Aujourd’hui sur FR3 Lyon de 11h30 à 12h a eu lieu une émission sur les problèmes de fiabilité et de régularité à la SNCF. Sur le plateau un représentant d’une association d’usagers, un représentant syndical (CGT) ainsi qu’un professeur spécialiste de l’économie des transports. La représentante politique de la région ainsi que celle de la SNCF ont décliné l’offre.
Si l’ensemble des personnes présentes est d’accord pour dénoncer le manque de moyens techniques , humains et la mauvaise organisation qui en résulte, comment faire rouler de plus en plus de trains avec de moins en moins de personnel et d’investissements, le pourquoi et comment nous en sommes arrivés là est pratiquement passé sous silence (mis à part la création de RFF et la gestion par activités). Le problème vient de loin, il est le résultat d’une politique VOULUE et IMPOSEE par l’Europe libérale pour découper l’entreprise en morceaux afin de pouvoir privatiser les secteurs les plus rentables. Cette politique a été conduite par les différents gouvernements de droite et de "gauche". Une accélération du processus s’est produite lors la prise de pouvoir des commerciaux sur les techniciens, nomination de deux présidents successifs Gallois et Pepy issus d’HEC et école alsacienne et respectivement ex chef de cabinet de Chevènement et Aubry. Ces gens ont un objectif ,même s’ils s’en défendent, la privatisation et le fric qui va avec. Les cheminots ont réussi à freiner le processus, mais ils sont de moins en moins nombreux et la culture du service public se perd au fil du temps et des coups reçus. Les usagers ont également leur part de responsabilité car au lieu de casser du cheminot lors de grèves ou de retard ils feraient bien d’ouvrir les yeux et de lire les tracts syndicaux qui ont toujours dénoncé cette politique. Mais bon c’est la politique du bouc émissaire et c’est un autre débat...
Aujourd’hui sur FR3 Lyon de 11h30 à 12h a eu lieu une émission sur les problèmes de fiabilité et de régularité à la SNCF. Sur le plateau un représentant d’une association d’usagers, un représentant syndical (CGT) ainsi qu’un professeur spécialiste de l’économie des transports. La représentante politique de la région ainsi que celle de la SNCF ont décliné l’offre.
Si l’ensemble des personnes présentes est d’accord pour dénoncer le manque de moyens techniques , humains et la mauvaise organisation qui en résulte, comment faire rouler de plus en plus de trains avec de moins en moins de personnel et d’investissements, le pourquoi et comment nous en sommes arrivés là est pratiquement passé sous silence (mis à part la création de RFF et la gestion par activités). Le problème vient de loin, il est le résultat d’une politique VOULUE et IMPOSEE par l’Europe libérale pour découper l’entreprise en morceaux afin de pouvoir privatiser les secteurs les plus rentables. Cette politique a été conduite par les différents gouvernements de droite et de "gauche". Une accélération du processus s’est produite lors la prise de pouvoir des commerciaux sur les techniciens, nomination de deux présidents successifs Gallois et Pepy issus d’HEC et école alsacienne et respectivement ex chef de cabinet de Chevènement et Aubry. Ces gens ont un objectif ,même s’ils s’en défendent, la privatisation et le fric qui va avec. Les cheminots ont réussi à freiner le processus, mais ils sont de moins en moins nombreux et la culture du service public se perd au fil du temps et des coups reçus. Les usagers ont également leur part de responsabilité car au lieu de casser du cheminot lors de grèves ou de retard ils feraient bien d’ouvrir les yeux et de lire les tracts syndicaux qui ont toujours dénoncé cette politique. Mais bon c’est la politique du bouc émissaire et c’est un autre débat...