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Le probable truc qui se profile, c’est le come back de DSK (zaz)

11 juin 2011, 21:24

"Devant les hommes et devant Dieu"

Comme nous vous le disions supra, nous sommes résolument bien entendu pour la cause des femmes, laquelle nous paraît dans nos pays la grande cause encore de ce siècle, qu’il convient de mener enfin à son juste terme, lequel ne devrait -avec de l’application- plus être trop loin.

DSK peut-être acceptable politiquement, à la rigueur acceptable économiquement, mais sur le plan des femmes, il faut le dire, vingt dieux il ne l’est pas. Parmi nos amies et amis, la plupart n’ont pas d’épithètes assez sévères contre lui. De ce constat sur la question , on passe tous à l’’idée naturelle que DSK doit être puni et que sa punition doit servir d’exemple pour l’avenir et pour l’ensemble des mâles.

La justice dans cette vertu d’exemplarité supposée prête à la discussion certes. S’il s’agit de sanctionner symboliquement les méfaits du genre masculin sur l’humanité depuis 2000 à 20 000 ans, DSK ne pourrait s’en tirer avec moins de 500 ans, ce qui est trop ou trop peu selon le bout individuel ou collectif sur lequel on se place. Certes on ne peut faire porter à DSK l’abomination du siège de Nankin pas plus que celui de Rome 15 siècles plus tôt. Mais bon ! Même au TPI ils ont ce raisonnement aucun homme ne peut payer l’assassinat de 8 000 hommes, mais l’important c’est qu’on ne revoit plus jamais ça.

Le cas de DSK est grave, on sait que le professeur Debré le classe dans les grands malades, ce qui a un revers inattendu celui de le rendre partiellement non responsable. Bien sûr DSK pour son rachat moral peut s’engager à se faire sévèrement médicalement traiter, il peut choisir de nous faire presque nous émouvoir en optant pour un traitement chimique de castration.

N’empêche ! On n’est encore sûr de rien : tout accusé n’est pas encore un coupable. Pour le moment avant que les jurés américains ne se prononcent devant Dieu et les hommes , DSK n’est pas encore un salaud et Nafi une pute.

Le drame même pour nos coreligionneuses et coreligionaires en esprit, c’est que l’un et l’autre risquent de ne l’être plus jamais s’ils arrivent enfin s’accorder sur un bon et fair plea-bargain.