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> Nathanael Uhl démissionne de Rénover Maintenant

22 novembre 2006, 10:09

Et au bout du compte, c’était quoi l’alternative ?
Qu’Arnaud se présente ? Nous le souhaitions tous. Que dirions nous aujourd’hui s’il avait pu y aller et avit pris une volée, décridibilisant pour longtemps l’espoir de porter la rénovation dans les politiques effectivement mises en oeuvre. Alors oui, nous serions restés purs, les mains propres et le verbe haut, mais sans aucune espèce d’influence sur le cours des choses.
Que l’on soutienne Fabius ? Au nom du non à la constitution ? Au nom d’une posture mitterandienne et/ou molettiste ? Avec quel degré de confiance ? Que les rénovateurs présentent Fabius comme pouvant incarner le renouveau des pratiques, des partis et des institutions politiques ? Soyons sérieux : nous aurions été les seuls à y croire.
Donc le choix ségolène n’est pas un ralliement. C’est un pari. Ce ,’est surtout pas un trahison !! Arrêtons avec les visions manichéennes et les étiquetages "traitre à la cause" "social-traitre". Ou alors quittons le PS : vous ne découvrez tout de même pas que le PS est un parti de gouvernement ? réformiste ? pragmatique ? Il ne s’agit pas de dire que Ségolène incarne et porte les idées de RM ! I ds’agit de faire le pari que nos idées avanceront davantage en étant dans la citadelle qu’en se marginalisant. Et cela n’a rien à voir avec la synthèse ! Le débat sur les investitures a proposé trois visions différentes : à l traditionnelle opposition première gauche (mitterrand - fabius) deuxième gauche (strauss kahan rocard) s’est adjointe un pari de reconquête du peiuple de gauche par mla rénovation des personnels et des pratiques politiques. C’est un vrai choix d’orientation. Alors évidemment nous n’y mettons pas la même chose que SR et ses "DDA". Mais c’est précisément pourquoi, nathanaël, il fut rester et peser.

Reste un point : je suis effectivement très déçu de la manière dont les choses ont été orchestrées. Je pense que nous aurions pu faire ce même choix en appliquant la plus grande démocratie interne.
Mais, là encore, je fais le pari de faire encore un bout de chemin avec Arnaud. Pari risqué ? Y en a-t-il qui ne le sont pas ?

Christophe L. (Orléans, RM45)