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"Mamère se fout de vous !Communistes du PC33, vous avalez ça ?"

16 juin 2012, 14:17, par Copas

L’existence d’une force politique indépendante du petit front d’appareils politiciens du FdG est essentielle, même pour influencer la petite base parmi les travailleurs que le FdG a .

Mais elle est essentielle également pour engager le combat politique sans attendre contre le gouvernement Hollande qui continue d’appliquer les politiques d’agression sociale établies par les gouvernements précédents.

Au moment où ces braves gens se congratulent, Hollandréou continue d’appliquer des mesures favorables aux plus riches, ne concédant des choses que sur les marges, il continue d’appliquer les agressions de Sarko, celles de Chirac, celles de Jospin, etc.

La violence du gouvernement Hollande s’exprime au maintien des politiques antisociales à la poste, s’exprime dans le maintien de l’essentiel des agressions sur les retraites qui continuent de s’appliquer d’une main de fer, elle s’exprime par la complicité avec les escrocs de la BCE qui, avec l’argent des travailleurs de l’UE gave les banques et groupes financiers européens à hauteur de 4 500 milliards d’€ (37% du PIB de l’UE), cette violence s’exprime par l’attaque contre les retraites des cheminots, la continuité de l’agression et la casse sociale dans la santé, etc.

On peut comprendre des soucis tactiques, comprendre que l’élimination électorale de l’écurie sarkoziste apporte une certaine satisfaction, mais péter de joie et s’allier avec ceux qui continuent d’écraser les travailleurs, de financer la bourgeoisie, la classe des riches et qui, en reproduisant cela, ouvrent des boulevards à la fascisation, non !

Construire la résistance politique pour construire la résistance sociale
Construire la résistance sociale pour construire la résistance politique.

Un mouvement d’émancipation, intellectuel collectif organique des travailleurs, ne doit pas seulement être le parti contre l’austérité ou des trucs comme ça, mais le parti qui lutte contre le gouvernement Hollande comme gouvernement d’agression sociale et au service des intérets des plus riches.

Une force politique indépendante est essentielle pour traiter du fond des questions de résistance et de reconstruction d’une opposition sociale réelle.

On le voit là encore avec les demi-sels dirigeants le FdG qui oscillent entre embrassades avec ceux qui nous attaquent et nous les travailleurs. Ce n’est pas acceptable.

L’état du mouvement syndical, et les positions de celui-ci, sont un désastre.
Ce sont les seules grandes organisations de travailleurs qui existent dans les entreprises.
L’existence d’un parti travaillant à aider à une réorganisation du camp des travailleurs, en luttant sur des bases de classe, contre la fragmentation des organisations de résistance, pour la mise au pas des bureaucraties, sur une opposition résolue aux patrons et leur gouvernement, est essentielle actuellement.

Sans celle-ci c’est la paralysie de la classe populaire engoncée dans des formes de résistance et de collaboration qui créent des ponts insupportables et paralysant entre l’acceptation du cadre agressif des attaques antisociales et des éléments de résistance.

Le FdG est sur cette impasse de mélange de l’eau et du feu, de confusion sociale, de paralysie. C’est ce qui l’amène à son ni ni ni , une paralysie politique quand le champ électoral se dérobe.

Aider aux différenciations, aux évolutions des bases d’autres partis c’est avoir sa politique et son indépendance politique.

Le travail pour une tendance intersyndicale pour l"unité contre les agressions anti-sociales est une des taches d’un mouvement de l’émancipation, d’un mouvement des indignés travailleurs, et les questions de l’unité passent aussi par ça, du moins plus que les masturbations avec un FdG qui est composé aussi d’un petit bras de bureaucrates syndicaux qui prônent l’impuissance et des stratégies qui ont planté le mouvement social depuis 20 ans.

Ce travail qui unifie les volontés de résistance concrète ne se fait pas par dilution du parti de l’émancipation. C’est d’ailleurs un des aspects permanents de la confusion politique qui existe chez le camp du ralliement que cette incapacité à comprendre l’importance de l’indépendance politique vis à vis de la gauche verticaliste et pro-capitaliste, et de ne pas se diluer, afin de pouvoir influencer le champ politique et social.

Le paradoxe veut que quand Hollande refuse de recevoir le représentant du mouvement grec réformiste de gauche Syriza venu en tournée chercher des appuis en France, le FdG, qui a accueilli Syriza comme un exemple, part se jeter en pleurant de jouer dans les bras des sociaux-libéraux.

Il n’y a pas que dans les groupes d’extrême gauche que la propension au suicide est importante, chez les réformistes ça s’immole en rangs serrés :

Et en plus, ils se font piquer leurs postes de députés... Masos va !