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Retraites – 20 propositions pour construire le projet politique qui nous fait défaut pour gagner vraiment.

4 octobre 2010, 11:23, par Brune

Salut, ce débat est vraiment celui que nous devons avoir, maintenant ! merci à toi de l’avoir initié.

Nous faisons tout chacunE dans nos villes et village pour que la mobilisation sur les retraites aboutissent à une crise politique, fasse partir ce gouvernement des riches cynique et méprisant.
Si ça marche qu’est-ce qu’on a proposer ?
Je suis d’accord avec la majorité de ce texte ce qui manque me semble-t-il, c’est comment on arrive à la réalisation de tes propositions.

quelques suggestions : si la grève prend de l’ampleur dans certains secteurs, passez rapidement à la relance des entreprises par les travailleurs style la devise des Lips : "on fabrique on vend et on se paye" apprentissage de l’autooganisation grandeur nature et expropriation de fait des patrons.

après on peut imaginer la création de comités de villes, de départements, de régions, pour mettre en place ce que tu propose, un début de pouvoir politique partant de la base. On affine le programme en marchant avec la population mobilisée.

Sur les partis je pense que quelques uns petits il est vrai, le NPA, la FASE la FA, CNT et peut-être d’on dans leur programme l’autogestion seule vraie démocratie.

Ex pioché sur le site du NPA principes fondateurs,

"En finir avec les crises implique d’en finir avec l’exploitation, donc avec la propriété privée des principaux moyens de production, d’échange et de communication, qui en constitue la base. Le système financier, les services essentiels à la vie, les grandes entreprises devront passer sous le contrôle des salariés et de la population, qui en assumeront la propriété et en assureront la gestion dans le cadre d’une planification démocratique. Libérées de la propriété et de l’appropriation capitalistes, la production et la répartition des richesses pourront bénéficier à la société tout entière. Se nourrir, se chauffer, se loger, se soigner, s’éduquer, se cultiver, se déplacer sont des besoins essentiels qui doivent être garantis pour toutes et tous.

Le socialisme, l’écosocialisme, c’est le pouvoir des travailleurs et travailleuses dans tous les domaines et à tous les échelons de la vie politique, économique et sociale. C’est la démocratie des producteurs/trices associé-e-s décidant librement et souverainement quoi produire, comment et à quelles fins. Une telle réorganisation de l’économie et de la société suppose un premier niveau d’émancipation du travail, indispensable afin que les collectifs de travailleurs/euses et de citoyen-ne-s puissent prendre réellement en charge la marche des entreprises et la gestion des affaires publiques. Une réduction massive du temps de travail, rendue possible par les progrès technologiques, auxquels s’ajouteront la suppression du chômage et la répartition entre toutes et tous du travail nécessaire, pourvoira à ce besoin.

Sans avoir l’illusion qu’une société libérée de l’exploitation et de l’oppression peut éviter toute maladie, infirmité ou problème de santé, le droit à la santé pour lequel nous combattons consiste d’abord à prévenir les causes d’un mauvais état de santé liées à une société fondée sur la recherche du profit maximum : accidents de travail, stress dû au travail, expositions aux produits toxiques, à une alimentation de mauvaise qualité, à la pollution…

Comme les autres productions humaines, les productions culturelles et artistiques ne sont pas autonomes. Elles sont traversées de tensions idéologiques et politiques. Une critique radicale du système capitaliste, sérieuse et cohérente, ne peut se faire sans critique radicale de la culture, de l’art et des médias puisqu’ils sont les verrous de l’idéologie dominante et, par conséquent, un obstacle important à l’émancipation de toutes et tous. La société libérée du capitalisme garantira l’accès de tous les individus à ces productions et mettra fin à leur marchandisation. La réappropriation démocratique de la culture, de l’art, des médias est un enjeu de premier ordre. "

Bon courage à vous et faisons preuve d’imagination
Hasta la victoria !