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LES VAINQUEURS DE LA COUPE DU MONDE DEJA CONNUS

21 juin 2014, 19:38, par A.C

Cet évènement dont la « marchandisation" ne nous échappe pas plus que l’utilisation qu’en fait le Kl et ses domestiques "politiques" afin d’avoir un temps de "pause"...conduit au retour en force de tous ceux qui considèrent le foot comme un sport ,une discipline "maudite" !

Alors, on a droit à tous les raccourcis, les "marronniers bobos-gauchos « fleurissent

Malheur au militant, au prolo, au jeune qui ose dire qu’ un coup de rein de MESSI, une larme de chilien , oui, comme à moi , ça lui fait passer un moment appréciable(et surtout ou je fais pas chier les lecteurs de B.C)

Curieux mais TOUS les sports, , tous les ARTS, bref..toute la SOCIETE étant pourrie par le FRIC ROI,

... je ne sens pas le même mépris pour ceux qui restent trois semaines de juin scotchés devant leur TV..pour suivre Roland GARROS..

Je sais pourquoi : l’"anti-footisme" permet de se payer" le populo",.. forcément CON, anesthésié, shooté à la baballe et à la KRO.., s’il a le malheur de "causer FOOT !!

Certains ignorant toute analyse dialectique, opposent au Militant (le" vrai de chez vrai", celui à qui "on la fait pas") à l’abruti pastis- brochettes, foot, Tour de France..

Il y a des réflexes inconscients de petit bourge condescendant chez certains qui me font doucement rigoler !!

Surtout que j’en connais qui tiennent ce discours en public et qui enregistreront le prochain match des BLEUS..si ce soir-là, ils doivent bouffer chez belle Maman !

Qu’ils féliciteront de ne pas tomber dans la Footmania, ce nouvel opium du Peuple !

La" vielle" remerciera.., elle qui a voté FDG ou PS..

Alors que son abruti-connard de voisin, supporter du Portugal, dont le père immigra parce que communiste portugais sous Salazar, sera triste après la défaite des coéquipiers des milliardaires Ronaldo, Pepe,

Ce putain de voisin décidemment irrécupérable
Mais qui vient, par exemple de se battre plus dix jours avec ses copains cheminots !!

Allez.la chasse au supporter, sœur jumelle de la traque de l’aficionado de la corrida, est OUVERTE !

FEU !

En avant pour tous les clichés
.
Pour ceux qui tout en gardant leur opinion, essayeront de ne pas tomber dans des propos caricaturaux, je conseille cet article

http://tempsreel.nouvelobs.com/coupe-du-monde-le-foot-c-est-du-serieux/20140611.OBS0053/de-la-difficulte-de-prendre-le-football-au-serieux.html
De la difficulté de prendre le football au sérieux

Cette prévention à l’égard du football vaut aussi sans nul doute, pour des raisons cette fois politiques, pour les groupes proches des différents pôles de la gauche militante qui tendent à adhérer à la vision critique des sports professionnels. Ce n’est pas un hasard si la revue "Mouvements" (des idées et de luttes, n° 78, été 2014) a donné à son très bon numéro spécial sur le sujet le titre suivant : "Peut-on aimer le football ?".

La forte hostilité vis-à-vis du "foot" peut aller dans certains milieux jusqu’à la détestation (hautement proclamée) et à des manifestations débridées d’ethnocentrisme de classe. On peut dire qu’elle a pour principe d’engager, chez les "footballophobes", tout un rapport à la culture mais aussi au "populaire". Car parler du football, c’est toujours, d’une manière ou d’une autre, avoir à l’horizon – ou en ligne de mire - les classes populaires et se situer dans l’espace des sports, lui-même éminemment classant socialement. Car comme le rappellent Charles Suaud et Jean-Michel Faure, pionners en la matière, "parler de foot professionnel national exige que l’on sache la place occupée par ce sport dans le système des sports de chaque pays, qui se mesure à la composition sociale de ses pratiquants, au degré d’intérêt qui lui est socialement porté comme spectacle et à la manière selon laquelle il se trouve chargé de valeurs sportives, mais aussi identitaires, politiques ou même religieuses" (2).

Steeve Bloomer (1874-1938), figure mythique du football anglais. Il a notamment joué pour Derby County et Middlesbrough.D’où la nécessité pour savoir dquoi l’on parle de recourir à l’histoire sociale. Or la singularité historique de ce sport, d’origine aristocratique (3), est bien d’avoir toujours connu très rapidement, dans des sociétés aussi différentes que l’Angleterre (berceau de ce sport), l’Allemagne ou le Brésil, des formes massives d’appropriation par les milieux populaires. C’est ainsi que la logique de distinction sociale a joué à plein dans la diffusion des sports au XIX-XXe siècles. C’est au moment même où le football se diffusait du haut en bas de la société et se popularisait que les pratiquants de la première heure, appartenant aux "hautes classes" le délaissaient sans tarder pour se reconvertir aussitôt dans des sports plus distinctifs : c’est, par exemple toute l’histoire de l’autonomisation du rugby en Angleterre et de son appropriation par les classes dominantes (4). En Angleterre, le football est dès la fin du XIXe siècle est un sport massivement populaire, le foot professionnel apparu très tôt (1885) est investi par les jeunes ouvriers qui y voient tout de suite un moyen d’échapper à l’usine ou à la mine. Le style de jeu, rugueux et sans fioritures (le "kick and rush") adapté aux valeurs viriles de la classe ouvrière anglaise qui, aujourd’hui, continue encore à applaudir un beau geste défensif.

Bonne soirée, Camarade

Agent stipendié de l’Impérialisme, je me sers un Ricard olives

je suis , en véritable contre-révolutionnaire en train d’admirer le courage des Iraniens face à l’Argentine..., tout en déversant ma bile populiste….

Je ne suis qu’une sous-merde, j’avoue.!

A.C.