> DADVSI : Lettre ouverte à Monsieur Eddy Mitchell
7 janvier 2006, 13:39
Sur un titre téléchargé et acheté à 0,99 euro sur Internet, voici comment sont répartis les bénéfices.
* 61 centimes vont à la maison de disque, communément appellée Major.
* 19 centimes vont à l’Etat avec la TVA
* 7 centimes vont à la Sacem
* 6 centimes pour le site de téléchargement
* 1 centime pour la communication de la transaction ( ? )
* 1 centime pour la licence technique de gestion
* 1 centime pour la banque ( les frais bancaires de transaction sécurisée )
Sortons la calculette : total 96 centimes. Il reste donc à l’artiste 4 centimes d’euro.
A moins d’être mondialement connu et de faire du volume sur les ventes, on voit mal comment peut vivre un artiste grâce à cette part qui lui revient. Un état de fait justement dénoncé et débattu actuellement dans le cadre de la loi DADVSI. Ce modèle économique et cette répartition des bénéfices vont-ils évoluer ?...
Pour l’instant en tout cas, dur dur d’être un artiste avec les majors au dessus.
Sur un titre téléchargé et acheté à 0,99 euro sur Internet, voici comment sont répartis les bénéfices.
* 61 centimes vont à la maison de disque, communément appellée Major.
* 19 centimes vont à l’Etat avec la TVA
* 7 centimes vont à la Sacem
* 6 centimes pour le site de téléchargement
* 1 centime pour la communication de la transaction ( ? )
* 1 centime pour la licence technique de gestion
* 1 centime pour la banque ( les frais bancaires de transaction sécurisée )
Sortons la calculette : total 96 centimes. Il reste donc à l’artiste 4 centimes d’euro.
A moins d’être mondialement connu et de faire du volume sur les ventes, on voit mal comment peut vivre un artiste grâce à cette part qui lui revient. Un état de fait justement dénoncé et débattu actuellement dans le cadre de la loi DADVSI. Ce modèle économique et cette répartition des bénéfices vont-ils évoluer ?...
Pour l’instant en tout cas, dur dur d’être un artiste avec les majors au dessus.
Pierre