J’apprécie William Burroughs, Jack Kerouac et Allen Ginsberg mais je ne connaissais pas Pélou nom de leur traducteur et n’ai jamais lu ses oeuvres personnelles.
Je ne pratique pas le cut-up, même si la méthode ne manque pas d’attraits.
les formes poétiques qui sont miennes peuvent aller jusqu’à l’hermétisme quoiqu’en poésie les clefs sont toujours effort pour le lecteur ainsi ce texte :
Ailéevasion
Annihiler l’attraction terrestre
revenir de Québec
rêvant pur avenir
en posant sur Paris
le même regard gris
à l’encens du désir soustraire
les feuilles sèches de l’hiver des chênes
traque du désespoir les herbes du poivre
le bonheur court toujours d’avant ici les bas fonds
il n’y aura bientôt plus rien du terne des joues
gavant les roches d’un mur de tâches de rousseur
comète poète des chambardevents
ceux par qui tremblent longtemps
les deuils innombrables pluies acides des yeux
cet éternel balancement des mains des vieux
salés celtes l’alphabet des runes fit naître ce noël païen
d’autres balaient un solstice et chantent le printemps en décembre
Cher Poe,
J’apprécie William Burroughs, Jack Kerouac et Allen Ginsberg mais je ne connaissais pas Pélou nom de leur traducteur et n’ai jamais lu ses oeuvres personnelles.
Je ne pratique pas le cut-up, même si la méthode ne manque pas d’attraits.
les formes poétiques qui sont miennes peuvent aller jusqu’à l’hermétisme quoiqu’en poésie les clefs sont toujours effort pour le lecteur ainsi ce texte :
Ailéevasion
Annihiler l’attraction terrestre
revenir de Québec
rêvant pur avenir
en posant sur Paris
le même regard gris
à l’encens du désir soustraire
les feuilles sèches de l’hiver des chênes
traque du désespoir les herbes du poivre
le bonheur court toujours d’avant ici les bas fonds
il n’y aura bientôt plus rien du terne des joues
gavant les roches d’un mur de tâches de rousseur
comète poète des chambardevents
ceux par qui tremblent longtemps
les deuils innombrables pluies acides des yeux
cet éternel balancement des mains des vieux
salés celtes l’alphabet des runes fit naître ce noël païen
d’autres balaient un solstice et chantent le printemps en décembre
des blousons toiles épaisses donnent de l’ampleur
aux voix aux rêves aux cordes de guitares
alors c’est là l’ailéevasion de l’orme.
Fabrice Selingant