Accueil > Hôpitaux : manifestation houleuse devant le siège de l’AP-HP

Hôpitaux : manifestation houleuse devant le siège de l’AP-HP

Publie le vendredi 12 mars 2010 par Open-Publishing
2 commentaires

Plusieurs centaines de salariés se sont rassemblés vendredi 12 mars dans une ambiance houleuse devant le siège de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), occupé depuis la veille par des syndicalistes. Un groupe de manifestants a été refoulé par les forces de l’ordre alors qu’il tentait de pénétrer dans le bâtiment.

Les manifestants, réunis à l’appel d’une intersyndicale (CFDT, CFTC, FO, SUD, CGT), demandent "l’arrêt des suppressions d’emplois et des restructurations" au sein de l’AP-HP. Depuis jeudi, plusieurs dizaines de personnes occupent la salle de conseil du siège de l’AP-HP. Ils contestent le projet de la direction de regrouper autour de douze groupes hospitaliers les hôpitaux parisiens et franciliens, aujourd’hui au nombre de 37, ce qui se traduirait par la suppression de 3 000 à 4 000 emplois d’ici à 2012.

Des personnalités politiques candidates aux élections régionales ont été aperçues, notamment Olivier Besancenot (NPA), Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), et la première adjointe au maire de Paris, la socialiste Anne Hidalgo, qui a été huée par certains manifestants.

Les syndicats ont sollicité un entretien avec le directeur général de l’AP-HP, Benoît Leclercq, dont la direction a indiqué qu’il aurait lieu dans la journée. Le journal Libération a indiqué sur son site Internet, citant une source à l’Elysée, que M. Leclercq venait d’être limogé. Une information démentie par le ministère de la santé.

Source : http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/03/12/hopitaux-manifestation-houleuse-devant-le-siege-de-l-ap-hp_1318259_3224.html

Messages

  • Colère sociale à l’AP-HP

    Exécutante zélée de la politique hospitalière de Mme Bachelot, la direction de l’AP-HP a décidée de démanteler ses hôpitaux, ses services et de supprimer 4000 emplois. Cette politique ne pouvait que provoquer la colère des salariés. Des grèves se sont déjà multipliées dans plusieurs hôpitaux : E Roux, Jean Verdier, Trousseau, Tenon, Saint Antoine …

    Depuis jeudi 11 mars au soir une délégation de l’inter syndicale occupe le siège de l’APHP avenue Victoria pour obtenir de leur direction l’arrêt des projets de restructurations et le retrait du plan d’économie de 300 millions d’€uros, qui ne pourra qu’aggraver les conditions de travail et l’offre de soins déjà bien dégradées.

    Ce vendredi matin, un rassemblement de plusieurs centaines de salariés est venu soutenir la délégation. Pour l’heure, Mme Bachelot est aux abonnés absents et le directeur de l’AP-HP refuse d’ouvrir des négociations. Leur seule réponse jusqu’ici, a été l’envoi des forces de police, le « gazage » des manifestants et des élus venus les soutenir. La fédération SUD santé sociaux dénonce l’attitude du ministère et de la direction générale de l’AP-HP qui refusent d’entendre cette colère et les revendications des salariés.

    La fédération SUD santé sociaux exige du gouvernement l’ouverture immédiate de négociations avec l’inter syndicale de l’AP-HP. Fait à Paris le 12 mars 2010 à 13h30.

    Source : http://siteinfosecusante.free.fr/spip.php?article509

    • Et voilà ce qui peut arriver,ben oui....

      Deux directrices d’hôpital séquestrées

      Les directrices de l’hôpital Émile-Roux de Limeil-Brévannes, dans le Val-de-Marne, et du groupement hospitalier Henri-Mondor de Créteil sont séquestrées dans les bureaux de l’hôpital Émile-Roux depuis 11 heures ce vendredi par des représentants du syndicat SUD.

      Les deux femmes ont été retenues à l’issue « d’une séance de négociations » concernant le mouvement de grève déclenché par le syndicat Sud depuis un mois pour protester contre le transfert de deux services de Émile-Roux (biologique et prise en charge des patients addictifs) vers l’hôpital Henri-Mondor, précise la direction de l’établissement dans un communiqué.

      SUD réclame de « vraies négociations » et en appelle au directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP, à laquelle appartiennent Émile-Roux et Mondor), Benoît Leclerc, par ailleurs pris à partie ce vendredi sur sa politique générale par une intersyndicale au siège de l’institution.

      › K. P.

      Quotimed.com, le 13/03/2010