> Analyse détaillée de la "synthèse" telle que nous l’avons reçue dans sa forme finale le 25 novembre 2005
1er décembre 2005, 17:55
Je cite :
En conclusion partielle, tous ceux qui reliront les textes sociaux anciens et récents du Parti verront bien que cette synthèse est à minima sur les questions sociales, pourtant les plus importantes immédiatement pour les français.
C’est bien le problème : tout ce que fait ou dit le PS depuis des années est "a minima". On s’oppose "un petit peu" au libéralisme tout en bradant les services publics, on s’oppose "un petit peu" à la droite extrême tout en la soutenant à demi-mots lorsqu’elle impose l’état d’urgence (franchement, je n’imaginais pas, dans mes pires cauchemars, vivre un jour un état d’urgence dans mon cher pays...), on râle "un petit peu" pour donner le change lorsque des parlementaires décatis se mêlent de refaire les livres d’Histoire au chaud depuis leurs fauteuils en velours...
Le vrai problème est que nous suivons tranquillement la voie tracée par Blair, puis plus récemment par les Allemands : plus de gauche ni de droite, mais une sorte de centre mou hypertrophié allant de la droite libérale à la gauche socio-démocrate. L’important est de s’entendre entre personnes bien propres sur elles, entre classes fréquentables. Et puis on explique au peuple que pour sauver le système, il faut partir plus tard à la retraite, pour toucher des pensions deux fois moins élevées que les précédents, ne pas réclamer des salaires indécents, et accepter que l’essentiel de la richesse nationale profite aux financiers et aux spéculateurs divers.
En attendant, tous les petits marquis du socialisme continueront à se faire des ronds de jambe et de se battre à fleurets mouchetés, tout en méprisant les extrêmes et les "gauchistes" (insulte préférée de l’inénarable DSK). Et en 2007, ils se planteront une fois de plus "un petit peu".
Je cite :
En conclusion partielle, tous ceux qui reliront les textes sociaux anciens et récents du Parti verront bien que cette synthèse est à minima sur les questions sociales, pourtant les plus importantes immédiatement pour les français.
C’est bien le problème : tout ce que fait ou dit le PS depuis des années est "a minima". On s’oppose "un petit peu" au libéralisme tout en bradant les services publics, on s’oppose "un petit peu" à la droite extrême tout en la soutenant à demi-mots lorsqu’elle impose l’état d’urgence (franchement, je n’imaginais pas, dans mes pires cauchemars, vivre un jour un état d’urgence dans mon cher pays...), on râle "un petit peu" pour donner le change lorsque des parlementaires décatis se mêlent de refaire les livres d’Histoire au chaud depuis leurs fauteuils en velours...
Le vrai problème est que nous suivons tranquillement la voie tracée par Blair, puis plus récemment par les Allemands : plus de gauche ni de droite, mais une sorte de centre mou hypertrophié allant de la droite libérale à la gauche socio-démocrate. L’important est de s’entendre entre personnes bien propres sur elles, entre classes fréquentables. Et puis on explique au peuple que pour sauver le système, il faut partir plus tard à la retraite, pour toucher des pensions deux fois moins élevées que les précédents, ne pas réclamer des salaires indécents, et accepter que l’essentiel de la richesse nationale profite aux financiers et aux spéculateurs divers.
En attendant, tous les petits marquis du socialisme continueront à se faire des ronds de jambe et de se battre à fleurets mouchetés, tout en méprisant les extrêmes et les "gauchistes" (insulte préférée de l’inénarable DSK). Et en 2007, ils se planteront une fois de plus "un petit peu".
Theoven