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« Mélenchon ne nous propose pas l’unité »

7 février 2011, 19:31, par Quentin

C’est vrai, assumer 2,5 mandats de sénateur pour suspecter la nocivité de cette vénérable institution, c’est trop fort. Et la paie de député européen associé à la pension du Sénat, ça cause.

Enfin, puisque les croyants veulent croire de nouveau malgré ce que les unions de la gauche ont infligé aux travailleurs et aux idées du socialisme, c’est leur droit.
candidat

Je parie hélas mon 13e mois que si le PS gagne, tout ça finira sous les ors des ministères.

Pour la bonne bouche, un teste de Blanqui publié par Lutte ouvrière.

Pour les amnésiques, les naïfs. Les retors se contenteront de ricaner sur ce parchemin "dépassé".

« Avis au peuple » (le toast de Londres) Blanqui
Le texte suivant, dit « Le toast de Londres », dont nous publions des extraits, écrit par le révolutionnaire Auguste Blanqui le 25 février 1851, pour l’anniversaire de la révolution de 1848 en France, était un avertissement pour toutes les révolutions futures, et il vaut d’être relu aujourd’hui.

Quel écueil menace la révolution de demain ?

L’écueil où s’est brisée celle d’hier : la déplorable popularité de bourgeois déguisés en tribuns. (...)

Oh ! Ce sont là de grands coupables et entre tous les plus coupables, ceux en qui le peuple, trompé par des phrases de tribun, voyait son épée et son bouclier ; ceux qu’il proclamait avec enthousiasme arbitres de son avenir.

Malheur à nous si, au jour du prochain triomphe populaire, l’indulgence oublieuse des masses laissait monter au pouvoir un de ces hommes qui ont forfait à leur mandat ! Une seconde fois, c’en serait fait de la Révolution. (...)

Traîtres seraient les gouvernements qui, élevés sur les pavois prolétaires, ne feraient pas opérer à l’instant même :

1° - Le désarmement des gardes bourgeoises.

2° - L’armement et l’organisation en milice nationale de tous les ouvriers. (...)

Les armes et l’organisation, voilà l’élément décisif de progrès, le moyen sérieux d’en finir avec la misère.

Qui a du fer, a du pain.

On se prosterne devant les baïonnettes, on balaie les cohues désarmées. La France hérissée de travailleurs en armes, c’est l’avènement du socialisme.

En présence des prolétaires armés, obstacles, résistances, impossibilités, tout disparaîtra.

Mais, pour les prolétaires qui se laissent amuser par des promenades ridicules dans les rues, par des plantations d’arbres de la liberté, par des phrases sonores d’avocat, il y aura de l’eau bénite d’abord, des injures ensuite, enfin de la mitraille, de la misère toujours.

Que le peuple choisisse !