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Sous pression, Amazon cesse d’héberger Wikileaks

2 décembre 2010, 10:23

L’empire US est mis a nu,Clinton doit demissionner,commente Chavez,saluant le courage de Wikileaks :

Clinton should resign over WikiLeaks : Chavez

http://www.asiaone.com/News/AsiaOne%2BNews/World/Story/A1Story20101130-249948.html

........L’effet de Wikileaks est ailleurs.

Il est dans le basculement qui fait chuter le Pouvoir.

Dans le dévoilement de ce qu’il est réellement, c’est à dire un menteur, un manipulateur non crédible.

La parole de Pouvoir, au-delà de son contenu, qui peut être vrai ou faux, a une caractéristique essentielle : elle a un poids. Et c’est ce poids qu’elle est en train de perdre avec les révélations de Wikileaks, avec les erreurs de Bernanke, avec les contorsions européennes. Ce qui est en cause, ce qui constitue l’unité de nos propos disparates, ce ne sont ni les vessies, ni les lanternes, mais le pouvoir de faire prendre les vessies pour des lanternes.

Buno Bertez 30 novembre 2010

http://lupus1.wordpress.com/2010/12/01/a-propos-des-vessies-et-des-lanternes-par-bruno-bertez/#more-17045

LONGUE VIE AU DESORDRE WikiLeaks :

Bank of America serait la prochaine cible de WikiLeaks

Par Mathilde Golla

01/12/2010 | Mise à jour : 09:45

Le site spécialisé dans la fuite d’informations entend dénoncer des pratiques contraires à l’éthique d’une « grande banque américaine » sans donner de nom. Les investisseurs américains sont convaincus que cette menace vise Bank of America : le titre de la banque a perdu mardi de plus de 3% à Wall Street.

La direction de Bank of America a peut être du souci à se faire. Les révélations promises par le fondateur de wikileaks, Julien Assange, sur « une grande banque américaine » pourraient concerner leur établissement. Le responsable du site spécialisé dans la fuite d’informations avait en effet déclaré en octobre 2009, au magazine Computer World, qu’il détenait « 5 gigaoctets de données provenant de Bank of America, du disque dur d’un de ses dirigeants ». Même s’il paraît peu probable que ces documents soient divulgués deux ans après, les spéculations sont allées bon train hier. Et les investisseurs américains les ont jugées crédibles. Résultat : le titre de la banque américaine suspectée a dévissé de plus de 3% mardi à la clôture de Wall street.

Aux dires du fondateur de WikiLeaks, les révélations seraient dignes de celles qui ont provoqué l’affaire Enron.

Dans une interview accordée au magazine Forbes, Julien Assange a indiqué que « l’onde de choc sera la même. Des violations de la loi, des pratiques contraires à l’éthique vont être divulguées mais également le fonctionnement des structures internes de décisions et l’ethos des dirigeants des banques… et cela a une incroyable valeur ».

L’ancien hacker entend ainsi dénoncer des « pratiques non éthiques » via la diffusion de milliers de documents compromettants. « Nous devons être prudents et ne pas coller une étiquette de délinquants aux gens avant d’être tout à fait sûrs », précise toutefois le fondateur du site.

Au nom de la transparence, Wikileaks entend dénoncer des faits et inciter à leur changement. Ses publications sur la guerre en Irak ou celles sur la diplomatie américaine ont déjà eu un retentissement planétaire. Reste à savoir si le révélateur de vérités embarrassantes pourra également bouleverser le monde de la finance.

http://www.lefigaro.fr/societes/2010/12/01/0401
5-20101201ARTFIG00344-bank-of-america-serait-la-prochaine-cible-de-wikileaks.php