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LE CONTRIBUABLE PAIE LA PROPAGANDE DE L’EUROPE DES MARCHANDS

Publie le vendredi 8 octobre 2004 par Open-Publishing
6 commentaires

L’UE propose un numéro INTERNATIONAL gratuit ( 00 800 67 89 10 11) pour entendre sa propagande.
C’est évidemment le contribuable qui paie les appels.
Un disque annonce le flicage : la conversation est écoutée.

Contribuable, puisque tu as payé, puisque l’on ne t’a pas demandé si tu en avais envie, pourquoi ne pas faire connaître ton sentiment sur l’Europe des marchands ?

Messages

  • Je viens d’appeler pour évoquer l’égalité professionnelle entre hommes et femmes.

    J’ai demandé quel conception l’Union en avait et comment elle osait imposer la suppression de l’interdiction du travail de nuit des femmes dans l’industrie au nom de cette égalité ( en France une loi de 1892 protégeait les femmes sur ce point )

    Résultat : refus de répondre de mon interlocutrice.

    Résultat du résultat : je lâche pas l’affaire. Je rappellerai

    • C’est le gouvernement de "gauche" de Jospin qui a aboli la loi de 1892.

    • pas si simple : c’était aussi une revendication de la CFDT (dont les socialos sont proches), qui voyait dans l’interdiction une "discrimination".
      A ma connaissance, la CGT l’a toujours combattu et demandait son interdiction pour les hommes.

      Patrice

    • "Pas si simple" ? La Cgt l’a "combattu" ?
      Tant mieux. Tu vas probablement nous dire quels moyens elle a déployés.

      Qu’attend la Cgt pour se prononcer pour le non au référendum contre la "constitution" ?
      Plus significativement, qu’attend la Cgt pour dénoncer CLAIREMENT le rôle que joue l’ue dans la casse des droits sociaux et des services publics ?

    • 1) travail de nuit :

      Le point de vue de la CGT :

      La CGT considère le travail de nuit aussi nocif pour les femmes que pour le hommes. Des études réalisées montrent que l’espérance de vie des salariés travaillant la nuit est plus courte que celle des salariés travaillant dans les horaires de jour.

      Dès lors, celui-ci ne doit être autorisé que lorsqu’il s’impose pour des raisons sociales, de protection et de sécurité des personnes (santé – communication…) ou pour des impératifs techniques, à l’exclusion de toute référence économique (rentabilité).

      Tracts, pétitions -notamment du collectif "femmes-mixité"- , articles, messages au personnel, manifs avec ce point en revendication ont été utilisés.
      Je peux encore fournir la pétition du collectif "femmes-mixité" que je faisais signer à l’époque dans ma boite.

      2) sur la constitution européenne : la CGT ne s’est pas encore prononcée, puisque les syndicats doivent être consultés (quelques syndicats se sont déja prononcés contre). Plus de détails sur le site de la CGT www.cgt.fr
      Quand aux alertes faites, on peut se reporter à ce même site, et aux articles de la Vie Ouvrière ou du Peuple ; voir aussi les sites des fédérations.

      Voir en particulier la dernière alerte contre la directive Bolkenstein en préparation.

      Patrice Bardet, délégué Ufict-CGT (mais je n’ai pas la prétention de parler au nom de la CGT ! )

      en cas de besoin : patrice_bardet@yahoo.fr

    • J’ai la nette impression que les productions de "femmes-mixités" sont demeurées assez confidentielles. Si la Cgt avait réalisé une véritable campagne sur cette affaire, le vote de cette loi restaurant la situation ANTERIEURE à 1892 n’aurait pas été effectué en pleine nuit, en catimini par une poignée de députés, dont le nombre total était inférieur aux effectifs du groupe communiste.

      Une réalité doit être affirmée avec force ; la Cgt a changé, même si elle peut encore donner l’illusion d’être combative. Il ne suffit pas d’alerter, il faut se prononcer contre la "constitution" de l’ue, et pour sa destruction.

      Problème : la Cgt fait désormais partie de la "confédération européenne des syndicats" ; ses postures sont en partie la conséquence de la ligne collaborationniste de cette CES.
      Les renoncements qui se multiplient (Retraites, EDF, Sécurité sociale, Mac Donald’s Italie, Perrier) annoncent un avenir pénible pour les travailleurs. Il ne sont hélas explicités avec clarté que dans la presse d’extrême gauche.

      Nous avons la conviction que la base syndiacle de la Cgt n’est plus du tout en phase avec les directions.

      Mais qu’attend-elle pour le lui faire savoir avec toute la puissance nécessaire ?