Eh oui ! Nous refusons d’accorder l’asile à ceux-là mêmes dont nous avons ravagé le pays.
Car j’espère que tout le monde est conscient, (sur BC, bien sûr, pas dans la masse du pays), qu’on a renversé les fils de putes Saddam Hussein, Kadhafi et bientôt Bachar el Assad uniquement pour les remplacer par nos fils de putes à nous, selon la formule attribuée à Roosevelt.
Pas pour installer la démocratie dans leurs pays, quoiqu’en dise Bernard Guetta, dont les chroniques sont à l’analyse politique ce que le boucan de son frangin David est à la musique.
A propos de réfugiés, puisqu’on ne peut pas commenter directement les dessins de Placide, je vais placer ici une petite remarque sur celui d’aujourd’hui. Il fait dire à Valls et Sarko que les réfugiés syriens ne doivent pas venir prendre la place des réfugiés espagnols et hongrois.
Sauf que les Sarko ne sont pas partis en 1956, mais dès 1945 : ils ne fuyaient pas l’oppression mais leur passé d’oppresseurs.
Quant à Valls, ses parent sont rentrés chez eux au début des années 1960 juste avant l’accouchement pour qu’il naisse en Espagne. Si Franco avait eu quelque chose à reprocher aux parents du petit Manuel, ils n’auraient pas pu y aller... ou ils n’en seraient pas revenus. Alors, des réfugiés... j’ai comme un doute !
Enfin, juste une petite remarque, Pauline : que nos rues soient colorées, c’est bien. La preuve que la nature est anti-raciste, c’est que les métis(ses) sont très rarement moches.
Mais pourquoi faudrait-il se réjouir que, parmi toutes ces couleurs, les femmes basanées se voilent.
L’une des 30 années qui viennent sera probablement celle de ma mort, et je partirais moins désespéré si je laissais derrière moi un monde ou la mécréance aurait fait quelques progrès.
Eh oui ! Nous refusons d’accorder l’asile à ceux-là mêmes dont nous avons ravagé le pays.
Car j’espère que tout le monde est conscient, (sur BC, bien sûr, pas dans la masse du pays), qu’on a renversé les fils de putes Saddam Hussein, Kadhafi et bientôt Bachar el Assad uniquement pour les remplacer par nos fils de putes à nous, selon la formule attribuée à Roosevelt.
Pas pour installer la démocratie dans leurs pays, quoiqu’en dise Bernard Guetta, dont les chroniques sont à l’analyse politique ce que le boucan de son frangin David est à la musique.
A propos de réfugiés, puisqu’on ne peut pas commenter directement les dessins de Placide, je vais placer ici une petite remarque sur celui d’aujourd’hui. Il fait dire à Valls et Sarko que les réfugiés syriens ne doivent pas venir prendre la place des réfugiés espagnols et hongrois.
Sauf que les Sarko ne sont pas partis en 1956, mais dès 1945 : ils ne fuyaient pas l’oppression mais leur passé d’oppresseurs.
Quant à Valls, ses parent sont rentrés chez eux au début des années 1960 juste avant l’accouchement pour qu’il naisse en Espagne. Si Franco avait eu quelque chose à reprocher aux parents du petit Manuel, ils n’auraient pas pu y aller... ou ils n’en seraient pas revenus. Alors, des réfugiés... j’ai comme un doute !
Enfin, juste une petite remarque, Pauline : que nos rues soient colorées, c’est bien. La preuve que la nature est anti-raciste, c’est que les métis(ses) sont très rarement moches.
Mais pourquoi faudrait-il se réjouir que, parmi toutes ces couleurs, les femmes basanées se voilent.
L’une des 30 années qui viennent sera probablement celle de ma mort, et je partirais moins désespéré si je laissais derrière moi un monde ou la mécréance aurait fait quelques progrès.