A Anna qui ne songe qu’à se cacher sous sa couette, et aussi à toutes les Folles, moi qui reviens de Guadeloupe, tout en sirotant un t’i punch, j’adresse ce poème du Guadeloupéen Ernest Pepin.
Au sombre étage colonial les plantes vertes se nourrissent de luxure ta couche est parfumée une tempête de senteurs goyave dépravée délivrée de sa branche mon bain sensuel attisant l’alcool Entretenue parée endimanchée de rêves tu enfiles des soleils à ton cou tu accroches de soleils à tes oreilles des bracelets de soleil étincellent à tes poignets
A Anna qui ne songe qu’à se cacher sous sa couette, et aussi à toutes les Folles, moi qui reviens de Guadeloupe, tout en sirotant un t’i punch, j’adresse ce poème du Guadeloupéen Ernest Pepin.
Au sombre étage colonial
les plantes vertes se nourrissent de luxure
ta couche est parfumée
une tempête de senteurs
goyave dépravée délivrée de sa branche
mon bain sensuel attisant l’alcool
Entretenue parée
endimanchée de rêves
tu enfiles des soleils à ton cou
tu accroches de soleils à tes oreilles
des bracelets de soleil étincellent à tes poignets
Francis G