Le probable truc qui se profile, c’est le come back de DSK (zaz)
11 juin 2011, 17:45
De la démocratie en Amérique
Pour ceux d’entre nous qui l’avaient lu et qui tenaient sans trop le dire Tocqueville pour une sorte d’aimable facho poudré sachant se tenir très correctement dans les salons, la lecture de "la démocratie en Amérique" (1835) avait laissé une drôle de trace rétro un tantinet héberluée.
Ce qui vient de se passer avec le spectacle de la justice américaine depuis quelques semaines, beaucoup ne s’en rendent certes pas compte, mais c’est le probable lézardement de tout un mythe et le réveil d’une "vérité" tocquevillienne sur la toute puissance sinon la dictature d’une forme de l’opinion démocratique : Ah le spectacle actif des divers tenors avocateux dans les médias, les journaux et les prétoires ! ah le boulot dynamisant des procureurs ! Ah la police de NY ah ! Qui croit encore à l’Amérique ?
L’affaire que nous venons de voir tombe incroyablement à pic comme l’étalage en grande vitrine d’un déclin et d’un effondrement moral même auquel nous ne songions pas un instant vraiment en regardant sans malice le cinéma hollywoodien normal.
Le "shame on you", malgré sa spontanéité, son honneteté, sa générosité, c’est aussi une terrible limite du système : certes sympa en tant que démocratie, mais quand même archinul sur le plan de la justice.
Bon quand est-ce qu’on le lapide DSK ou quand est-ce qu’on peut le mettre en croix ? C’est juste, car après tout c’est lui présumément qui a commis l’acte délictueux.
De la démocratie en Amérique
Pour ceux d’entre nous qui l’avaient lu et qui tenaient sans trop le dire Tocqueville pour une sorte d’aimable facho poudré sachant se tenir très correctement dans les salons, la lecture de "la démocratie en Amérique" (1835) avait laissé une drôle de trace rétro un tantinet héberluée.
Ce qui vient de se passer avec le spectacle de la justice américaine depuis quelques semaines, beaucoup ne s’en rendent certes pas compte, mais c’est le probable lézardement de tout un mythe et le réveil d’une "vérité" tocquevillienne sur la toute puissance sinon la dictature d’une forme de l’opinion démocratique : Ah le spectacle actif des divers tenors avocateux dans les médias, les journaux et les prétoires ! ah le boulot dynamisant des procureurs ! Ah la police de NY ah ! Qui croit encore à l’Amérique ?
L’affaire que nous venons de voir tombe incroyablement à pic comme l’étalage en grande vitrine d’un déclin et d’un effondrement moral même auquel nous ne songions pas un instant vraiment en regardant sans malice le cinéma hollywoodien normal.
Le "shame on you", malgré sa spontanéité, son honneteté, sa générosité, c’est aussi une terrible limite du système : certes sympa en tant que démocratie, mais quand même archinul sur le plan de la justice.
Bon quand est-ce qu’on le lapide DSK ou quand est-ce qu’on peut le mettre en croix ? C’est juste, car après tout c’est lui présumément qui a commis l’acte délictueux.