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DU SUICIDE DES BALEINES...

21 décembre 2006, 00:23

Je la reconnais cette baleine, je l’ai vu à St-Ouen, elle ouvrait sa grande gueule pour nous avaler, nous, petits poissons inconscients de ses manoeuvres. Nous avons pu lui échapper, mais elle ne s’en est même pas rendu compte ! Aveugle, elle vient de s’échouer et ne le sait toujours pas.
Fêtez votre victoire, débouchez le champagne, partez en campagne... mais sans nous.

Il ne sert à rien de répéter inlassablement et comme pour nous faire rentrer de force dans notre crâne que MGB a été choisie par les collectifs et que ce sont uniquement les autres organisations qui bloquent du fait du double consensus, car c’est un non sens.

Il est de votre droit de préférer rester derrière elle, de vous replier sur votre parti pour le protéger, plutôt que de risquer une possible dilution dans le mouvement antilibéral, comme il est de notre droit de refuser de nous faire avaler par le PC, pour lui permettre de gonfler ses résultats électoraux.

Bien-sûr cela ne vous fait pas peur, vous avez vécu d’autres combats dans votre histoire, si ancienne, et vous avez su les dépasser, là encore vous garderez votre identité et c’est conforme à ce que vous souhaitez rester, si attachés à la conservation sans évolution de votre parti, que vous rentrerez... au musée Grevin !

C’est votre droit de préférer protéger votre parti, plutôt que de vous lancer dans une aventure incertaine, plutôt que d’exercer votre responsabilité face à l’urgence sociale.

Mais alors arrêtez de prétendre n’avoir qu’un souci, qu’une motivation, le bien-être du peuple que vous venez de couper du seul espoir possible d’un réel changement politique.

Inutile Marie-Georges d’aller, accompagnée de caméras comme je l’ai vu dimanche dernier à la télé, distribuer des tracts de bon matin, dans la froidure, pour prouver ton engagement envers le peuple. Ton engagement, il est envers ton parti. Ne confondons pas tout !

Conclusion d’un article parut dans l’humanité :
« Dépassons le « qui ». La question qui nous est posée, ce n’est pas la « fidélité » à notre parti mais l’utilité de notre parti ». Sarah Jane Mellor, membre du Conseil National du PCF

Merci Bernard Langlois pour ton analyse et ton article revivifiant au milieu de tous ces cris de joie