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> Marseille avec José Bové

8 juillet 2006, 15:46

« je rappelle à copas qu’en 36 et en 45 il n’y avait pas de trotzkistes »

Oublié le front unitaire avec Marceau Pivert (dirigeant socialiste de l’époque...comme quoi les trostkystes pouvaient même faire alliance électorale avec le PS, qui était autrement plus à gauche que le PCF maintenant...).
Oubliés les Cercles antifascistes ?
Oubliée la Fondation de la IVème Internationale ?
Oublié les réseau de résistance pendant la seconde guerre (les deux fusillés trotskystes de Chateaubriand, le réseau Arbeteir un Soldaten, etc.)
Oubliée la Guerre d’Espagne et les milliers de militant-e-s trotskytes tombé-e-s aux côtés des républicains espagnols ?
Oubliée la grève de Renault en 1946 lancée par les trotskystes (à laquelle la direction de l’époque du PCF répondit "il faut savoir terminer une grève...")

Que dire, sinon, d’ouvrir un livre d’histoire ?
(ou le tout récent : Jean-René Chauvin : Un trotskiste dans l’enfer nazi)

Comme le dit Copas, les conquètes sociales ont été gagnées en 36 ou ailleurs, par les luttes, militant-e-s trotskystes, anarchistes, du PCF, voire même de la SFIO, dans de nombreux cas malgré leurs directions (pour les derniers).

Encore une fois, vouloir faire l’unitaire en crachant sur les autres, ça promet...