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Aurore Martin et l’embarrassant "quasi-silence" du Front de Gauche

2 novembre 2012, 13:05, par Roberto Ferrario

Guéant-Valls, tout ça, ça PUE !!!

et c’est justement pour ca que on peux s’attendre une réaction bien plus "muscle" de part du FDG et les "autres"... que un simple communique sur le site personnel du porte parole du PCF........ et les autre......... des simple declaration mais rient sur leurs sites respective.......

Pourtant Melenchon nous a démontré plusieurs fois ça réactivité immédiate avec des articles très longues...

Certes plein des militants du Pcf dans "certaine" fedes et des communistes sont mobilisée en solidarité avec Aurore, par contre pour le PCF a niveau national, sans parler du FDG ou du PDG, on est bien plus "calme"....

Et c’est sur que nous on doit se mobiliser en masse pour Aurore...

A propos de l’article de l’Huma deux considérations :

1 - l’Huma ne plus le quotidien officiel du PCF

2 - et bien plus important Alain... l’article que tu publie n’est rient d’autre que un article "modifie" d’une dépêche de Reuters et que l’Huma se garde bien de l’écrire...) et le fait passer comme un article écrit par eux même, voila le même publie sur Challenges loin d’être un site "communiste" et tu verra les mêmes phrases reprise.... je mis en gras ces mêmes phrases

A remarquer dans le soit disant article de l’Huma que la declaration de L’association humanitaire pour les réfugiés basques Anai Artea "qui a qualifié d’"acte minable" et de "provocation" le fait de livrer Aurore Martin à Madrid de la part d’un "ministre de l’Intérieur qui ne sait plus s’il roule pour Paris ou Madrid" " n’a pas été publie, mais tous simplement efface...

On doit penser que c’est certainement pour ne pas créé de problèmes dans le "rapports" entre les membres de "la majorité gouvernemental" donc le PCF se vante de faire partie ??? :

http://www.challenges.fr/topnews/20121102.REU9739/protestations-contre-la-remise-d-aurore-martin-a-l-espagne.html

Protestations contre la remise d’Aurore Martin à l’Espagne

BORDEAUX (Reuters) - L’arrestation par la France et la remise aux autorités espagnoles de la militante basque française Aurore Martin, membre du parti indépendantiste Batasuna, a fait monter la tension au Pays Basque.

Aurore Martin, 33 ans, a été interpellée jeudi par la gendarmerie lors d’un contrôle routier fortuit à Mauléon-Licharre (Pyrénées-Atlantiques), en exécution d’un mandat d’arrêt européen émis par l’Espagne le 13 octobre 2010 et validé le 16 décembre suivant par la justice française.

La justice espagnole reproche à Aurore Martin ses liens avec le parti indépendantiste Batasuna, illégal dans ce pays car considéré comme lié à l’organisation politico-militaire Eta, mais légal en France. Elle a notamment participé à deux réunions publiques de cette organisation.

Entrée durant six mois dans la clandestinité avant de réapparaître et de recevoir le soutien de nombreux politiques, et de la Ligue des droits de l’Homme, reprochant aux autorités françaises d’accepter de livrer un de ses ressortissants à un autre pays pour des faits qui ne sont pas condamnables en France, Aurore Martin avait épuisé tous les recours possibles.

Une tentative d’arrestation avait échoué en juin 2011, des militants s’opposant aux policiers venue la cueillir dans l’appartement de sa sœur à Bayonne. Elle vivait depuis à visage découvert mais savait qu’elle pouvait à tout moment être arrêtée. Elle risque jusqu’à 12 ans de réclusion.

Des protestations se sont immédiatement fait entendre.

Le député européen, l’écologiste José Bové, s’est dit opposé "à l’application du mandat d’arrêt européen, danger pour le processus de paix".

"AMALGAME"

Le conseiller général UMP Max Brisson a vu "un nouveau signal préoccupant pour tous ceux qui œuvrent pour un Pays basque apaisé et le vivre ensemble" et le sénateur MoDem Jean-Jacques Lasserre s’est dit "choqué de voir de quelle façon ce gouvernement utilise des méthodes extrêmement brutales pour traiter des problèmes délicats".

L’association humanitaire pour les réfugiés basques Anai Artea a qualifié d’"acte minable" et de "provocation" le fait de livrer Aurore Martin à Madrid de la part d’un "ministre de l’Intérieur qui ne sait plus s’il roule pour Paris ou Madrid".

La remise à l’Espagne d’Aurore Martin est intervenue quatre jours après une interview accordée par Manuel Valls au quotidien espagnol El Pais, où il annonçait qu’il n’y aurait pas de Pays basque français dans la prochaine loi de décentralisation.

Il a ainsi mis fin aux espoirs de nombreuses organisations basques dont une délégation avait présenté le 11 octobre dernier à la ministre de la Réforme de l’Etat Marylise Lebranchu un projet de Collectivité territoriale à statut particulier (CTSP).

Manuel Valls avait surtout ajouté qu’il refusait d’ouvrir ce débat tant qu’Eta n’aura pas restitué ses armes".

Accusé de faire un amalgame entre les Basques et le terrorisme, Manuel Valls avait déclenché nombre de réactions y compris parmi les élus socialistes locaux.

Cette soudaine montée d’adrénaline au Pays Basque un an après que l’Eta a annoncé la fin définitive de la lutte armée devrait être illustrée le 10 novembre lors d’une manifestation à Bayonne en faveur du respect des droits des prisonniers et des réfugiés politiques basques.

De nombreuses organisations politiques, syndicales et associatives ont appelé à y participer.

Claude Canellas, édité par Yves Clarisse