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CESARE BATTISTI COMITE DE SOUTIEN LYONNAIS : SOIREE DE SOUTIEN 6 OCTOBRE

Publie le mercredi 6 octobre 2004 par Open-Publishing

COMITE DE SOUTIEN LYONNAIS, 29 SEPTEMBRE (ANNONCE SOIREE DE SOUTIEN 6 OCTOBRE) :

Comité Lyonnais des Copains

A Cesare Battisti

" Je n’ai pas tué "

A TOUS

Hasta la victoria siempre

Encore un effort les copains pour sauver Battisti,
pour les sauver tous d’un odieux marchandage...

Au moindre coup de Trafalgar
C’est l’amitié qui prenait l’quart
C’est elle qui leur montrait le nord
Leur montrait le nord
Et quand ils étaient en détresse
Qu’leurs bras lancaient des S.O.S.
On aurait dit les sémaphores
Les copains d’abord

Continuons notre soutien pour la défense des droits de
l’homme pour Cesare Battisti et les autres réfugiés
italiens.

Jusqu’à la décision de la cour de cassation du 13
octobre,et après, on continue tout : les impressions,
publicité et envois des cartes postales de soutien
pour immerger l’élysée de courrier, la publicité du
livre « Cesare Battisti face au marchandage » (dont
les copyrights reviennent à Cesare Battisti), et tout
le reste.

Défendons le droit d’asile accordé, l’indépendance de
la justice, les droits de l’homme, et la présomtion
d’innocence pour Cesare Battisti (pour les crimes de
sang qu’il a toujours niés).
Ne laissons pas vendre la parole de la France donnée
aux réfugiés politiques italiens contre de juteux
contrats avec l’Italie !
Les droits de l’homme ne sont pas à vendre, c’est ce
que nous défendrons jusqu’au bout !

Ci-dessous, une info à propos d’une soirée au café « 
Le tango de la rue », 7 rue des Pierres plantées,
69001 Lyon (Croix rousse) à Lyon (au cas où vous n’en
seriez pas déjà informés) :

Café NoIR N * 1

mercredi 6 octobre 18h30

Du nouveau au tango le" café noir " - café polar
lectures ,débats , rencontres, librairie

Notre premier invité

CESARE BATTISTI

participation :

Thierry Reboud, Frédérick Houdaer, auteurs de polar.
lectures d ’extrait du livre " cargo sentimental"
édtion Joelle Losfeld par Sylvain Bolle - Reddat


COMITE DE SOUTIEN LYONNAIS, 30 SEPTEMBRE :

Comité Lyonnais des Copains

à Cesare Battisti
« Je n’ai pas tué »

A TOUS

HASTA LA VICTORIA SIEMPRE

Voici maintenant venu le temps de la justice
marchandage. La justice, qui se doit d’être impartiale
et désintéressée, prend une tournure plus
qu’inquiétante en cette fin de siècle / début de
siècle. Inquiétante pour les valeurs de la république,
inquiétante pour les droits de l’homme, et dramatique
pour les protagonistes qui s’y trouvent impliqués. La
justice maintenant se MARCHANDE.

La justice devient
maintenant intéressée. Cette justice française, qui a
permis la destruction d’existences et de vies sociales
dans le cas de l’affaire d’Outreau, qui entérine la
violation de la parole donnée et des plus simples
principes constitutionnels (autorité de la chose
jugée, droit d’asile) dans le cas de Cesare Battisti,
qui se permet de monnayer les services d’un
indicateur, se propose maintenant, comme en Italie, de
mettre en place le système des repentis, avec
réduction de la peine en échange de quelques noms ou
informations (projet de loi Perben II).

Quel sens aura
donc t-elle cette justice, aux preuves monnayées, aux
informations bradées, et qui se permet de brader les
principes de droit les plus élémentaires quant
l’intérêt du gouvernement est en jeu ?

Quel crédit à
accorder aux informations et au procès qui découleront
de ces marchandages ?

Quel crédit à accorder à une
justice qui se permet toutes sortes de truchements
pour arriver à ses fins (bâclage du procès et des
témoignages dans l’affaire d’Outreau ; violation des
principes constitutionnels, du droit d’asile, et de
l’autorité de la chose jugée pour Cesare Battisti) ?

Quel crédit à accorder à une justice basée sur les
corbeaux, les dénonciations et les arrangements ? Quel
crédit à accorder à ce gouvernement qui se permet tout
et n’importe quoi pour arriver à ses fins, en mépris
de tout ?

Quel crédit à accorder à ce ministre de la
justice qui propose d’instaurer des pratiques que le
simple bon sens dénonce comme étant viciées et
impartiales, qui accepte une demande d’extradition
concernant Cesare Battisti basée sur un truchement que
la justice italienne a mis en place pour contourner
l’autorité de la chose jugée ?

A quoi rime cette mascarade ?

Quelle est cette justice clientéliste, que
chacun arrange à sa sauce pour servir ses propres
intérêts ?

Cesare Battisti a déjà subi ce simulacre de
justice en Italie, il le subit une deuxième fois
maintenant en France. (à suivre)

Au moindre coup de Trafalgar
C’est l’amitié qui prenait l’quart
C’est elle qui leur montrait le nord
Leur montrait le nord
Et quand ils étaient en détresse
Qu’leurs bras lançaient des S.O.S.
On aurait dit les sémaphores
Les copains d’abord