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Mon premier est une abstention record (zaz)

Publie le mercredi 17 mars 2010 par Open-Publishing
13 commentaires

Abstract

1 Mon premier est une abstention record et une vaste et un peu fausse interrogation sur ce sujet dans les journaux

2 Mon second est la pénible insistance dans l’erreur de la pitre force farce de l’UMP

3 Mon troisième est la dérive délirante globale de la France

4 Ma quatrième est l’inventaire des constantes bicentenaires de la France : notamment la société de classes

5 Mon tout

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Commençons, chers amis, aujourd’hui par le premier

1 Mon premier est une abstention record et une vaste et un peu fausse interrogation sur ce sujet dans les journaux

1.1 La question des programmes

Avec 53% d’abstentionnistes, c’est à dire plus d’un électeur sur deux, quelque chose interroge bien entendu les journaux et normalement avec eux le rusé populo c’est à dire en théorie nosotros. Mais, voyez-vous, point n’est sûr que ce soit tellement pour le moment comme il faut que cette auto-interro se fasse. La réponse des journaux en général assez élégante, posée, pseudo-universitaire, porte principalement sur la réalité et le fond des programmes. Les Français donc n’y croiraient plus beaucoup, on parle ici des contenus. Ne plus croire aux programmes politiques, oui, y a a de ça certainement à un premier niveau !

L’extraordinaire néanmoins est en fait que près de 50% des Français y croient encore tout de même : les droitiers UMP croient encore à 25% à la "modernisation" dynamique du Zorro "ravi" (Lou ravi)) de ce pays, et à gauche on croit encore à 35% -et c’est avouons-le notre cas- à la vocation démocratique et sociale de la politique. Les plus mystiques parmi nous, croient même à la vertu sacrée du préambule de 1946 : la fin doit être (devrait être) le bonheur du maximum de gens. Mais bon c’est ringard et dépassé, à ce qu’il paraît te diront beaucoup !

C’est même plus que rétro ! C’est que nous avons tous bien été formés dans nos écoles et nos universités, nous y avons appris l’économie qui n’a jamais été la science de la coopération et de la répartition, juste répartition dont tout le monde se serait évidemment tamponné, mais la science objective de faire du fric avec du fric qui est le truc des vrais battants.

Je sais il n’y a pas que ces deux intentions classiques basiques relatives à la grosse taille du gâteau pour les uns et à la division du gâteau en petites parts pour les autres. Il y a en plus des intentions diversement éclatées, il y a les souverainistes pour qui la France est le tabernacle, les Frontistes pour qui la révolution pétainiste est le tabernacle, les anticapitalistes qui ont leur tabernacle, et les écologistes désormais amis dont le tabernacle est l’avenir de la planète (Jacques Le Goff, le grand historien, se demandait discrètement dans le Monde du 14 mars comment un programme écolo pouvait être aussi un programme politique. Putain mais tais-toi Jacques ils vont te foutre des cailloux.)

Donc tout ce qui vient d’être évoqué porte certainement un peu du vrai. Mais il y a du plus vrai selon nous que voici.

1.2 La question des hommes

Ce ne sont pas des programmes que nous doutons ce sont en vérité des hommes. Les hommes politiques sont des moi exacerbés, nourris, grossis, gonflés comme des grenouilles se faisant boeuf, ce sont des carrières que ces divas veulent faire. Ce qui pompe la Nation ce ne sont pas les Français fauchés, c’est le poids de leur immense classe politique. Des politiques partout ! que "d’idemnités" à fournir, municipaux, régionaux, députés, séniles sénateurs and so on. Rien que les régionales coûtent à la Nation la peau dutu.

Mais basta !

Dans l’immédiat il faut sans doute parer au plus pressé.

1.3 La question de l’UMP

Faudra-t-il donc laisser au poète maintenant le rêve d’une société sans classes, sans mépris, sans hiérarchie des dignités et des indignités, des conforts et des inconforts.

Faudra-t-il donc laisser au poète le rêve d’une société où des tas de pauv mecs ne traîneront plus dans la rue sans toit et sans boulot.

Allons-nous donc encore recevoir ces minables cuistreries dont ils nous gavent ! Allons-nous enfin virer ces faux mots nouveaux dont ils habillent l’éternelle et crasse inégalité ? Ils disent excellence, dynamisme, innovation, élite, "meilleurs", Grandes écoles, Sciences-po..., réformes utiles...

La société de classes UMP baigne peinardement dans son resplendissant puant purin verbal et concret. Le 21 mars, comme ça ! on pourrait peut-être tout simplement s’en débarrasser ! Et même si ce n’était qu’une victoire encore seconde, insuffisante et pour partie, ce serait déjà une très belle victoire sans doute pour la cause de l’intelligence.

Dans le Monde d’hier :

"M. Sarkozy veut garder le cap malgré le sévère avertissement du 1er tour"

Ouais ben c’est quand même pas le Cap de bonne espérance" qu’il nous fait miroiter, nous ce qu’on voudrait en vérité c’est le clap de fin de l’UMP-sarkozysme !

(A suivre)

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Alain Serge Clary et les Inoxydables philosophes de l’Ocséna vous saluent bien. Avec la participation active des Nosotros Incontrolados !

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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée
 http://ocsena.ouvaton.org

Messages

  • Ce titre, absolument merveilleux de très subtil involontaire humour, hier matin, dans le Parisien : "La droite résiste"

    Nous on pense en fait que le Parisien craque, mais on lui en veut pas, puisque nous ça nous réjouit tellement. A dimanche prochain donc ! Nous avons toutes les raisons de penser que l’UMP et Sarko ont choisi la stratégie du bunker.

  • "La SNCF annonce par erreur l’explosion d’un TGV" (NOUVELOBS.COM | 16.03.2010)

    "102 morts et 380 blessés [...] après l’explosion d’origine inconnue survenue à 8h dans le TGV1234 à proximité de Mâcon", pouvait-on lire aujourd’hui sur le site sncf.com après une erreur de manipulation informatique."

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    On se tue à vous le dire quelque chose en France marche sur la tête.

  • "Le waterloo de l’UMP"

    La Déroute apparut au sarkozyste qui s’émeut,

    Et, se tordant les bras, cria : Sauve qui peut !

    Sauve qui peut ! affront ! horreur ! toutes les bouches

    Criaient ;à travers champs, fous, éperdus, farouches,

    Comme si quelque souffle avait passé sur eux,

    Parmi les lourds caissons et les fourgons poudreux,

    Roulant dans les fossés, se cachant dans les seigles,

    Jetant shakos, manteaux, fusils, jetant les aigles,

    Sous les sabres PS, ces vétérans, ô neuneuils !

    Tremblaient, hurlaient, pleuraient, couraient. - En un clin d’œil

    Comme s’envole au vent une paille enflammée,

    S’évanouit ce grand bruit qui fut la farce UMP.

  • D’où vient que depuis deux siècles qu’on nous parle un peu de république et de démocratie, nous ayons si constamment élu soit de jeunes-cons-très-m’as-tu-vu soit de vieux-cuistres-établis-et-rassis, tous, jeunes ou vieux, ayant nettement en commun d’avoir l’égo sur le devant en sautoir. Les anars avaient bien sûr pigé le truc, mais la solurion de l’élimination rationnelle une balle dans la tête n’a pas donné les résultats positifs qui paraissaient raisonnables.

    Avant on dira c’était normal nous étions tous des analphabètes, mais maintenant ? En 2010, la situation est la suivante, nos pays sont dirigés par d’éblouissants vers luisants. La plupart des vers luisants sortent par ailleurs de Sciences-po, on peut donc être logiquement tentés de démonter pierre par pierre Sciences-po.

    On peut aussi ne rien faire, évidemment. C’est alors le statu quo, mais dans ce cas quand même faut pas exiger la démocratie.

  • Vous le savez, chers amis, notre actuelle constitution reconnaît comme textes fondamentaux la déclaration des droits de l’Homme de 1789 et le préambule de la Constitution de 1946, nous rappelons ci-après le préambule de 46. en sa première partie

    Le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946

    Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.

    Il proclame, en outre, comme particulièrement nécessaires à notre temps, les principes politiques, économiques et sociaux ci-après :

    La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme.

    Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République.

    Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.

    Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.

    Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.

    Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises.

    Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.

    La nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.

    Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.

    La nation proclame la solidarité et l’égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales.

    La nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’Etat.

    La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n’entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple.

    Sous réserve de réciprocité, la France consent aux limitations de souveraineté nécessaires à l’organisation et à la défense de la paix.

  • Pour nous c’est décidé, fini les matches de foot !

    Le prix du pack de bière est devenu trop cher.

  • "Nous nous réjouissons vivement de l’intronisation de Simone Weil à l’Académie française, ce jeudi après midi."

    Nous nous opposons sur ce point à tous les miséreux esprits en coin qui contestent presque sans clairement le dire la présence annoncée de Nicolas Sarkozy à la cérémonie : La présence du président est absolument et dûment légitime. Le président ne l’oublions pas est de la République

    Si le côté establishment en fait gerber à tort certains, c’est leur problème à eux ! l’intronisation n’a jamais été une cérémomnie anar. D’ailleurs y a pas eu une seule fois un seul anar à l’Académie.

    Venons-en à notre conclusion qui -peut-être- tarde, elle tient en peu de mots : ce n’est pas une raison, amis, pour des raisons de préséance, de s’abstenir le 21 mars. Si vous êtes pour Simone mais contre Nico, c’est quand même très simple de voter massivement l’exclusion-infamie non moins légitime (politiquement parlant) de l’UMP.

  • "59% des Français favorables à la réouverture des maisons closes" -sondage- (TV5)

    Oui et puis surtout on est maintenant bien préparés, la France depuis deux ans est un gigantesque bordel.

  • "Ultime appel à la mobilisation de Fillon pour "calmer les ardeurs de la gauche"" (LePoint.fr)

    "M. Fillon a jeté ses dernières forces dans un plaidoyer en faveur de la politique nationale qu’il mène avec le président Nicolas Sarkozy -cité abondamment- depuis 2007 : maîtrise des dépenses publiques, "véritable politique industrielle" mais aussi rétablissement de "la fierté nationale", une expression qu’il substitue désormais à "identité nationale".

    "Il a aussi mis en avant la lutte contre l’insécurité et la future loi contre le voile intégral, s’attirant comme à chaque fois une salve d’applaudissements."

    ".... Il a accusé Martine Aubry de s’être "déshonorée" en "appelant à voter pour Georges Frêche" en Languedoc-Roussillon."

    "Réponse du berger à la bergère : la première secrétaire du PS a en effet jugé que M. Fillon s’était "déshonoré" en annonçant par erreur mercredi la mort d’un policier dont il s’est depuis excusé."

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    Nous ne partageons par l’avis de Martine Aubry : Fillon se déshorore simplement en respirant.