Nafi-DSK, la face hors du tunnel mais pas encore la casquette (zaz)
13 juin 2011, 11:04
L’affaire DSK qui devrait tant profiter en théorie à la majorité ne lui profite finalement pas tant que ça, et même peut-être pas du tout.
Certes DSK est pour le moment assez "out", et certains pensent au regard de la situation apparemment encore bloquée qu’il l’est définitivement, mais le PS ne perd rien dans les intentions de vote et sans doute même y gagne-t-il en boom dans les nouvelles adhésions, ce qui n’est pas la moindre des surprises.
Il faut dire que pour les incorrigibles socialos déterminés, marqués aux tripes ou rempileurs, l’affaire new yorkaise et parisienne est dénuée de saine crédibilité : la justice américaine donne un spectacle invraisemblable -et il faut le dire tout simplement- positivement "lamentable", l’Elysée n’est pas moins suspect qu’il ne l’était quelques semaines auparavant de choses diverses complotées, et l’inestimable à nos yeux Cause des femmes s’offre sinon des dérapages (bien excusables de toute façon car la Cause des femmes selon nous excuse à peu près tout), la cause des femmes donc s’offre de gentilles petitesses qui sont quand même des petitesses relativisantes pour ceux qui se cherchent de l’aisance au niveau des manches et des coudes.
Il n’en reste pas moins de cette ambiance polymorphe, que le "Global" comme un poisson pas dans l’eau ne maîtrise pas vraiment, que l’Elysée, lui, ne maîtrise plus rien du tout.
Paf ! Les dérapages de l’Elysée sont arrivés inattendus : Tron, Ferry et ses histoires tombant peut-être pas au mieux, trainant en longueur dans l’explication, relevant d’intentions qui restent à déterminer, et d’une mêche intello philosophique, esthétiquement très bien mais quelque peu passée, anachronique. Ferry s’est complètement emmerdé les pinceaux avec de faux airs idiots de grand seigneur.
On le lui a fait comprendre en non moins net, avec l’affaire du fric indu de son "détachement, avec sa convocation chez le dircab du 1er ministre (ce qui était évidemment à finalité insultante). Les choses ne sont sont nullement arrangées avec Guaino en plus parlant partout, de trop, par la magie de l’AFT (la très honorable Agence Franche Tronche).
On ne s’est même plus ce qu’a pu dire Guaino tant il a dit, sauf qu’il ne sait absolument pas expliquer clairement les histoires de détchement de fonctionnaire, de mise à disposition, et de salaires.
Guéant, également, qui fait fort dans ses nouvelles fonctions, a naturellement pour disculper à 100% (mais mal) l’autorité française expliqué que les Américains n’avaient en aucun cas prévenu la France de l’arrestation de DSK : ce qui permet immédiatement de connaître la merleuse position de la petite France dans l’échiquier de l’univers US : celle d’une crotte annexe dont il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
******
L’affaire DSK ne réussit pas pour le moment à DSK (dont la santé est quand même impressionnante mais inquiètante néanmoins).
Ne réussit pas à l’Elysée dont la déliquescence fait de la peine à voir.
Ne réussit pas à la France, dont tout le monde se tamponne.
La conclusion provisoire, s’il en faut une, est qu’il serait temps que cette "dlamatique" histoire (on n’ose dire en entier dramatique) fasse une pause et même très radicalement fasse un non lieu vite fait.
L’affaire DSK qui devrait tant profiter en théorie à la majorité ne lui profite finalement pas tant que ça, et même peut-être pas du tout.
Certes DSK est pour le moment assez "out", et certains pensent au regard de la situation apparemment encore bloquée qu’il l’est définitivement, mais le PS ne perd rien dans les intentions de vote et sans doute même y gagne-t-il en boom dans les nouvelles adhésions, ce qui n’est pas la moindre des surprises.
Il faut dire que pour les incorrigibles socialos déterminés, marqués aux tripes ou rempileurs, l’affaire new yorkaise et parisienne est dénuée de saine crédibilité : la justice américaine donne un spectacle invraisemblable -et il faut le dire tout simplement- positivement "lamentable", l’Elysée n’est pas moins suspect qu’il ne l’était quelques semaines auparavant de choses diverses complotées, et l’inestimable à nos yeux Cause des femmes s’offre sinon des dérapages (bien excusables de toute façon car la Cause des femmes selon nous excuse à peu près tout), la cause des femmes donc s’offre de gentilles petitesses qui sont quand même des petitesses relativisantes pour ceux qui se cherchent de l’aisance au niveau des manches et des coudes.
Il n’en reste pas moins de cette ambiance polymorphe, que le "Global" comme un poisson pas dans l’eau ne maîtrise pas vraiment, que l’Elysée, lui, ne maîtrise plus rien du tout.
Paf ! Les dérapages de l’Elysée sont arrivés inattendus : Tron, Ferry et ses histoires tombant peut-être pas au mieux, trainant en longueur dans l’explication, relevant d’intentions qui restent à déterminer, et d’une mêche intello philosophique, esthétiquement très bien mais quelque peu passée, anachronique. Ferry s’est complètement emmerdé les pinceaux avec de faux airs idiots de grand seigneur.
On le lui a fait comprendre en non moins net, avec l’affaire du fric indu de son "détachement, avec sa convocation chez le dircab du 1er ministre (ce qui était évidemment à finalité insultante). Les choses ne sont sont nullement arrangées avec Guaino en plus parlant partout, de trop, par la magie de l’AFT (la très honorable Agence Franche Tronche).
On ne s’est même plus ce qu’a pu dire Guaino tant il a dit, sauf qu’il ne sait absolument pas expliquer clairement les histoires de détchement de fonctionnaire, de mise à disposition, et de salaires.
Guéant, également, qui fait fort dans ses nouvelles fonctions, a naturellement pour disculper à 100% (mais mal) l’autorité française expliqué que les Américains n’avaient en aucun cas prévenu la France de l’arrestation de DSK : ce qui permet immédiatement de connaître la merleuse position de la petite France dans l’échiquier de l’univers US : celle d’une crotte annexe dont il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
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L’affaire DSK ne réussit pas pour le moment à DSK (dont la santé est quand même impressionnante mais inquiètante néanmoins).
Ne réussit pas à l’Elysée dont la déliquescence fait de la peine à voir.
Ne réussit pas à la France, dont tout le monde se tamponne.
La conclusion provisoire, s’il en faut une, est qu’il serait temps que cette "dlamatique" histoire (on n’ose dire en entier dramatique) fasse une pause et même très radicalement fasse un non lieu vite fait.
(A suivre)