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Des responsables du NPA appellent à voter FDG

22 mars 2012, 15:26, par guillot

"Certainement que ce n’est pas l’idéal, et personnellement, Mélenchon n’est pas du tout ma tasse de thé, il n’empêche que ce rassemblement progressiste est indispensable, que c’est à chacun de s’y engager pour le réorienter encore plus à gauche. "

Le NPA devrait dont entrer dans le flanc de gauche pour le faire rougir, l’aidant ainsi à faire de même pour ripoliner cette fois-ci une nouvelle gauche plurielle.

C’est faire l’impasse sur l’appareil du PCF de et ses miliers d’élu-es dont dépend sa survie. D’ailleurs, Il suffit de regarder ce que font AUJOURD’HUI ses élus au Sénat, à Montpellier, les bouches du Rhône ou ailleurs et dans la plupart des régions pour s’apercevoir qu’il y a un double discours : leur politique dans les institutions fait le grand écart avec ce qu’ils disent en dehors. (LGV, apprentissage, financement public des écoles privées...)

Son discours est plus à gauche que celui du PS, mais il reste celui d’une gauche réformiste, même si Mélenchon a déclaré au JT du 20H de la "2" dimanche que son projet s’apparente au socialisme révolutionnaire ! Mais juste avant, invité de BFM-TV, son discours n’était pas le même :

Sur le rôle des luttes, JLM avait été interpelé (indirectement) par des questions d’ ouvriers interviewés à l’entrée de l’usine Michelin de Clermont Ferrand.

 Un ouvrier avait réfuté la stratégie de la révolution par les urnes, rappelant le rôle fondamental des luttes dans la conquête des droits sociaux. Réponse de JLM : les luttes ont leur importance, mais n’oublions pas que c’est grâce aux urnes qu’on été obtenues les 4 premières semaines des congés payés (!), les 35h, la retraite à 60 ans...."

Un autre, militant CGT lui dit ne plus accorder sa confiance à la gauche de gouvernement, se disant avoir été "roulé dans le farine"(c’est son expression) 2 ans après 1981. JLM lui avait répondu qu’il ’est pas d’accord avec lui sur son bilan négatif et dresse un bilan positif en valorise les années Miterrand (retraite à 60 ans, 39 h, 5ème semaine) et Jospin (35h).

Dans son interview donnée aux journal "Les échos", notons un autre recul aprsès celui des 37,5 annuités, sur le smic :

"Pourquoi les entrepreneurs fuiraient-ils ? La hausse du SMIC -1.700 euros nets en fin de législature -s’applique à des secteurs de l’économie non exposés à la concurrence internationale."