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Le FN propose de porter l’âge légal de la retraite à... 65 ANS !

Publie le jeudi 18 février 2010 par Open-Publishing
1 commentaire

Et c’est pas tout !

Ahhhhh... qu’il est beau le soi disant "nouveau parti des travailleurs" !

Quand on vous dit que ce que le FHaine veut c’est juste que des patrons FRANCAIS puissent exploiter tranquillement des TRAVAILLEURS FRANCAIS !

TRAVAILLEURS CHOMEURS ETUDIANTS RETRAITES... SOYEZ PAS CONS, PAS UN VOTE AU FN AUX REGIONALES !


"(...)Au Front national : la retraite à 65 ans

Selon Marine Le Pen, vice-présidente du Front national, "il faudra en premier lieu savoir très exactement quelle est la situation, savoir si c’est un problème transitoire, si c’est lié en partie à l’arrivée à la retraite des personnes du baby boom". Mais s’il faut faires des économies, " une partie de l’effort national" doit servir "au soutien des retraites et notamment au soutien des retraites les plus basses". Quant au financement, Marine Le Pen appelle nos élites à "des économies de train de vie".

Dans son programme, le FN propose notamment de porter l’âge légal de la retraite à 65 ans, de développer les régimes de retraite complémentaire par capitalisation, d’encourager la natalité, et d’inciter les travailleurs étrangers à prendre leur retraite dans leur pays d’origine.}}

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20100217.OBS7265/retraites__ce_que_proposent_partis_et_syndicats.html


ET VOICI IN EXTENSO LE PROGRAMME DU FHAINE POUR LES RETRAITES

Disponible sur leur site, ici

Retraite

A) CONSTAT

Le système de retraite par répartition auquel les Français sont attachés connaît un déséquilibre financier qui ne fera que s’aggraver, malgré les deux réformes (1993 et 2003) que le régime général et le régime de la fonction publique ont connues. Il faut d’ailleurs noter que la France est l’un des derniers pays développés à réformer, et encore partiellement, son système de retraites et à prendre en compte un problème démographique pourtant prévisible et prévu, depuis des décennies.

Car les causes réelles du déficit des retraites, qui mettent en danger le principe même de la répartition, sont :

 La croissance économique faible et le chômage (le taux d’emploi des Français est parmi les plus faibles des pays industrialisés).

 Les données démographiques : natalité insuffisante, vieillissement de la population, allongement de la durée de vie. Il n’y a plus aujourd’hui qu’un peu plus de 2 cotisants pour un retraité, contre 4 il y a 25 ans. En 2050, il n’y aura plus que 1,3 à 1,4 actif pour un retraité.

 Le mode de financement de la protection sociale, qui pèse essentiellement sur le travail, avec ses implications en termes d’emploi.

B) MESURES

Pour sauver notre système de retraite par répartition, il faut d’abord et avant tout engager une véritable politique :

 de retour au plein emploi pour les Français ;
 d’encouragement de la famille et de la natalité.

Il faut également en finir avec les inégalités et les injustices, en proposant aux Français :

 Une harmonisation des régimes de retraite (entamée partiellement par la réforme de 2003), en regroupant les différents régimes de base en un seul régime national, géré directement par l’État et sous contrôle du Parlement.

- Le retour à 65 ans de l’âge légal de la retraite, pour tenir compte de la réalité des parcours (entrées tardives sur le marché du travail, périodes de chômage…) après 40 annuités de cotisation et la liberté donnée aux Français de travailler au-delà s’ils le désirent.

 La proportionnalité de la retraite par rapport à la période effective de cotisation.

 La prise en compte de la pénibilité du travail et des contraintes professionnelles dans le calcul des annuités (en particulier, droit pour l’État de maintenir des règles spécifiques pour ses personnels dits en service actif), sur base de négociations de branches.

 L’amélioration et la simplification des pensions de reversion : 60 % de la retraite réelle du conjoint décédé, sans conditions de ressources, pour les veufs ou les veuves de retraités non remariés.

- Le développement de régimes de retraite complémentaire par capitalisation ouverts à tous et dont les versements, auprès d’organismes agréés par l’État, seront déductibles des revenus imposables.

 La représentation des retraités, avec droit de regard au même titre que les organisations syndicales et patronales, sur la gestion de l’organisme national de retraite.

 La revalorisation des retraites et du plafond de la Sécurité sociale selon l’indice d’évolution des salaires.

 Le choix laissé aux régimes spéciaux qui n’ont été affectés par aucune des réformes de 1993 ou 2003 : soit ils s’incluent avec les mêmes obligations et prestations dans le régime national et bénéficient de la solidarité nationale, soit ils prévoient un financement spécial, hors fonds publics, pour maintenir leurs spécificités.

 Incitation à prendre leur retraite dans leur pays d’origine pour les travailleurs étrangers.

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