Accueil > ... > Forum 458812

Un syndicaliste tué en Grèce

21 octobre 2011, 07:48, par Cop

D’abord l’impasse du mouvement populaire

Ensuite les pas de deux du KKE qui joue avec le feu depuis un moment qui parlerait d’anarcho-fascistes (ce qui rappelle autre chose), et de l’autre une grande partie des anars et petits groupes révolutionnaires qui se heurtent aux forces de répression, d’une façon improductive .

Il semble se recouper qu’une partie du KKE a cherché à éviter l’attaque du parlement.
Et qu’il ne l’ai par fait dans la dentelle.

L’étape actuelle du mouvement de la classe populaire est de construire une légitimité politique et démocratique supérieure à celle du parlement de la démocratie limitée, une légitimité politique et démocratique qui prend d’autres décisions que le parlement des serviteurs de la bourgeoisie.

Une légitimité qui vote le refus du remboursement de la rente accordée aux copains bourgeois du régime, qui hausse les salaires et les pensions, qui annule les dépenses militaires dispendieuses, qui ordonne aux flics de se mettre au service des comités démocratiques de travailleurs et de la classe populaire...

Cette légitimité nécessite une lutte résolue pour construire ces organes démocratiques de la classe populaires, les occupations des entreprises et de quartiers qui légifèrent et décident, élisent leurs représentants , etc..

Sans l’auto-organisation des travailleurs et de la classe populaire, tous courants syndicaux et politiques confondus, sans la coordination de ceux-ci sur des décisions de mobilisation et des actes de pouvoir, le jeu se résume en une pression autour d’un parlement au service de la bourgeoisie.

Faire reculer la bourgeoisie dans l’affaire ne ressort pas d’une bataille syndicale ou revendicative, mais bien d’une bataille politique où le mouvement populaire doit se hisser au même niveau de légitimité que le parlement bourgeois.

Il ne s’agit pas là d’interdire ou de détruire cette dernière institution de démocratie limitée de l’appareil d’état, mais bien de construire un pouvoir démocratique, légitime, apte à prendre les mesures de souveraineté populaire que le parlement fantoche ne prend pas : Refus de payer un seul euro de la dette, annulation des achats de matériel militaire dispendieux, extension de la démocratie aux entreprises, préparation d’une constituante qui refonde la société autour de la démocratie réelle, augmentation des salaires, confiscation des biens des plus riches, augmentation des pensions, interdiction de licencier, etc

Mais pour cela, pour prendre ces mesures qui combinent la défense des intérets immédiats et fondamentaux de la classe populaire en Grèce il s’agit d’avoir la légitimité politique de le faire.

Celle-ci peut se construire que par l’appel à occupation de toutes les entreprises, services et commerces, l’appel à des AG dans toutes ces entreprises et dans les quartiers pour décider de la prise en main de la société, de l’élection de représentants contrôlables qui vont à la coordination d’un nouveau pouvoir qui prenne contre-pied d’un parlement qui a abdiqué tout pouvoir face à la bourgeoisie et l’appareil d’état de l’UE.