "Pierre Assante, Vrai, tu passes" et "LL, Faux, tu passes pas ?"

      Je suis estomaquée parce que je me demande comment quelqu’un qui arrive à produire des analyses pertinentes et intéressantes sur les forces productives ( même si je ne suis pas toujours d’accord) peut en arriver à des tels glissement pratiques ?!

      La question ce n’est pas la "PRAVDA", la VÉRITÉ (c’est quoi la Vérité à part en science et encore ?!), c’est la JUSTESSE, la proportion des MOYENS avec les MAUX. LE COURAGE....

      Ne pas VOIR ce qui est juste, AUJOURD’HUI, pour le combat prolétarien, ce qu’il implique nécessairement de tactique aussi, dans la lutte de classe, et continuer à se ballader dans la vie avec des raisonnements qui datent des années 50 et DONC, qui ont amené le PC et le communisme en France là où ils sont aujourd’hui, c’est à dire pour le coup dont l’Histoire a montré non pas la fausseté mais la NOCIVITÉ pour nos combats ?!

      Vos arguments se résument en trois énormes ficelles archi-usées dont la plupart des gens sont écoeurés ( :

       "bilan positif"
       "tirer le Ps à gauche"
       et "il faut battre la droite"

      TOUTES LES AUTRES PROBLEMATIQUES (et il ye na un paquet) que soulève le FDG, comme sa stratégie , ses alliances, la prégnance en son sein de l’OCI, la relation au communisme, l’européanisme, l’absence totale de remise en question du système, son absence de projet ou de programme, mais en plus,aucune proposition de réforme ambitieuse ( contrairement à ce que vous essayez de nous "vendre" dans ce marketing politicien),

      C’est ça qui me "flingue".

      On peut vous écrire, comme des centaines d’autres camarades le font, le score du FDG et son histoire aux régionales et vous expliquer longuement pourquoi ça va être comme ça et ce sera normal et ce sera bien fait et que peut être ainsi, à force de nous couper les veines à NOUS mêmes, par l’abstention, ou le vote blanc, à chaque élection, peut être qu’un jour ENFIN nous serons débarassé des gens de la sorte de ceux que vous nous proposez de continuer à maintenir sous PERFUSION les Mélenchon, les Huchon les Buffet les COquerel et j’en passe’.

      QU’ILS AILLENT AU DIABLE ces profiteurs tous ces gens qui se sont remplis largement les poches de la sueur de mon front, de celle de mon père, de ma mère, de mes frères .... pour ne JAMAIS ou presque, RIEN FAIRE DE MIEUX POUR NOUS QUE LA DROITE.

      Allez ;
      En étant optimiste, 6% au premier tour.

      avec près de 50 % d’abstention

      Il sera derrière le FHaine (vous faites tout pour !!!!!!!!!!!!!!!!!!!) et peut être même derrière le Modem.

      Et il ira lécher le cul du Ps pour avoir des places au second tour. UY compris ,dans certaines régions, avec ce même Modem.

      VOILA.

      Ce que vous défendez est ABSOLUMENT indéfendable d’un point de vue ne serait ce que socialiste et réformateur - si on cesse de trahir les mots !

      Pour mille raisons que je n’ai pas le temps de développer maintenant mais sur lesquelles je compte revenir car je veux creuser ce sujet avec vous.

      Vous êtes des esclaves vous qui soutenez ce type de choses. C’est vous que ça regarde d’aimer vous faire dominer enfler marcher dessus et j’en passe. N’incitez pas les Autres à le faire, c’est le minimum de décence qu’on vous demande.

      Si le Front de gauche était une bonne solution pour soutenir le combat de classe, vous ne croyez pas que, malgré le peu d’estime que certains ont pour nous, on serait assez stupides pour ne pas le soutenir de toutes nos forces ?!!!

      soyons sérieux quand même.

      Nous en reparlerons le lendemain du 14 mars, mais oui je maintiens je suis déçue. Pour moi on ne peut pas distinguer écrits , personne, engagement concret etc. Désolée. Ce serait trop facile.

      LL

    • M Assante,
      Le bilan positif des régions de gauche, vous voulez rire.

       ces majorités "gauche plurielle" financent au-delà des obligations légales les écoles confessionnelles ;

       ces majorités"gauche plurielle" jouent la carte de "l’attractivité concurentielle" des territoires. Cette politique se déploie avec son lot de versements de fonds publics aux entreprises y compris les plus grosses (Eads, Citroën...) et se conclut par une participation enthousiaste aux Etats-généraux de l’industrie de Sarkozy, réunissant politiciens, CCI, de élus tous bords sur un consensus interclassiste à pleurer ;

       ces majorités "gauche plurielle" traitent leur personnel Atos sur un même mode gestionnaire que l’Education nationale" : précarité, austéritéé...

      Cette politique, avalisée par le PCF, a conduit, conduit et conduira aux mêmes résultats :

       la situation sociale des exploités, des préciares, des chômeurs, des immigrés se détériorent ;

       l’déologie libérale grignote les consciences à chaque recul de la gauche institutionnelle et des directions syndicales. Il en résulte abstention dans les luttes et dans les urnes. Le capitalisme apparaît comme "l’horizon indépassable"

       le bilan (globalement positif pour toi ?) de Jospin scelle l’échec définitif de la stratégie "d’inflexion de la politique des socio-libéraux".

      N’en avez-vous pas assez d’avaler les couleuvres et de nous les faire avaler par la même occasion ?

      Pour les régionales, ceux qui veulent voter peuvent le faire pour des listes
      100 % à gauche qui maintiendront jusqu’au bout leur projet politique et ne le monnayeront sous aucun prétexte.

    • Si je voulais que mon vote ait le contenu de celui du P.S., j’aurais voté pour le PS dès le premier tour, ce qui n’est pas le cas.

      Je trouve que ça a un petit côté "se donner bonne conscience à peu de frais" : finalement le résultat est (presque) le même, le vote finit par contribuer à l’ancrage du PS dans le fauteuil, mais l’honneur (ou l’apparence) est sauf grâce au 1er tour...

      qui répond aux conditions réelles de la société et de ses capacités actuelles de réaction au libéralisme et au bipolarisme.

      Face au bipolarisme UMP PS, est-ce que la meilleure réponse n’aurait pas été celle que proposait le NPA : allier le plus largement possible à gauche du PS (pour créer un contrepoids crédible), mais dans l’indépendance vis à vis du PS. Car sans indépendance, pas d’unité possible avec le NPA, et surtout, sans indépendance, le PS n’a qu’à attendre le 2ème tour pour que tout "rentre dans l’ordre".

      Quant au mélange syndicalisme/élections, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne option. La FSU par endroit soutien ouvertement le FdG et méprise ainsi ses militants investis ailleurs politiquement, d’où un certain nombre de départs. Risquer de nuire au syndicalisme, dont on a un besoin vital, pour des raisons électoralistes ne me semble pas un bon choix.

      Chico

    • Je ne prétends pas non plus que cet appel est ce qu’il y a de plus satisfaisant et gratifiant, mais c’est un appel qui répond aux conditions réelles de la société et de ses capacités actuelles de réaction au libéralisme et au bipolarisme.

      Désolé : je ne vais pas faire dans l’argumenté ... comme d’hab’ !

      Vous voulez réagir au libéralisme et au bipolarisme ? Alors ne jouez pas leur jeu, ne vous associez pas à eux, donc pas au PS.

      Par conséquent, soit vous faites exploser des bureaux de vote (au sens littéral, mais quand ils sont vides hein !), soit vous votez pour des gens qui ont ouvertement dit qu’ils ne collaboreraient pas avec les tenants du bipartisme.

      Mais appeler au vote FDG quand celui-ci va aller à la soupe PS ensuite, c’est un peu se moquer du monde. Urgence sociale ou pas.

      (k)G.B.

  • Ben ! moi ! Je suis secrétaire national d’un syndicat de la même fédération que toi.
    Que je ne citerai pas puisqu’il n’y a pas le droit.
    Et je demande à la population de voter pour les listes du NPA !!!
    Qui lui ne s’est jamais compromis avec les sociaux libéraux !
    A quoi cela rime ces appels à voter !
    Mon pauvre Pierre tout le monde s’en moque, de pour qui tu voteras.
    Rien n’arrêtera le déclin d’un PC"F"qui porte une lourde responsabilité devant l’histoire ; celle d’avoir trahi les travailleurs.
    Pas plus le Front de gauche, que les militants du PCF engagés sur les listes avec le PS dès le premier tour ne referons une nouvelle virginité à un parti trop longtemps engagé aux cotés de Staline.

    • Il s’agit de prendre un chemin vers une perspective et non de construire immédiatement ce qu’on pense immédiatement nécessaire, parce que ce nécessaire
      n’est pas immédiatement accessible.

      Et pourquoi ? Tout simplement parce que le PCF n’a plus rien de communiste, en tout cas dans sa majorité et dans son bureau politique national et n’a qu’une idée en tête : avoir des sièges, ne pas en perdre, toujours plus de place pour gérer avec le PS, parti Soucieux de sauver le capitalisme.

      Et selon toi, il faut aller vers une gauche de transformation social qui renverserait le capitalisme. Et pour cela, continuons à voter pcf pour espérer qu’un jour, qui ne viendra jamais, ce parti cesse sa trahison et en revienne au combat révolutionnaire !

      Non 1000 fois non, votons NPA pour faire exploser ce parti déjà en déclin de part sa gestion catastrophique du system. Quand a l’unité sincèrement anticapitaliste, elle ne se fera que par un vote massif pour des listes vraiment à gauche pour forcer tout le monde à en revenir aux fondamentaux. Sinon la machine infernale va continuer, et la gauche ne sortira jamais de cette gestion libérale...

    • A Pierre Assante.

      Merci de me répondre quant à mes questions sur tes choix concernant "les retraites" et le nom de ton syndicat.

      Juste une remarque, si tu réponds UNATOS, c’est pas vraiment une indication si tu ne précises pas FSU. D’autres l’ont fait à ta place. Et au vu du nombre de petits syndicats que regroupe la FSU, la précision n’était pas inutile.

      Comme beaucoup de camarades l’ont déjà exprimé ici, ce que je trouve étonnant c’est cette croyance dans le crétinisme parlementaire au sein des institutions bourgeoises.

      Croire et faire croire que les urnes sont le seul et unique débouché social pour transformer radicalement la société, c’est vendre de l’illusion aux travailleurs tout en pérennisant un système que jamais aucune élection n’a permis de renverser.

      Et quand tu affirmes dans ton texte de 2007 que : "Nous avons la chance en Europe, au moment du Front Populaire de 1936, puis depuis l’après guerre de 39-45, de bénéficier des retombées crées par le rapport de forces de ces monstrueuse batailles."

      Tu tentes d’accréditer la thèse que c’est le FP qui a permis à la classe ouvrière de remporter quelques batailles, comme si le fait de voter, de façon mécanique déclenchait un rapport de forces favorable aux travailleurs.

      Non, c’est faux. Ce sont les grandes grèves, qui ont eu lieu après l’élection du FP, directement responsables du rapport de forces en faveur des travailleurs qui ont permis des avancées sociales, alors que le programme initial du FP était bien en deçà de ce qui a été gagné.

      En 39-45, c’est la part considérable qu’a pris le PCF dans la résistance et le rapport de forces politique en sa faveur qui a permis le CNR. Cela se traduisant ensuite au niveau électoral.

      En 81, on a eu le programme commun puis la gauche plurielle, et aujourd’hui que reste t-il de tout cela ?

      Quand il s’agit de réformes qui ne remettent pas en cause le système, tout ce qui est fait, peut-être défait, y compris par ceux-là mêmes qui l’ont fait.....(merci 1983 et la gauche plurielle).

      Alors effectivement face à ton appel au vote FdG, tu peux comprendre qu’on réponde : "on a déjà donné" , on en veut plus des réformettes. C’est le système qui est pas bon et ce système, les faits nous prouvent qu’il n’est pas amendable, que l’on ne peut pas le réformer et encore moins le rendre humain.

      Juste un dernier point concernant ton texte de 2007 où tu affirmes : "Les critiques officielles ou officieuses des soviétiques dans la période stalinienne et brejnévienne sur "la mollesse" du PCF témoigne de la différence du PCF comme d’autres partis communistes."

      Mais alors que signifiait la présence télévisée de G. Marchais à Kaboul en 1979, exprimant son soutien total aux troupes soviétiques envahissant l’Afghanistan ?

      Aucun autre dirigeant d’un PC européen n’a eu la même démarche que Marchais.
      Es-tu vraiment sûr que ce dernier exprimait de la mollesse envers l’URSS ?

      Jak

    • Il ne faut pas "taper" sur les militants du PCF , c’est incompréhensible alors que le mouvement social prend de l’ampleur face à la crise permanente du capitalisme . Les critiques historiques sur les erreurs des dirigeants communistes de l’époque stalinienne comme Thorez ,du programme commun avec Marchais , de la refondation du PCF avec Hue sont derrière nous et nous devons en tirer des leçons pour ne pas les renouveller , ce qui serait dommageable pour le peuple qui hurle de douleur en ce moment .

      Le Front de Gauche est une réponse momentanée à une situation électorale donnée qui ne changera rien au systéme capitaliste mais qui nous donnera un bon sondage d’opinion sur ce que pense le peuple en ce moment , même avec plus de 50% d’abstention . L’électorat de gauche dans sa composante révolutionnaire peut franchir les 10% et interpeller ainsi l’électorat de gauche réformiste qui soutient le PS bourgeois par le vote utile comme le corps professoral en pleine remise en cause face à la dégration accélérée du système éducatif . Le Sarkozisme , par sa politique radicale de réformes antisociales et sécuritaires, permet des interpellations idéologiques à l’homme de gauche pour remettre en cause ses habitudes électorales et sa soumission à la social-démocratie . Nous sommes à un point de rupture d’habitudes électorales dont il faut accélérer le déclin rapide par un rassemblement révolutionnaire avec un programme de renversement du capitalisme et l’instauration d’une socièté autogestionnaire coopérative entre les entreprises et les villes et villages dans tous les domaines de l’économie .Ce programme fabriqué par tous les courants révolutionnaires et citoyens associatifs peut être crédible à condition de rassembler tous les militants politiques anticapitalistes , syndicalistes, associatifs et autres citoyens républicains .

      les militants du PCF travaillent en cette direction , même si certains d’entre eux (élus pour la plupart) croient encore faire "bouger" le PS bourgeois dont la plupart des dirigeants émargent entre 10000 et 20000 euros par mois , si ce n’est plus comme Strauss-Kahn , Lamy etc ... Ce qui ne peut les encourager à rejoindre le combat anticapitaliste puisqu’ils en vivent ...

      Donc soyons conscients de renforcer le courant révolutionnaire partout ,particulièrement dans les masses populaires qui sont fondamentales pour triompher du capitalisme aux abois avec sa crise financière incontrôlable malgré ses efforts au jour le jour .

      Rejoindre le PS au deuxième tour n’est pas forcément la bonne solution mais il faut éliminer la droite du champ du pouvoir et permettre à l’électorat de gauche réformiste de comprendre plus vite la nécessité de se radicaliser . Nous travaillons sur la conviction que le capitalisme a fait son temps et que la nouvelle socièté est à nos portes par notre détermination d’action et d’organisation solide et efficace . L’alliance au deuxième tour est un compromis momentané pour encourager le mouvement populaire à se décider à renverser le capitalisme . Les partis politiques comme le PCF-NPA-LO-POI-PG-GU et autres alternatifs-syndicalistes sont là pour s’unir dans l’action et aider le peuple dans son combat de libèration de l’exploitation capitaliste .

      Chacun a le droit à la critique et l’autocritique , les militants du PCF le font chaque jour sans pour autant se flageller sur les erreurs historiques de ses anciens dirigeants qu’ils ont encensés en leur temps . Le culte de la personnalité a fait des ravages dans les consciences et c’est pour ça qu’il faut enfin en sortir en militant autrement sur le plan politique et stratégique .

      Bernard SARTON ,section d’aubagne

  • C’est la lutte finale ...

    ... la lutte des places. :’(

    (k)G.B.

    • A Bernard Sarton.

      Non, camarade, je ne reviens pas sur "les erreurs historiques des anciens dirigeants du PCF", je reviens sur ce qu’écrit P. Assante au sujet de ces erreurs.

      J’y reviens parce que Assante, plie, masque et accommode les "erreurs" pour justifier ses choix de politique électoraliste en venant faire la promotion du FdG.

      NON, il n’y a pas de lien mécanique entre des élections gagnées par le PS + PCF et des avancées sociales pour les travailleurs. Les seules avancées obtenues l’ont été par les travailleurs eux-mêmes.

      Faut-il être aveugle ou sans mémoire pour ignorer 1983 et les privatisations de la gauche plurielle ?

      Et là, aujourd’hui, on nous propose la même chose, votez FdG et vous allez voir ce que vous allez voir !

      Mais cher camarade, c’est tout vu. Ce que vous avez été incapables de faire à plus de 15 %, vous le ferez encore moins avec un PS social-libéral dont on se demande chaque semaine lequel de ses cadres aura rejoint la sarkozie.

      Vous le ferez d’autant moins que vous devrez gérer avec EE et surement à moyen terme avec le MoDem.

      Non, le PCF n’est pas un parti révolutionnaire ! Sinon, jamais on aurait dû entendre dans la bouche de ses dirigeants en 36 comme en 68 : "il faut savoir terminer une grève...".

      Non, le PCF n’est pas un parti révolutionnaire, sinon au lieu de s’enferrer dans la stratégie électoraliste la plus crasse pour avoir un max d’élus, il se servirait des élections pour mobiliser les travailleurs sur une vraie riposte sociale et pas sur la régulation du capitalisme.

      Non, le PCF n’est pas anticapitaliste. Serait-ce en courant vers les places dans les institutions bourgeoises qu’il compte parvenir à renverser le système ?

      Non camarade, je pense que tu te berces d’illusions en revendiquant la révolution et l’anticapitalisme au PCF. Je te crois sincère mais beaucoup trop arrangeant avec la perception réelle de la situation.

      Je sais, ce n’est jamais facile de s’avouer que son orga de toujours s’est fourvoyée à cause de ses dirigeants, qu’elle ne représente plus et qu’elle n’est plus l’outil que l’on croyait indispensable pour changer radicalement la vie.

      Désolé, mais refuser de voir cela, c’est conforter les dirigeants actuels dans la voie qu’ils ont choisie, et donc valider les renoncements et dérives du PCF.

      Fraternellement.

      Jak

    • C est quoi le front de gauche ? En basse normandie il a explosé en vol ! Il y a une liste NPA PG et ..... une liste PC PS quand à la gu ils sont hors campagne ! Alors le fg en basse normandie c est une fiction .Dans plusieurs régions le scénario est le même car le pcf individuellement ou collectivement a lâché son allié pour conserver des sièges sachant que le NPA ne marcherait pas dans la combine !Quant à la region parisienne la candidature laurent n est pas réellement indépendante du ps malgré les proclamations ,d ailleurs le pc partage le bilan du ps ! La candidature laurent sert sutout a empecher une expression plus massive d un courant anti capitaliste independant du ps.

  • EXPLIQUE MOI LA DIFFERENCE ENTRE REFUSER DE PARTICIPER A L EXECUTIF DES REGIONS AVEC LE PS ET APPELER A UN DESISTEMENT TECHNIQUE POUR LE PS AU DEUXIEME TOUR ?

    Pour répondre à cette question totalement légitime :

    En préalable, à titre personnel je ne suis pas contre les fusions techniques, sans pour cela être certain que ce n’est pas une erreur. Je vois les inconvénients que cela a (que tu relèves), mais je vois aussi l’importance d’avoir des élus pour avoir les infos (la conseillère régionale sortante du NPA, Myriam Combet, nous a régulièrement informé des "dessous" du CR Rhône-Alpes, c’est bien utile pour pouvoir juger par exemple des belles déclarations de principe des élus du FdG et pour les comparer avec les actes et les votes réels.

    La différence ? Le point commun, d’abord, c’est que ça contribue de fait à aider le PS contre la droite lors de l’élection.

    Mais au bout du compte, dans un cas on est tenu en laisse par le PS durant toute la mandature (donc on est contraint d’avaler toutes les couleuvres, on se persuade que le budget n’est pas si mauvais que ça et on l’approuve...).

    Alors que dans l’autre cas, sitôt le 2ème tour passé on devient une opposition de gauche au PS, on devient une "menace" permanente pour lui (menace proportionnelle à son influence électorale, donc petite si on est à 5%, plus grande si on est à 10%...).

    Dans un cas on aide le PS électoralement mais aussi politiquement (on lui reconnait d’être politiquement fréquentable et compatible avec des politiques de gauche), dans l’autre cas on ne l’aide qu’électoralement, en ne lui accordant aucun crédit autre que le fait de ne pas être... la droite.

    Mais je comprends que certains (y-compris au sein du NPA) puissent trouver insignifiante cette différence...

    Chico

    PS : si le NPA (ou un rassemblement indépendant du PS) avait suffisamment d’influence pour être à plus de 10%, la question ne se poserait pas dans les mêmes termes (puisque nous pourrions nous maintenir au 2d tour). Bravo la création du PG et la mise sur pied, juste derrière, du FdG... Objectif (provisoirement ?) atteint.