Riss, dessinateur à "Charlie Hebdo" : "Quand on est athée, on a aussi des convictions" (video)
23 janvier 2015, 14:33
Cette manière de raisonnner est absurde : il faut combattre les relgions ET le capitalisme.
je suis aussi de l’avis que hierarchiser les luttes,les prioriser,les peser,c ’est une erreur.
Quand le NPA intègre une candidate voilée sur ses listes comme à Avignon, quand une municipalité communiste intègre une femme voilée dans son équipe comme à Echirolles, quand un prof accepte une mère voilée lors d’une sortie scolaire, ils confortent l’influence des religions ou bien c’est au contraire un petit pas vers l’émancipation ?
Au-delà des slogans, des généralités, faut du pragmatisme.
Se bat-on pour la satisfaction de brandir haut et fort nos principes et slogans ou bien cherchons-nous à nous diriger le plus efficacement possible vers notre idéal, réellement, concrètement ?
Est-ce que c’est en coupant les ponts (de fait, même si on peut dire qu’en théorie on ne veut pas les couper, on veut juste qu’ils s’alignent sur notre conception) avec une partie des travailleurs (de culture musulmane) qu’on va les convaincre d’évoluer dans notre sens ? Ou bien on va provoquer l’effet inverse ?! Ce n’est pas de l’anticipation, c’est ce qui se passe, c’est une des causes de la situation où on est. Il faudrait continuer encore plus fort ? C’est inconscient, je trouve.
Si un jour des extra-terrestres découvrent et étudient l’Europe de 2015, seront-ils plus sidérés par l’importance qu’a encore la religion dans une partie de la société ou bien, par exemple, par l’omniprésence de la publicité dans nos vies, sur les écrans et ailleurs ?
Est-ce qu’on ne se focalise pas sur la paille, plutôt que sur la poutre ?
N’oublie-t-on pas que pour faire reculer la religion, l’essentiel est : éducation, culture, bien-être social et moral ?
Donc une école qui se donne les moyens pour éduquer tous les petits Français, y-compris ceux qui partent avec les plus lourds handicaps, du boulot pour tout le monde, pas de discrimination etc. Bref, le socialisme.
Oui je hiérarchise, oui je pense qu’il y a une démarche logique, chronologique.
Il faut comprendre que l’alternative, à très courte échéance, c’est être capable d’un compromis ou l’affrontement, la guerre. Le retour à la France de 1960, c’est un leurre.
Quand le NPA intègre une candidate voilée sur ses listes comme à Avignon, quand une municipalité communiste intègre une femme voilée dans son équipe comme à Echirolles, quand un prof accepte une mère voilée lors d’une sortie scolaire, ils confortent l’influence des religions ou bien c’est au contraire un petit pas vers l’émancipation ?
Au-delà des slogans, des généralités, faut du pragmatisme.
Se bat-on pour la satisfaction de brandir haut et fort nos principes et slogans ou bien cherchons-nous à nous diriger le plus efficacement possible vers notre idéal, réellement, concrètement ?
Est-ce que c’est en coupant les ponts (de fait, même si on peut dire qu’en théorie on ne veut pas les couper, on veut juste qu’ils s’alignent sur notre conception) avec une partie des travailleurs (de culture musulmane) qu’on va les convaincre d’évoluer dans notre sens ? Ou bien on va provoquer l’effet inverse ?! Ce n’est pas de l’anticipation, c’est ce qui se passe, c’est une des causes de la situation où on est. Il faudrait continuer encore plus fort ? C’est inconscient, je trouve.
Si un jour des extra-terrestres découvrent et étudient l’Europe de 2015, seront-ils plus sidérés par l’importance qu’a encore la religion dans une partie de la société ou bien, par exemple, par l’omniprésence de la publicité dans nos vies, sur les écrans et ailleurs ?
Est-ce qu’on ne se focalise pas sur la paille, plutôt que sur la poutre ?
N’oublie-t-on pas que pour faire reculer la religion, l’essentiel est : éducation, culture, bien-être social et moral ?
Donc une école qui se donne les moyens pour éduquer tous les petits Français, y-compris ceux qui partent avec les plus lourds handicaps, du boulot pour tout le monde, pas de discrimination etc. Bref, le socialisme.
Oui je hiérarchise, oui je pense qu’il y a une démarche logique, chronologique.
Il faut comprendre que l’alternative, à très courte échéance, c’est être capable d’un compromis ou l’affrontement, la guerre. Le retour à la France de 1960, c’est un leurre.