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LEUR MORALE ET LA NOTRE ?

3 septembre 2011, 15:02, par paul

je sais pas hein, si je peux me "permettre" de dire ce que je pense à quiconque je rencontre en toute occasion de ma vie : l’autre va-t-il comprendre ce que je dis avec des références similaires aux miennes induisant une interprétation équivalente à mon intention d’expression.

donc ça marche comme la liberté d’expression ?

en lisant le texte d’Elodie, je me suis souvenu de certains textes de Rosa Luxemburg. j’ai pas de mémoire très précise et sais plus lesquels j’ai lu. mais en gros ce que j’ai retenu, c’est qu’elle défend l’idée d’une liberté d’expression contre la fausse liberté d’expression pratiquée par la manipulation bourgeoise des expression populaire globale, autant que contre un certain intégrisme politique bolchevick qui voualit interdire certaines expressions de classes ou de mouvement d’idées (un peu comme on serait tenté de la faire avec le front nationale par exemple).

y’a une autre idée qui m’est venu à l’esprit : être de plus en plus précis sur les fondement de ce que nous appellons notre morale. moi, c’est ce sur quoi je me concentre dans les occasion où je sens que je peux intervenir.

mais ce que je note de façon pratique dans ma vie de tous les jours, en tant que simple citoyen chômeur et socialement isolé, c’est qu’il existe, indépendemment de la censure bourgeoise, une censure de fait extrèmement variable mais très prégnante dans tout rapport humain, qui fait que je ne peux pas me permettre de dire ce que je pense aux gens que je rencontre, autant dans les rencontres de recherche d’emploi que de rencontres sociale, associative etc... à chaque fois je fais très attention à sentir à qui j’ai affaire : je suis sous la contrainte de l’autre parce que je suis dans une position de faiblesse (demandeur d’emploi, demandeur de relation sociale).

c’est pareil sur le net. y’a la même contrainte parce que je suis partout dans la même position de l’isolé en recherche de liens sociaux-culturels.

seuls ceux qui ont une position et les habitus dominant dans leur contexte social peuvent exprimer, non pas tellement ce qu’ils veulent, mais ce qui correspond à l’habitus de leur groupe.

donc à mon avis, y’a en fait nulle part de liberté et c’est une fausse question.
il n’y a que des rapports de force d’image de marque, de liens affectif à des modèles d’identification de groupe.

la question est donc de savoir ce que l’on peut faire : ben moi je me la pose pas. j’ai faim de relation. je marche, je vais vers des gens, je tente la causerie, et je vois ce qu’on peut développer à partir de ma venue vers l’autre. la plus part du temps, ça se solde par un oublie de ma personne dès que je ne relance plus la rencontre. mais des fois non. alors je m’accroche, pas à pas.