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Intervention militaire sur la ZAD NDDL : suivi du 22 mai 2018

22 mai 2018, 17:17, par nazairien

Usage abusif de la force, sur la ZAD de NDDL
À l’instar de Remi #FRAISSE lâchement tué par un projectile létal lancé à hauteur d’homme par les forces de l’ordre #Sivens, un militant écologiste qui défend un autre mode de rapport à la terre encore violemment mutilé par une grenade GLI-F4. Cette violence doit cesser, #NDDL
Le zadiste concerné a été nassé par les GM qui lui on tiré dessus, il a voulu renvoyer la grenade pour pas qu’elle lui pète dessus… Le coté légitime des gendarmes n’est pas justifié, ils ont des règles et procedures à respecter pour l’utilisation de ces armes de guerre
https://twitter.com/hashtag/nddl?f=tweets&vertical=news&src=hash

https://reporterre.net/A-Notre-Dame-des-Landes-un-homme-grievement-blesse-en-ramassant-une-grenade

Dans l’après-midi, « l’équipe médic et des soignant.e.s de la Zad » ont publié un communiqué. Le voici :

« Aux alentours de midi ce matin, une personne aurait été blessée
gravement suite à une charge impliquant des tirs venant de la
gendarmerie. La présence policière nous ayant empêché de porter secours à
cette personne, nous ignorons ce qu’elle est devenue et la nature exacte
de ses blessures. Depuis plusieurs semaines, nous alertons de la
dangerosité avec laquelle sont utilisées les armes de la police. Nous
déplorons la situation dramatique d’aujourd’hui mais n’en sommes pas
surpris. Nous avons déjà dû prendre en charge plus de 300 blessés lors
de ces dernières semaines suite, entre autre, à des tirs de grenades
GLI-F4, grenades de désencerclements et flah-balls. Nous réaffirmons que
ce que le gouvernement met en oeuvre pour réprimer la zad est
susceptible chaque jour de provoquer un mort, tout cela pour continuer à
détruire des maisons et lieux de vie. Nous aimerions pouvoir dire que
toute la lumière sera faite sur cette affaire mais, le classement sans
suite de toutes les plaintes déposées suites aux violences policières du
printemps 2016 à Nantes montre bien qu’il n’y a pas de justice à
attendre pour ces victimes. La situation d’aujourd’hui repose plus que
jamais la question suivante : jusqu’où l’Etat est-il prêt à aller pour
combattre les formes de vie collectives qui ne rentrent pas dans leurs
cases ? Il faut que le dispositif policier se retire enfin de la zad et
cesse ses attaques. »