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Il était une fois dans l’Ouest... ou l’épopée des voitures-balais.

Publie le dimanche 28 février 2010 par Open-Publishing
3 commentaires

Dans l’Ouest, on aime les tempêtes, mais on a aussi nos brise-lames....

Par deux fois dans les dernières semaines, des gens et organisations qui se réclament de la gauche de transformation sociale ont ouvertement refusé d’aller porter le fer contre le PS. Circulez, y’a plus rien à boire, la soupe est prête et mise de côté.

Bretagne - Le 21 Février 2010, sur France 3 :

Le Journaliste :

Cette fois-ci vous conduisez votre liste. Vous avez été pourtant pendant 6 ans des partenaires de la majorité socialiste au Conseil Régional. Est-ce que ça veut dire que vous êtes des déçus de la gestion "Le Drian" ?

Perron (Tête de liste des "dissidents" communistes) :

Non, nous ne nous situons pas dans une opposition à la gestion actuelle de la région.

Visible en ligne ici :

http://info.francetelevisions.fr/video-info/player_html/index-fr.php?id-video=000098766_CAPP_TousvosdbatsBretagnedu21021010_220220101606_F3&chaine=&id-categorie=&ids=&timecode=false&sequence=false

Basse-Normandie :

Entre la liste NPA - PG et la liste PS - PCF, le couple GU-FASE a choisi de ne pas donner de "consigne de vote préférentiel" !

Visible en ligne ici : http://anpag.org/article.php3?id_article=894

Dans l’Ouest, on aime les tempêtes, mais on a aussi nos brise-lames....

Dormez tranquille braves gens, on veille sur nous...

Messages

  • Perron (Tête de liste des "dissidents" communistes) :

    Non, nous ne nous situons pas dans une opposition à la gestion actuelle de la région.

    On retrouve ce genre de discours un peu partout dans les régions (cf Mélenchon avec Moscovici lors du débat sur France 3).

    L’impression que j’ai (vraie ou fausse ?) est que le jugement que porte le PCF/FdG sur le bilan des socialistes dépend en grande partie de la côte du PS dans les sondages. Aujourd’hui le PS a le vent en poupe (en tant qu’outil pour virer l’UMP plus que pour le fond, il me semble...), donc on modère ses critiques.

    Si la perspective politique proposée par le FdG est le "socialisme réellement existant" pratiqué dans les régions (un peu pour aider les gens -TER, lycées-, beaucoup pour aider les entreprises et jouer la concurrence économique entre régions), alors l’unité de la gauche radicale n’est pas pour demain...

    Le FdG espère "vitaminer la gauche" (sic) en faisant un bon score... Dans ce cas, la politique mise en oeuvre deviendrait : un peu plus pour aider les gens -TER, lycées-, un peu moins que beaucoup pour aider les entreprises et jouer la concurrence économique entre régions. Ce qui ne change rien au plan qualitatif, ça reste du social-libéralisme.

    Soyons réalistes : anticapitalistes !

    Chico

    • Chico, le vivant de l’intérieur et activement, mon analyse va tout à fait dans le sens de ta réflexion. Cependant, ce qui me donne un peu d’espoir c’est qu’à travers les diverses composantes de la vraie gauche on sent poindre une réaction vis à vis du PS. Bon, est-ce momentané ou une lame de fond significative ?

      J’avais hier soir à mes coté un maire à sensibilité PS qui s’interrogeait, je vais te dire que je n’ai pas ménagé mes critiques sur le PS, pour quelle suite, on verra...

  • Le parti de gauche est-il autre chose qu’un sous-marin du PS ? Il n’est vraiment pas nécessaire de poser la question tant la réponse crève les yeux.