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DANS QUELLE SOCIETE VOULONS-NOUS VIVRE ?

22 septembre 2010, 13:09

Copas... en effet charles a raison de sensibiliser les militants syndicaux et politiques à une autre étape de la lutte de classe. La hardiesse au lieu de la précaution,le courage au lieu de la mollesse, l’initiative créative au lieu de l’habitude de faire sont une nécessité révolutionnaire face à cette crise du capitalisme que notre bourgeoisie essaye de contrôler sans réussite tellement les spéculateurs mondiaux des fonds d’investissements et autres fonds de pension ont pris le pouvoir . Les mille milliardaires de la planète font la pluie et le bon temps par une corruption massive des partis politiques de droite et sociaux-démocrates, y compris de certains partis écologistes.

Ces milliardaires, comme Soros,Buffet,Arnault en France, sont très politisés et médiatisés. Ils donnent les directives d’application actuellement pour redorer la valeur des actions en faisant pression sur les avantages sociaux des salariés acquis au cours de dizaines d’années de lutte ,et la plupart des gouvernants, d’Obama à Sarko en passant par Zapatero et Papandréou, appliquent leurs recettes antisociales.
Le club des riches ne veut pas être démuni, au contraire il augmente la pauvreté pour susciter des conflits de guerre civile entre les pauvres pendant qu’il poursuit son enrichissement à l’abri de territoires protégés de la "populace"mettant son argent et ses valeurs à l’abri dans les paradis fiscaux acceptés par certains Etats- voyous qu’il contrôle étroitement.

Le combat de classe doit se durcir pour leur faire rendre gorge, le compromis avec le capital est terminé car il est toujours en faveur des nantis. Certains de nos dirigeants sont trop habitués à la négociation patronale et à leur faire valoir de négociateur encouragé par leur passage dans les médias, leur propos sont le plus souvent consensuels pour faire bien. Quand nous les écoutons en fidèle militant nous serrons souvent les poings devant leur retenue et leur fair-play devant des journalistes carpettes du pouvoir bourgeois. Il faut changer de comportement et la manif devant l’assemblée, correcte et sans danger pour les députés UMP, a été à mon avis peu probante et dépourvue d’intérêt pour faire bouger les choses sur la retraite. Bousculer le palais bourbon, l’Elysée et tous les lieux de pouvoir par l’envahissement populaire devient une nécessité, tout en veillant à neutraliser la police et l’armée par un travail idéologique interne. Notre combat prend et doit prendre une autre dimension à la mesure des enjeux des besoins actuels du peuple. La grève générale insurrectionnelle peut se préparer intelligemment en isolant le pouvoir bourgeois et ses valets, en organisant les masses dans les quartiers et les entreprises comme certains ont su le faire à continental et autres entreprises délocalisables. Toutes ses piqûres d’abeilles qui ont sapé l’autorité électorale du pouvoir sarkoziste doivent maintenant s’amplifier pour le renverser avec ses copains milliardaires du fouque’ts. Nous devons provoquer la peur chez les riches sans complexe avec des révolutionnaires décomplexés comme la droite en 2007.

La volonté syndicale de prolonger la lutte jusqu’au retrait de la loi sur les retraites est une bonne chose ,encore faut-il savoir comment ? Les manifs de rue peuvent s’épuiser comme l’année dernière... d’autres voies de combat doivent surgir et se mettre en place par la créativité militante, faire rendre gorge au pouvoir bourgeois et patronal demande du muscle comme au judo. En avons-nous assez ?
Il faut aussi se méfier comme de la peste des solutions médiatiques de la petite bourgeoisie sociale-démocrate qui attend 2012 comme horizon électorale indépassable pour sauver le capital." Père, garde- toi à droite, Père garde-toi à gauche-bidon , le peuple peut entendre les révolutionnaires et les soutenir activement car il n’en peut plus de sa misère grandissante et des discours "sécurisants" audio-visuels qui ne changent rien à sa situation.

Charles, tu as raison le rapport de forces est en train de changer et nous pouvons renverser la table bourgeoise capitalistique par l’innovation et la recherche révolutionnaire de ces dizaines de milliers de militants qui se battent sur tous les fronts de la lutte de classe. Osons de nouvelles méthodes d’action, les médias carpettes en auront le souffle coupé...

Amitiés.... Bernard SARTON , section d’Aubagne