A une question sur le montant de ses revenus, Sydney Govou, footballeur à l’OL, aurait répondu :
"C’est beaucoup, mais au départ je n’ai rien demandé !".
En fait, les sportifs ne sont pas responsables de ce qu’ils gagnent et ils n’exploitent directement personne. Mais ils vivent dans une société où l’argent est la mesure de toute chose et surtout de l’humain. Les vedettes, pour impressionner le commun des mortels auquel on veut vendre leur image, doivent donc avoir des revenus qui parlent à l’imagination du populaire et qui fassent qu’on les envie. Et ces revenus doivent être connus pour que la vedette en soit une. Les héros des temps modernes ne le sont pas pour leurs actions qu’on voudrait imiter, mais pour l’image qu’il renvoient : on doit envier être à leur place, cest tout. On doit s’imaginer vivant comme eux.
Pour ce qui est des niveaux de revenus, je me souviens d’une anecdote : en mai 1968, (et oui celà date), nous avions affiché les salaires de tous les salariés de la boîte (industrielle) que nous avions trouvés à la DRH. Beaucoup de ceux qui étaient en bas de l’échelle découvraient la grandeur des écarts qu’ils n’imaginaient même pas. Et là, on n’était qu’au niveau des salariés d’une entreprise. Donc les écarts étaient faibles par rapport à ceux des revenus de la toute petite minorité de privilégiés qui occupent la tranche des très hauts revenus (qui ne sont de toute façon pas des salaires !).
Faure Engel.
A une question sur le montant de ses revenus, Sydney Govou, footballeur à l’OL, aurait répondu :
"C’est beaucoup, mais au départ je n’ai rien demandé !".
En fait, les sportifs ne sont pas responsables de ce qu’ils gagnent et ils n’exploitent directement personne. Mais ils vivent dans une société où l’argent est la mesure de toute chose et surtout de l’humain. Les vedettes, pour impressionner le commun des mortels auquel on veut vendre leur image, doivent donc avoir des revenus qui parlent à l’imagination du populaire et qui fassent qu’on les envie. Et ces revenus doivent être connus pour que la vedette en soit une. Les héros des temps modernes ne le sont pas pour leurs actions qu’on voudrait imiter, mais pour l’image qu’il renvoient : on doit envier être à leur place, cest tout. On doit s’imaginer vivant comme eux.
Pour ce qui est des niveaux de revenus, je me souviens d’une anecdote : en mai 1968, (et oui celà date), nous avions affiché les salaires de tous les salariés de la boîte (industrielle) que nous avions trouvés à la DRH. Beaucoup de ceux qui étaient en bas de l’échelle découvraient la grandeur des écarts qu’ils n’imaginaient même pas. Et là, on n’était qu’au niveau des salariés d’une entreprise. Donc les écarts étaient faibles par rapport à ceux des revenus de la toute petite minorité de privilégiés qui occupent la tranche des très hauts revenus (qui ne sont de toute façon pas des salaires !).
Faure Engel.