Accueil > ... > Forum 132788

AU FOU DE BASSAN

21 janvier 2007, 14:23

ALORS, LEA, POUR TOI ET TOUJOURS DE MAÏAKOVSKI...

".../
S’il était poète/
celui que tu tortures ainsi,/
il pourrait échanger son amour/
contre la gloire ou de l’argent./
Mais moi/
aucun son ne me réjouit/
hors le son de ton nom bien aimé./
Je ne me jetterai pas par la fenêtre,/
je ne boirai pas le poison/
et je ne presserai pas la gâchette contre ma tempe./
Pour moi/
il n’y a ni lame ni couteau/
hors de ton regard./
Demain tu oublieras/
que je t’ai couronnée,
que l’amour a incendié mon âme en fleurs/
et le vain carnaval des jours emportés/
dispersera les pages de mes carnets.../
Mes paroles, feuilles mortes,/
pourront-elles te forcer/
à t’arrêter/
le souffle coupé ?/

Au moins laisse moi/
joncher d’une dernière tendresse/
ton pas qui s’éloigne."

Puisqu’Estéban ne s’est encore pas empressé, lui le flibustier des mémères du Sud si connaisseur de notre Maïakovski international, de t’offrir ces vers magnifiques !
Avec humilitude et néamoins une foultitude d’amitude et de fraternitude, je les dépose à tes pieds.

Tendres baisers, de

NOSE DE CHAMPAGNE