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2011 : La nuit, tous les chats sont gris...

10 janvier 2011, 18:02, par Alain Chancogne

Voilà qui a le don de m’énerver..

Certains commentaires, méprisants ou condescendants.

On peut critiquer une prise de position , railler, contre argumenter., "flinguer" avec rudesse..

Cependant, je trouve toujours un peu ridicule celle ou celui qui , soit par incompréhension pardonnable, soit pour persiffler sans rien apporter , y va de son jugement définitif.

Du style" T’enfonces des portes ouvertes"..

Pourquoi cela me fait bondir ?

Parce que je considère que sur un site militant, si d’aucuns ont le droit de réciter la langue de bois ou de p..e de Libération ou de l’Immonde".., il est insupportable que s’appliquer à donner un aperçu de sa vision du COMMUNISME, soit considéré comme de l’inutile prose.

Selon moi nous souffrons beaucoup plus d’oreilles bouchées que de portes ouvertes..

Là ou c’est , sur le fond un peu plus génant..c’est quand on s’autorise à se moquer de l’UTOPIE.

.
Du coup puisque je tiens à mon record de commentaires les plus long et les plus chiants.., j’en rajoute une louche, sans donner de référence( cherchez avec Google , na !!)i de quoi instruire ceux qui confondent -volontairement ou pas le sens des mots...

C’est un défaut qui conduit ensuite à mélanger "Gôche "et libération humaine, FDG et union populaire de lutte des classes ; P.C et Communisme..

La poursuite d’une chimère

Dans le langage courant actuel, " utopique " veut dire impossible ; une utopie est une chimère, une construction purement imaginaire dont la réalisation est, a priori, hors de notre portée

. Or, paradoxalement, les auteurs qui ont créé le mot, puis illustré le genre littéraire inventé par Thomas More en 1516, avaient plutôt pour ambition d’élargir le champ du possible, et d’abord de l’explorer. Certes, l’utopie se caractérise par un recours à la fiction, par un artifice littéraire qui consiste à décrire une société idéale dans une géographie imaginaire, souvent dans le cadre d’un récit de voyage purement romanesque

. Mais imaginaire ou fictif ne veut pas dire impossible

 : tout rêve n’est pas chimère
.

Les utopies relevant de la littérature politique, du XVIe au XVIIIe siècle, participent d’une critique de l’ordre existant et d’une volonté de le réformer en profondeur ; le recours à la fiction est un procédé qui permet de prendre ses distances par rapport au présent pour mieux le relativiser et de décrire, d’une manière aussi concrète que possible, ce qui pourrait être. Et l’épanouissement du genre utopique correspond à une période où l’on pense, justement, que, plutôt que d’attendre un monde meilleur dans un au-delà providentiel, les hommes devraient construire autrement leurs formes d’organisation politique et sociale pour venir à bout des vices, des guerres et des misères. En ce sens, les descriptions qu’ils proposent, dans lesquelles ils font voir des cités heureuses bien gouvernées, visent à convaincre leurs lecteurs que d’autres modes de vie sont possibles.


Un effort d’imagination pour explorer le possible

Peu à peu, en particulier lorsque l’idée de progrès devient un principe de compréhension de l’histoire humaine, la notion d’utopie apparaît, non plus comme le résultat volontariste de la décision de réformateurs soucieux du bien humain, mais comme ce vers quoi tend le processus historique. C’est, au XIXe siècle, le temps des philosophies de l’histoire. Pour certains, l’utopie est l’horizon de l’Histoire, et il convient d’accélérer le processus pour se rapprocher du règne de la liberté. D’une certaine façon, la promesse de l’histoire rejoint, mais sous une forme sécularisée, l’attente eschatologique des anciennes Apocalypses : la nouvelle Jérusalem viendra, mais cette fois elle ne descendra pas du ciel, elle sera bâtie sur terre, de main humaine, dans un avenir radieux.

De nombreux mouvements sociaux, en particulier dans les périodes des grands ébranlements révolutionnaires, sont portés par cette espérance, même si le siècle qui vient de s’achever nous apprend qu’il n’y a pas de fatalité historique, que l’utopie peut se retourner en son contraire, et le rêve tourner au cauchemar.

Si l’on demande alors pourquoi l’adjectif " utopique " en est venu à signifier " impossible ", peut-être a-t-on là un commencement de réponse : malgré leur dénégation, les utopies modernes sont restées, à tort ou à raison, profondément marquées par l’héritage judéo-chrétien, par la problématique du salut, par les perspectives eschatologiques d’une fin de l’histoire. Peut-être, pour cette raison, renvoyaient-elles à un monde au-delà du monde. Revenir sur cette croyance, ce n’est pas renoncer à l’utopie, c’est lui redonner sa signification première, celle d’un heureux effort de l’imagination pour explorer et représenter le possible.

D’ou mon sursaut en lisant

voilà un baratin de plus " certes bien tourné mais du baratin sans proposition CONCRETE , car on reste dans l’UTOPIE , et " l’UTOPIE signifie NULLE PART " -E.M.CIORAN- !!

Je sais que LL n’a pas besoin..d’avocat, et j’ai passé l’âge -si tant est que je l’ai eu- de cirer les pompes de qui que ce soit..

Mais en ces temps ou LOL et MDR, sont les deux termes les plus connus des ados que la culture bourgeoise a décidé de décerveler pour mieux la maintenir à genoux..., l’exploiter(pardon de cette "porte ouverte".), ou ce sont les S.Zappi, les Calvi , les BHL et autres pseudos intellos qui décrêtent ce qui est "réflexion" "analyse" ou " bavardage- et baratins de comptoir du Café du Commerce," , quand un camarade fait l’effort de produire un texte pas mal tourné, si ça fatigue le neurone de X ou y..qu’ils zappent !

 :)

Je précise cela d’autant plus que si j’ai quitté le Lycée sans le BAC pour cause de "trouble à l’ordre public"- quand dix fachos terrorisaient le plus "bourge" des lycées de la Gironde, au nom de la soi disante défense du "peuple hongrois" (automne56)..-..je mesure que c’est le militantisme, les écoles de la CGT et du PCF qui m’ont permis une vie durant de me servir de ma plume au service de mon coeur , de ma tronche et de mes attributs génitaux..

Pour écrire comme on cogne, au nom des siens.. contre les"autres"., l’adversaire de CLASSE( repardon pour ce jargon...)

N’oublions jamais que dans la cour de l’Université de Salamanque, le général franquiste Milan Astray , voulut interrompre le discours magnifique du recteur Miguel de Unamuno
en hurlant, la bave aux lèvres" Abajo la INTELIGENCIA" précédant le glacial "¡Viva la muerte !"

http://www.la-guerre-d-espagne.net/unamuno.htm

Ce n’est pas "rendre service" à la Révolution que de postillonner le mépris pour tout ce qui relève de l’effort intellectuel..

Surtout quand on "cause" COMMUNISME.

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Ceci étant ..pour les gens que ça gonfle, Télérama donne les programmes de TF1 et M6 pour cette semaine..

....Buenas tardes !

AC